Durban II : des questions en suspens.
La suppression de toutes mentions à Israël dans le texte final de la conférence n’aura pas suffit à éviter le boycott et les atermoiements ridicules des pays européens. Il aura fallu les propos explosifs d’Ahmadinejad sur le racisme du gouvernement israélien pour justifier à posteriori leur désistement. Parmi tous les propos outranciers et scandaleux du président iranien, son dernier discours était le moins inaceptable. En effet, le gouvernement israélien, n’établit-il pas un statut de citoyenneté discriminatoire envers les Arabes ?. Ne pratique-t-il pas une politique d’expulsion, de colonisation et d’annexion au détriment des Palestiniens ? Ne confisque t-il pas un droit fondamental en s’opposant à la création d’un Etat palestinien ? N’abrite-t-il pas un ministre des Affaires Etrangères qui prêche l’expulsion des Arabes et l’avènement du Grand Israël ethniquement pur ? Ces questions sensibles méritent des réponses. Et ce n’est pas le départ théâtral des représentants occidentaux durant le discours d’Ahmadinejad, ni l’humiliation de la Suisse par le rappel de l’ambassadeur israélien qui éluderont ces questions