Dans une basilique Saint-Pierre déserte, le pape François a prononcé ( plutôt lu ) sa bénédiction sans jamais lever les yeux sur son auditoire de plus d’un milliards de téléspectateurs. Des paroles convenues , sans souffle et sans inspiration divine. Un pape vieillissant qui n’avait plus sa ferveur réformatrice du début comme si le conclave l’avait obligé à tempérer sa radicalité autour des valeurs fondamentales enseignées par le Christ . J’espérais entendre des propos à la hauteur du tsunami qui bouleverse toutes nos valeurs et nos pratiques . J’attendais un constat sur notre arrogance passée et notre total désarroi actuel. J’attendais des paroles d’espoir et une ligne directrice pour renaître de nos erreurs . J’attendais un message d’humilité face aux forces de la Nature . J’attendais une solidarité qui transcendent toutes les diversités religieuses, culturelles et sociales . C’est dans l’épreuve qu’une institution trouve sa grandeur. Celle de l’église n’a pas su trouver l’inspiration divine pour guider son peuple vers un monde nouveau et meilleur.
Daniel Fortis
1231 Conches Genève , le 13 avril 2020