
L’incroyable amarsissage

Depuis plusieurs années, j’apporte un soutien à une association humanitaire suisse Medicuba. Elle aide les hôpitaux cubains victimes d’un pervers et interminable embargo. En début d’année, je donne des instructions à l’une des plus grandes banques suisses de transférer un don . Quelques jours plus tard , je constate que mon virement a été bloqué avec la mention « la banque ne fait pas de telle transaction ». Surpris, je contacte un conseiller pour obtenir des explications. J’apprends que Donald Trump, treize jours avant la fin de son mandat, a signé un décret. Dans un ultime délire, il a placé Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme ! Immédiatement, avec servilité , la banque active de nouveaux algorithmes et bloque mon transfert. Abasourdis par un tel asservissement au chantage américain, je demande des explications. La réponse est un amalgame alambiqué et spécieux d’énigmatiques dispositions légales et réglementaires « sur le plan mondial « ainsi que de risques potentiels liés à ce versement ! Quel risque ? Celui d’être réprimandé par la place financière américaine ? Cette pusillanimité est accompagnée d’une déclaration hypocrite que leur décision n’est , en aucun cas ,liée à une quelconque motivation politique. Comment ma banque et beaucoup d’autres grandes banques suisses peuvent-elles s’avilir au point de refuser un transfert d’un don humanitaire à une association suisse reconnue et certifiée . Comment nos instances fédérales tolèrent-elles de telles entraves ? L’honneur, l’indépendance et la neutralité ont-ils encore un sens ?
Daniel Fortis
1231 Conches Genève, le 17 février 2021
Les pays riches attendent désespérément la livraison de leurs commandes de vaccins. En position de force, les laboratoires font une pernicieuse rétention de ceux-ci prétextant une réorganisation des sites de production . Comment n’ont-ils pas anticipé la logistique ? Comme ces pétroliers qui modulent leur vitesse en fonction du cours du baril, ils exercent un chantage et exigent la révision de leurs contrats pour maximaliser leurs profits. Ils prétextent que leurs clients vaccinent 6 personnes par flacon au lieu de 5 personnes ! Ce sont des pratiques de voyous. Depuis le début de la pandémie, ils ont leur business-plan pour promouvoir le vaccin. Leur désintérêt et le dénigrement de toute autre approche thérapeutique sont révélateurs. Après une certification précipitée du vaccin , ils nous ont imposé de les libérer de toutes responsabilités. Nos autorités sanitaires ont accepté leur racket et renoncé délibérément à étudier l’efficacité d’autres vaccins russes ou chinois. Un climat anxiogène a été entretenu dans les médias avec des déclarations alarmantes et un matraquage sans nuance de chiffres . Sans parler de complot, on ne peut que constater que les grands gagnants de cette pandémie sont les Pharmas, les GAFAM et la Finance. Ils sont en train d’étendre leur pouvoir et nous imposer « leur société ». En 1932 , Aldous Huxley dans « Le meilleur des mondes » décrivait l’oligarchie des Alphas qui manipulait , dans l’ombre et l’anonymat , les gouvernements. Il avait anticipé l’avènement actuel de cette nouvelle dictature numérique et financière. Peut-on encore en douter quand celle-ci parvient à censurer sans base légale le président en exercice des Etats-Unis après lui avoir permis pendant quatre ans de propager des mensonges ? NOS DEMOCRATIES SONT EN DANGER.
Daniel Fortis
Ingénieur EPFZ- SIA
1231 Conches Genève, le 26 janvier 2021
Une question est sur toutes les lèvres « Vaccin ou pas vaccin ? » . Nous sommes appelés à prendre position sur un sujet que personne ne maîtrise. Après l’errance et la cacophonie des autorités sanitaires depuis une année, nos dirigeants nous présentent le vaccin comme le nouveau Messie. Pourtant, les fabricants du vaccin sont dans l’incapacité de répondre à des questions légitimes comme la durée et la contamination et ils ne maîtrisent pas l’impact à long terme sur notre système de défense naturelle. Pour se protéger , ils font signer une décharge à leurs commanditaires et préconisent aux vaccinés de continuer les gestes barrières ! Malgré tous ces doutes, les pro-vaccins exultent. Les médias leur donnent une audience disproportionnée. Les anti-vaccins sont traités de complotistes et ostracisés. Une dictature sanitaire est en train de se mettre en place . Pour éliminer les récalcitrants, une arme fatale est brandie, le passeport vaccinal pour voyager, pour aller au spectacle, pour accéder à un emploi ou , pire, pour être soigné dans un hôpital publique. Sommes-nous encore en démocratie ou sommes-nous dans la société décrite par Georges Orwell dans « 1984 « ? La doxa pro-vaccin écarte toute réponse nuancée qui mettrait en balance le risque et le bénéfice. La vaccination devrait être proposée selon l’âge , la fragilité et l’espérance résiduelle de vie. Il est évident que les personnes de plus de 80 ans devraient être vaccinées. Celles de plus de 70 ans fortement encouragées et , à partir de 60 ans , le vaccin doit seulement être proposé. Au-delà, le rapport bénéfice- risque s’inverse et la vaccination des plus jeunes devient irresponsable. L’obsession de tout vouloir maîtriser nous égare , bouleverse nos valeurs et nous fait perdre le bon sens. L’humanité a toujours été confrontée épisodiquement aux éruptions volcaniques, aux tremblements de terre, aux météorites et … aux pandémies . Ces phénomènes obéissent à une Ordonnance qui nous échappe. Nous n’y pouvons rien.
Daniel Fortis , Ingénieur EPFZ-SIA
1231 Conches Genève , le 3 janvier 2021
Il y a une année, Trump s’acheminait vers une tranquille réélection. Nous avons été nombreux à refuser cette dramatique issue .Cependant notre engagement s’avérait insuffisant. Le personnage monolithique et égocentrique de Trump fascinait une majorité d’Américains. L’embellie économique ( surtout pour les plus riches) les incitait à fermer les yeux sur ce menteur compulsif et ce psychopathe enfermé dans son monde de certitudes et privé de toute empathie.
Nous nous acheminions vers le cauchemar d’un mandat supplémentaire de Donald Trump . Les gouvernements de la planète se résignaient. La jeunesse fataliste se tournait vers le mirage du numérique. La finance , dans son obsession de croissance, de productivité et de rentabilité, se réjouissait. Les religions étaient soit passives soit complices des outrances du personnage. Seul un événement extraordinaire pouvait influencer le destin et éviter un naufrage planétaire. Une pandémie. Par son ampleur, elle a mis en évidence la gestion délirante , erratique et dévastatrice du président américain. Les Américains ont enfin ouvert les yeux . Par leur vote , ils ont fermé la parenthèse du sinistre mandat présidentiel de Trump. Nous avons payé chèrement la leçon de cette pandémie. Cependant , si un monde meilleur émergeait, cette épreuve n’aura pas été vaine.
Daniel Fortis
1231 Conches Genève , le 9 novembre 2020
Suite à l’effroyable meurtre d’un enseignant, certains ont appelé à afficher les caricatures de Mahomet sur les murs de toutes les écoles françaises . Cette réaction au nom d’une soi-disant liberté d’expression serait dévastatrice. Comment peut-on parler d’expression alors que le message livré par ces dessins n’est qu’un message provocateur humiliant et vulgaire ? Comment peut-on présenter ces caricatures comme l’expression d’un courage alors qu’elles ont été publiées et republiées dans un but vénal ? Les manifestations légitimes contre la barbarie et l’obscurantisme ne doivent pas occulter la nécessité de redéfinir la laïcité à l’école et de répondre à certaines questions. Comment peut-on amener des élèves à devenir des citoyens en présentant des images qui humilient et dénigrent leurs camarades de classe? Comment un enseignant , attaché aux principes de laïcité , peut-il proposer aux élèves musulmans de quitter la classe pour présenter ces caricatures ? Cette discrimination amène ceux-ci à penser qu’ils sont immatures. Dès lors, comment peut-on s’étonner des sentiments anti-français de certains ? En réaction à ce drame, le gouvernement perd le sens de la proportionnalité en fermant des mosquées, en interdisant jusqu’à des associations pro-palestiniennes ( où est la liberté d’expression ?) et en envisageant la prohibition du port du voile. La justice s’emballe aussi en mettant en garde à vue pêle-mêle , cinq élèves mineurs , des parents d’élèves plaignants et une dizaine de personnes. Sans preuve, ils sont tous traités de terroristes et livrés à la vindicte populaire. L’immense émotion suscitée par l’abominable crime commis par un psychopathe ne peut pas légitimer une croisade contre les Musulmans bafouant tous les droits fondamentaux.
Daniel Fortis Genève , le 20 octobre 2020
Après le calamiteux débat avec Joe Biden, Donald Trump a pu observer que le socle de son électorat composé de fanatiques vociférants et armés stagnait voire s’affaiblissait . Il s’est aussi aperçu que Wall Street n’avait plus de marge pour gonfler artificiellement les indices d’une économie dévastée et que le vaccin-miracle ne pourra pas le sauver si la FDA ne cédait pas aux pressions pour une validation prématurée. La perspective de sa défaite se précise.
Le mot « défaite « n’étant pas dans le logiciel mental de Trump, il se prépare à contester le résultat de l’élection en nommant une juge « à ses ordres « et demande aussi à sa milice armée, « les Proud Boys » de se tenir prête à agir….!!!
Avant de faire un tel outrage à la démocratie, il tente, aujourd’hui, d’exploiter une sournoise manœuvre de diversion. Ce menteur compulsif, ne serait-il pas capable de feindre une contamination au coronavirus pour endosser le rôle de Superman triomphant du Mal ? Il est aisé de monter un tel scénario avec une information contradictoire complètement verrouillée par son médecin privé, par ses proches et par une prise en charge dans un hôpital militaire. L’hypothèse d’une manipulation parait d’autant plus vraisemblable que son rétablissement a été incroyablement court alors que de nombreux médecins redoutaient une évolution inquiétante.
Dans cette délétère campagne électorale, il reste cependant une lueur d’espoir. Lors de la campagne présidentielle de 2016, l’ignoble Donald Trump avait méchamment ironisé sur les défaillances d’ Hillary Clinton fragilisée par une pneumonie. Dans des circonstances actuelles analogues, Joe Biden, quant à lui, a immédiatement exprimé des vœux de prompt rétablissement à son adversaire. Avec lui , les Etats-Unis peuvent retrouver une respectabilité . MAKE AMERICA RESPECTABLE AGAIN.
Daniel Fortis
1231 Conches Genève , le 4 octobre 2020
Sous le titre « La paix pour la paix « (TdG du 18 septembre) , un courrier des lecteurs sanctifie le président Donald Trump qui a amené deux Etats arabes du Moyen-Orient à signer un accord diplomatique et commercial avec Israël. Le royaume de Bahreïn et les Emirats arabes unis, créés artificiellement en 1971 par les Anglais, sont des mini-Etats immensément riches . Ils ont une population de seulement 2 millions de personnes inféodées à l’économie occidentale et de 10 millions de travailleurs étrangers dont une partie est exploitée de façon scandaleuse. Dans ces conditions, que représente un accord avec de tels pays qui ne sont ni légitimes ni démocratiques ? Pourtant le rédacteur du courrier ne craint pas de parler de pseudo –miracle réalisé par Donald Trump . Il considère que celui-ci mérite une reconnaissance planétaire et une place dans l’Histoire avec un grand H . Il conclut, qu’avec lui , une nouvelle ère de joie et d’optimisme revivifiera la planète !!!. Abasourdis par de tels propos, je conseille à cet admirateur de déposer la candidature de Trump pour le prix Nobel de la paix et de l’environnement. L’histoire récente nous rappelle aussi que la majorité des Allemands considérait Hitler comme le messie avec son slogan « Deutschland über alles ». Aujourd’hui , pour près d’un américain sur deux , Trump est le nouveau Messie avec son obsession de « America first « . Ce messianisme primaire fait froid dans le dos. Il pourrait être à l’origine de la réélection, le 3 novembre, d’un vulgaire et dangereux pyromane à la tête d’un pays qui se prétend être le gendarme du monde. La planète rentrerait alors dans une ère de glaciation des relations et des valeurs humaines sur fond d’enfer climatique et environnemental.
Daniel Fortis
1231 Conches Genève, le 21 septembre 2020