
L’incroyable amarsissage

Les pays riches attendent désespérément la livraison de leurs commandes de vaccins. En position de force, les laboratoires font une pernicieuse rétention de ceux-ci prétextant une réorganisation des sites de production . Comment n’ont-ils pas anticipé la logistique ? Comme ces pétroliers qui modulent leur vitesse en fonction du cours du baril, ils exercent un chantage et exigent la révision de leurs contrats pour maximaliser leurs profits. Ils prétextent que leurs clients vaccinent 6 personnes par flacon au lieu de 5 personnes ! Ce sont des pratiques de voyous. Depuis le début de la pandémie, ils ont leur business-plan pour promouvoir le vaccin. Leur désintérêt et le dénigrement de toute autre approche thérapeutique sont révélateurs. Après une certification précipitée du vaccin , ils nous ont imposé de les libérer de toutes responsabilités. Nos autorités sanitaires ont accepté leur racket et renoncé délibérément à étudier l’efficacité d’autres vaccins russes ou chinois. Un climat anxiogène a été entretenu dans les médias avec des déclarations alarmantes et un matraquage sans nuance de chiffres . Sans parler de complot, on ne peut que constater que les grands gagnants de cette pandémie sont les Pharmas, les GAFAM et la Finance. Ils sont en train d’étendre leur pouvoir et nous imposer « leur société ». En 1932 , Aldous Huxley dans « Le meilleur des mondes » décrivait l’oligarchie des Alphas qui manipulait , dans l’ombre et l’anonymat , les gouvernements. Il avait anticipé l’avènement actuel de cette nouvelle dictature numérique et financière. Peut-on encore en douter quand celle-ci parvient à censurer sans base légale le président en exercice des Etats-Unis après lui avoir permis pendant quatre ans de propager des mensonges ? NOS DEMOCRATIES SONT EN DANGER.
Daniel Fortis
Ingénieur EPFZ- SIA
1231 Conches Genève, le 26 janvier 2021
Une question est sur toutes les lèvres « Vaccin ou pas vaccin ? » . Nous sommes appelés à prendre position sur un sujet que personne ne maîtrise. Après l’errance et la cacophonie des autorités sanitaires depuis une année, nos dirigeants nous présentent le vaccin comme le nouveau Messie. Pourtant, les fabricants du vaccin sont dans l’incapacité de répondre à des questions légitimes comme la durée et la contamination et ils ne maîtrisent pas l’impact à long terme sur notre système de défense naturelle. Pour se protéger , ils font signer une décharge à leurs commanditaires et préconisent aux vaccinés de continuer les gestes barrières ! Malgré tous ces doutes, les pro-vaccins exultent. Les médias leur donnent une audience disproportionnée. Les anti-vaccins sont traités de complotistes et ostracisés. Une dictature sanitaire est en train de se mettre en place . Pour éliminer les récalcitrants, une arme fatale est brandie, le passeport vaccinal pour voyager, pour aller au spectacle, pour accéder à un emploi ou , pire, pour être soigné dans un hôpital publique. Sommes-nous encore en démocratie ou sommes-nous dans la société décrite par Georges Orwell dans « 1984 « ? La doxa pro-vaccin écarte toute réponse nuancée qui mettrait en balance le risque et le bénéfice. La vaccination devrait être proposée selon l’âge , la fragilité et l’espérance résiduelle de vie. Il est évident que les personnes de plus de 80 ans devraient être vaccinées. Celles de plus de 70 ans fortement encouragées et , à partir de 60 ans , le vaccin doit seulement être proposé. Au-delà, le rapport bénéfice- risque s’inverse et la vaccination des plus jeunes devient irresponsable. L’obsession de tout vouloir maîtriser nous égare , bouleverse nos valeurs et nous fait perdre le bon sens. L’humanité a toujours été confrontée épisodiquement aux éruptions volcaniques, aux tremblements de terre, aux météorites et … aux pandémies . Ces phénomènes obéissent à une Ordonnance qui nous échappe. Nous n’y pouvons rien.
Daniel Fortis , Ingénieur EPFZ-SIA
1231 Conches Genève , le 3 janvier 2021
Après le calamiteux débat avec Joe Biden, Donald Trump a pu observer que le socle de son électorat composé de fanatiques vociférants et armés stagnait voire s’affaiblissait . Il s’est aussi aperçu que Wall Street n’avait plus de marge pour gonfler artificiellement les indices d’une économie dévastée et que le vaccin-miracle ne pourra pas le sauver si la FDA ne cédait pas aux pressions pour une validation prématurée. La perspective de sa défaite se précise.
Le mot « défaite « n’étant pas dans le logiciel mental de Trump, il se prépare à contester le résultat de l’élection en nommant une juge « à ses ordres « et demande aussi à sa milice armée, « les Proud Boys » de se tenir prête à agir….!!!
Avant de faire un tel outrage à la démocratie, il tente, aujourd’hui, d’exploiter une sournoise manœuvre de diversion. Ce menteur compulsif, ne serait-il pas capable de feindre une contamination au coronavirus pour endosser le rôle de Superman triomphant du Mal ? Il est aisé de monter un tel scénario avec une information contradictoire complètement verrouillée par son médecin privé, par ses proches et par une prise en charge dans un hôpital militaire. L’hypothèse d’une manipulation parait d’autant plus vraisemblable que son rétablissement a été incroyablement court alors que de nombreux médecins redoutaient une évolution inquiétante.
Dans cette délétère campagne électorale, il reste cependant une lueur d’espoir. Lors de la campagne présidentielle de 2016, l’ignoble Donald Trump avait méchamment ironisé sur les défaillances d’ Hillary Clinton fragilisée par une pneumonie. Dans des circonstances actuelles analogues, Joe Biden, quant à lui, a immédiatement exprimé des vœux de prompt rétablissement à son adversaire. Avec lui , les Etats-Unis peuvent retrouver une respectabilité . MAKE AMERICA RESPECTABLE AGAIN.
Daniel Fortis
1231 Conches Genève , le 4 octobre 2020
Sous le titre « La paix pour la paix « (TdG du 18 septembre) , un courrier des lecteurs sanctifie le président Donald Trump qui a amené deux Etats arabes du Moyen-Orient à signer un accord diplomatique et commercial avec Israël. Le royaume de Bahreïn et les Emirats arabes unis, créés artificiellement en 1971 par les Anglais, sont des mini-Etats immensément riches . Ils ont une population de seulement 2 millions de personnes inféodées à l’économie occidentale et de 10 millions de travailleurs étrangers dont une partie est exploitée de façon scandaleuse. Dans ces conditions, que représente un accord avec de tels pays qui ne sont ni légitimes ni démocratiques ? Pourtant le rédacteur du courrier ne craint pas de parler de pseudo –miracle réalisé par Donald Trump . Il considère que celui-ci mérite une reconnaissance planétaire et une place dans l’Histoire avec un grand H . Il conclut, qu’avec lui , une nouvelle ère de joie et d’optimisme revivifiera la planète !!!. Abasourdis par de tels propos, je conseille à cet admirateur de déposer la candidature de Trump pour le prix Nobel de la paix et de l’environnement. L’histoire récente nous rappelle aussi que la majorité des Allemands considérait Hitler comme le messie avec son slogan « Deutschland über alles ». Aujourd’hui , pour près d’un américain sur deux , Trump est le nouveau Messie avec son obsession de « America first « . Ce messianisme primaire fait froid dans le dos. Il pourrait être à l’origine de la réélection, le 3 novembre, d’un vulgaire et dangereux pyromane à la tête d’un pays qui se prétend être le gendarme du monde. La planète rentrerait alors dans une ère de glaciation des relations et des valeurs humaines sur fond d’enfer climatique et environnemental.
Daniel Fortis
1231 Conches Genève, le 21 septembre 2020
A la veille de l’ouverture du procès des seconds couteaux de l’attentat de janvier 2015, l’hebdomadaire »Charlie Hebdo » récidive en republiant les caricatures méprisantes et vulgaires de Mahomet. A nouveau, cet hebdomadaire n’hésite pas à blesser et à humilier un milliard de Musulmans. Au nom d’une liberté d’expression ( souvent à géométrie variable avec Dieudonné ) , il tombe dans la provocation primaire et ravive les tensions communautaires à l’origine des maux de la société française. En réponse à cette provocation de trop, le Président du Conseil français du culte musulman , Mohammed Moussaoui, a réagi avec une grande sagesse. Il a appelé ses coreligionnaires à ignorer ces caricatures , à penser aux victimes et à condamner la violence. Une belle réponse à la vulgarité. Il n’est pas question ici de prôner une quelconque censure ou de sanctionner l’esprit libertaire et incisif comme celui du talentueux Pierre Desproges. Cependant il faut réagir à ces vulgaires provocations en boycottant les spectacles de Dieudonné et en ignorant le dernier numéro de Charlie que la rédaction a réédité sans état d’âme pour quelques minables deniers supplémentaires.
Daniel Fortis
1231 Conches Genève, le 4 septembre 2020
Sous le titre « Bienvenue dans l’espace low-cost « l’éditorial de la TdG du 31 juillet traite de l’actuelle mission de la société Space X . L’envoi de deux hommes dans une station spatiale y est présenté comme un exploit et une révolution dans la course à l’espace alors que cette opération a été réalisée des centaines de fois depuis plusieurs décennies. Votre éditorialiste se réjouit de l’ouverture à la concurrence d’entreprises privées dans la conquête spatiale et des prix low-cost qui permettront à des élites richissimes de s’offrir un baptême de l’espace à 250’000 dollars pour soigner leur égo. En l’absence de toute réglementation et de toute éthique responsable, de puissantes sociétés s’approprieront notre espace commun. Elon Musk , avec l’accord de l’administration américaine, ne s’est-t-il pas arrogé le droit de polluer notre ciel avec des dizaines de milliers de satellites pour étendre le réseau internet sur toute la planète et permettre la surveillance et le contrôle de nos vies ? Il est urgent de se doter d’une chartre internationale de l’Espace pour éviter la mainmise irresponsable de quelques pays impérialistes. A défaut de règles, l’espace sera livré à l’avidité, à l’affrontement et à la pollution. Il sera coté en bourse pour offrir aux spéculateurs un terrain de jeu rémunérateur. Ces aspects ne semblent pas préoccuper votre éditorialiste . Il fait l’apologie de la marchandisation de l’espace et de la technologie qui sert de mirage à ceux qui considèrent que l’Homme est tout-puissant. Il oublie qu’aujourd’hui la science est totalement impuissante à enrayer l’emballement climatique en Sibérie qui a enregistré cet été une température de 38 degrés. Les hommes feraient mieux de garder les pieds sur terre en s’investissant dans la sauvegarde de celle-ci et en se détournant du miroir aux alouettes des marchands de lunes.
Daniel Fortis Genève, le 2 août 2020
Nous ne pouvons qu’adhérer à la lettre du jour du 13 juin « Mobilisons-nous face à la haine « . L’auteur rapporte des propos nauséabonds qui font porter aux Juifs la responsabilité de la pandémie et de nos malheurs . Ils sont le fait de quelques individus primaires , englués dans des délires moyenâgeux. Deux questions méritent d’être posées. Que représentent-ils dans notre société si ce n’est que quelques groupuscules d’extrême-droite , quelques néonazis et des suprématistes blancs ? Doit-on réagir aux délires de ces malades mentaux qui se servent de l’effet amplificateur des réseaux sociaux pour diffuser leurs miasmes? Ces faits étant très marginaux et ignorés de la plupart des gens, une surréaction est contre-productive et ne sert qu’à attiser le feu sous la cendre. Ces avanies proférées par des individus incurables ne doivent pas jeter l’anathème sur toute la société et éluder les grandes causes de mobilisation mondiales, sanitaires, racistes et environnementales. La communauté juive, si prompte (à juste titre) à dénoncer les atteintes à sa légitimité, à son honneur et à sa mémoire, devrait aussi se mobiliser pour accorder ces mêmes droits aux Palestiniens. La prochaine annexion de la Cisjordanie et de la vallée du Jourdain bafoue leurs droits les plus élémentaires. Aucune légitimité géographique, historique ou culturelle . Seul le dessein de s’accaparer de territoires stratégiques et le potentiel hydrique de la vallée du Jourdain a motivé le gouvernement israélien. Cette attentatoire spoliation, ne mérite-t-elle pas aussi une mobilisation internationale ?
Daniel Fortis
1231 Conches Genève, le 14 juin 2020