Le conseil fédéral, par la voix de M. Pascal COUCHEPIN, a déjugé l’initiative de Mme CALMY-REY de proposer l’organisation d’une réunion de la dernière chance pour éviter la guerre programmée par les Etats-Unis.
Notre gouvernement n’a pas craint de rompre avec notre tradition de bons offices pour le dialogue et la paix. Il a eu peur d’indisposer les « maîtres du monde » qui ont déjà renoncé à toutes solutions qui les priveraient de leur guerre.
Comme la plupart des gouvernements européens, il a lâchement abdiqué devant le diktat américain et rejoint la coalition mondialiste de l’axe du bien pour ne pas manquer d' »aller à la soupe » du pétrole irakien.
Cependant, malgré les déclarations des caniches – Blair-Aznar-Berlusconi, les peuples des différents pays européens ne sont pas dupes du matraquage, de la désinformation et des mensonges. Très majoritairement ils refusent cette parodie de justice et condamnent l’ignominie de cette « guerre » impérialiste. Devant les urnes, ils risquent de sanctionner tous les mondialistes de la finance, des armes et du pétrole.
La « vieille Europe » ironisée par RUMSFELD fera valoir la richesse de ses cultures, de son histoire, de son humanisme et aussi de ses différences. Elle trouvera une identité commune dans le refus du délire manichéen, militaire et matérialiste des Etats-Unis.
Le 15 février, journée mondiale contre la guerre, permet d’espérer une prise de conscience de nos dirigeants sur la nécessité de proposer une autre vision du monde.