Depuis le 11 septembre 2001, le monde occidental est hanté par la peur du terrorisme. L’instrumentalisation de celle-ci a transformé nos démocraties. Le matraquage médiatique délirant de la menace terroriste nous a fait perdre tous nos repères et nous a rendu complaisant avec toutes les violations des principes démocratiques fondamentaux.
Cette nouvelle gouvernance planétaire basée sur une peur irraisonnée et disproportionnelle sert de grands lobbys qui entendent imposer par la force au reste du monde, un nouvel ordre mondial.
Les vendeurs d’armes ( qui normalement auraient du voir leurs commandes diminuer depuis la chute du mur de Berlin ) ont fait du terrorisme un fond de commerce. La finance internationale s’accommode parfaitement avec la lutte contre le terrorisme. Les groupes pétroliers vivent actuellement des périodes bénies. Les multinationales juste derrière les armées de la « liberté » investissent et occupent le terrain.
Ce nouvel impérialisme économique se sert du spectre d’Al Quaïda pour justifier sa mainmise sur la planète.
Cependant nous n’avons trouvé de cette organisation ni les chefs ( qui se sont enfuis à moto ), ni les bases ( qui se sont avérées des grottes rudimentaires dans la montagne de Tora Bora ), ni les circuits financiers ( qui n’étaient que des subventions à des écoles coraniques ), ni les chaînes de commandement ( recherchées sans succès dans le monde entier sauf en Arabie Saoudite ). Les médias entre les mains de puissants groupes financiers ou de marchands d’armes inondent leurs journaux d’articles et de reportages sur la menace terroriste en faisant systématiquement un amalgame avec les actions de résistance à des occupations militaires illégitimes et sanglantes en Tchéchènie, en Palestine et en Irak. Mais, c’est vrai, la résistance au nouvel ordre mondial, C’EST DU TERRORISME.