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L’acharnement contre Djokovic

Après une lamentable saga, les autorités australiennes ont finalement expulsé Djokovic comme un criminel. Le plus grand joueur de tennis de tous les temps ne disputera pas le grand Chelem qui aurait pu consacrer sa suprématie. En homme libre, il a assumé son choix de ne pas être vacciné. C’est la réaction d’un être malmené, critiqué mais fier. Jeune, il a vécu le bombardement de son pays par l’OTAN et a souffert des calomnies des médias occidentaux sur la Serbie. Sur les courts, il a toujours joué devant des publics hostiles. Comment ne pas être révolté ? C’est une personnalité avec ses qualités et ses défauts, avec ses convictions et ses erreurs et avec ses positions personnelles fortes. Il ne ressemble pas à Federer. Le chouchou des sponsors. L’image du gendre idéal. La personnalité consensuelle et médiatique qui fait l’unanimité. Djokovic ne peut compter que sur son talent, son travail acharné et sa force de caractère. En l’absence de loi constitutionnelle obligeant à la vaccination, il est devenu le mouton noir qui ose résister à l’hystérie vaccinale. Cependant l’histoire des pandémies nous enseigne que la Nature a toujours eu le dernier mot. L’Homme avec son obsession des vaccins à répétition  (qui risquent d’altérer nos défenses naturelles) est impuissant face à la déferlante Omicron hors de contrôle. Comme dans les autres pandémies, l’apparition d’un variant moins virulent nous mènera naturellement à l’immunité collective et nous délivrera de l’affreuse perspective de nous faire vacciner tous les trois mois. L’acharnement actuel contre Djokovic nous paraitra alors disproportionné et minable.

N.B. Je suis pro-vaccin selon le critère du bénéfice-risque.

Daniel Fortis

1231 Conches                                                                                           Genève, le 16 janvier 2022

Le tribunal de la Honte

Le tribunal de la Honte

Les explications pitoyables du Tribunal de la Haye sur la mort de M. Slobodan MILOSEVIC jettent un discrédit total sur cette arrogante « justice » d’inspiration anglo-saxonne. Suicide, crise cardiaque ou empoisonnement à choix. Une chose est sûre : la mort est due à « un arrêt cardiaque» dixit Carla del Ponte ( des fois qu’il serait mort d’une entorse à la cheville ). Une autre chose est sûre : le tribunal lui a refusé des soins. Cela s’appelle un assassinat passif. De toutes les façons, ce tribunal instrumentalisé et inféodé aux Etats-Unis l’avait déjà inéluctablement condamné et ses milles cinq cent fonctionnaires étaient en service commandé pour instruire uniquement à charge le bouc émissaire de la tragédie yougoslave et justifier la guerre du Kosovo dirigé depuis peu par un ancien terroriste de U.C.K. !!!

Après avoir été élu démocratiquement à la tête de la Serbie, M. MILOSEVIC aura été broyé par l’Histoire. La chute du mur de Berlin a marqué la fin du communisme. L’Occident triomphant n’a pas pu tolérer que le modèle yougoslave perdure et a ouvert la boîte de Pandore en encourageant les indépendantistes et en ravivant les haines. Pour s’être opposé au démantèlement irresponsable de son pays, il a été diabolisé et accusé de génocide et d’épuration ethnique. Où sont les génocides ? Où est l’épuration ethnique ? si ce n’est l’exode des Serbes de Croatie (200.000 personnes) et du Kosovo ( 200.000 personnes) sous les yeux bienveillants des soldats de l’OTAN. Le tribunal, pour soutenir l’accusation de génocide , en est réduit à s’accrocher aux obscures événements de Srebreniza.

Le tribunal, par la voix de sa présidente Carla del Ponte, regrette de ne plus pouvoir le juger . Quelle hypocrisie !!! Cette mort évitera à ce tribunal l’enlisement et le ridicule et MILOSEVIC restera ,dans la conscience publique ,un bourreau et une brute sanguinaire. Les médias occidentaux ne feront jamais leur autocritique sur les énormes mensonges qu’ils ont distillés quotidiennement pendant l’intervention au Kosovo. Une page d’histoire va se tourner sans que la Vérité ne soit faite.

En Irak aussi, les protagonistes de l’effroyable, de l’irresponsable et de l’imbécile croisade des forces du « Bien » souhaitent secrètement qu’un « arrêt cardiaque » interrompe le procès de Saddam HUSSEIN qui ne pourrait que mettre en évidence la manipulation, les mensonges et le cynisme.

Un homme seul

Seul devant une procureur hystérique, seul devant des juges partiaux, seul devant mille cinq cents fonctionnaires à l’affût de n’importe quel témoignage accablant, seul devant un tribunal inféodé à l’OTAN, un homme se défend.

Seul devant l’Histoire qui a déjà condamné tous les dirigeants communistes, seul devant la responsabilité de la tragédie yougoslave, seul devant son peuple humilié qui, après l’avoir élu trois fois, l’a livré contre des dollars, un homme justifie ses actions.

Seul devant des accusations délirantes, seul devant des médias qui l’ont diabolisé, un homme se bat contre la désinformation, les mensonges et la pensée unique.

Ce procès ressemble à ceux que le régime stalinien faisait aux opposants à la pensée unique de l’époque, le communisme.

Avec son monolithisme et son entêtement M. Slobodan Milosevic se bat contre son inéluctable condamnation comme il l’avait fait contre le démantèlement irresponsable de la Yougoslavie fomenté par l’Occident. Son combat courageux et désespéré n’est pourtant pas vain. Les médias commencent à nuancer leur propos sur le bien-fondé de la « croisade » du Bien contre le Mal de la communauté internationale et ouvrent leurs yeux sur la brutalité unilatérale de l’OTAN et les résultats dérisoires pour la paix dans cette région meurtrie.

Lorsque M. Slobodan Milosevic a appris que trois procès distincts allaient être intentés contre lui, il a dit  » trois mensonges ne font pas une vérité « . Il s’est certainement trompé car une vérité inattendue surgira transformant l’accusateur en accusé et l’accusé en accusateur.

Le prix d’une vie

Le 30 mars 1999, un père de famille de 40 ans installé en Suisse depuis 1982, de nationalité serbe, participe à une manifestation pour protester contre les bombardements de son pays par les forces de l’OTAN. De retour de cette manifestation un groupe d’Albanais du KOSOVO l’agresse et le tue d’un coup … de tournevis dans le cœur!!!

 

Le 17 février 2000, la Cour Correctionnelle rend son verdict à l’encontre de trois Kosovars soupçonnés de ce meurtre : un acquittement pour le plus jeune, et trois ans d’emprisonnement pour les deux autres!!! Comment ne peut-on pas être choqué par ce jugement? Soit, les preuves de leur culpabilité sont insuffisantes et ils doivent être acquittés en vertu du principe que le doute profite à l’accusé, soit, selon toute vraisemblance, leurs implications sont établies, alors la sentence est révoltante. La barbarie de cet acte et l’attitude arrogante, ricaneuse et insultante des accusés durant le procès, auraient mérité une sanction exemplaire. Mais, peut-être, la vie d’un Serbe ne vaut-elle pas plus de trois ans d’enfermement!!!

 

Notre justice et notre opinion publique sont encore aujourd’hui marquées par la diabolisation des Serbes par les médias occidentaux. Celles-ci ont, pendant tout le conflit des Balkans, manipulé l’information pour satisfaire à la pensée unique imposée par les Etats-Unis: les gentils KOSOVARS et les méchants SERBES.

 

Et pourtant, la vision désolante de l’actuel KOSOVO « libéré », après l’ingérence arrogante et dramatique de l’Occident, devrait nous guérir de ce manichéisme primaire. Nous en sommes loin !

 

Comment comprendre le quasi-silence de nos médias et notre indifférence face aux centaines voir millier d’assassinats de Serbes par les milices albanaises ?

 

Comment comprendre, après la surmédiatisation du sort des réfugiés kosovars pendant la guerre, le désintérêt de nos médias et la passivité de nos organisations humanitaires devant le sort dramatique des cinq cent mille réfugiés serbes « épuré ethniquement » de Croatie et du KOSOVO ?

 

Quant à la communauté serbe de notre pays, elle se sent une fois de plus, blessée et humiliée par le prix que notre justice accorde à la vie d’un Serbe.

 

Puisse, un jour, l’Histoire redonner l’honneur au peuple serbe !

Le « triomphe » de la pax americana

Reniant sa Constitution, le gouvernement serbe a livré M. MILOSEVIC, à la sauvette et in extrémis, à un tribunal entièrement inféodé aux Etats-Unis et à leurs valets européens. Il cède ainsi aux chantages économiques de ceux qui ont dévasté la Serbie et le Kosovo. La découverte récente et très opportune de soi-disant charnier et, surtout, la prime de quatre milliards de dollars promis au peuple serbe balaieront les derniers scrupules. La « justice » occidentale triomphe au prix d’un chantage pitoyable.

Certes, M. MILOSEVIC est un sombre personnage, entêté, borné qui n’inspire aucune sympathie. Certes, il s’est rendu coupable d’avoir couvert une répression sanglante des indépendantistes, comme l’on fait, auparavant à une plus grande échelle, les Français en Algérie, les Américains au Vietnam, les Russes en Tchéchénie et les Chinois au Tibet. Il est intéressant de constater que la réprobation de ces actes est inversement proportionnelle à la puissance de ceux qui les commettent.

Cet acharnement à sa condamnation préprogrammée s’explique par la volonté obsessionnelle de justifier, à tout prix, l’absurdité de l’intervention de l’OCCIDENT dans les Balkans ( le diktat de Rambouillet, le pseudo-génocide, les dommages collatéraux, l’écrasement et la destruction de la Serbie et du Kosovo, l’uranium appauvri, les assassinats et l’expulsion des Serbes du KOSOVO ).

Cette arrestation sert aussi à sauver la face devant le fiasco de la « pacification » de l’Occident et la totale errance de la politique occidentale dans les événements actuels en Macédoine. L’Occident en est réduit à trouver un bouc émissaire à la tragédie yougoslave alors qu’il est directement responsable du démantèlement de la Yougoslavie et de son embrasement.

L’honneur serbe n’a pas tenu devant une « carotte » de quatre milliards de dollars. Les Serbes rejoignent ainsi la « grande » civilisation occidentale de l’argent. L’économie occidentale, quant à elle, bénéficiera, en retour, de l’arrivée de dix millions de nouveaux consommateurs dociles qui oublieront que l’ensemble des médias occidentaux les avaient traités de barbares sanguinaires

La leçon de TIMISOARA n’a pas été retenue

Les dernières déclarations de M. KOUCHNER, administrateur de l’ONU au KOSOVO, sont révélatrices des manipulations auxquelles les opinions publiques occidentales sont encore victimes dans la présentation des événements du KOSOVO. Le chiffre de onze mille « victimes de la répression serbe » de M. KOUCHNER a été démenti par le Tribunal pénal international qui a recensé à ce jour 340 victimes avérées de massacres.

Sans vouloir minimiser ou relativiser l’atrocité de ces actes qui doivent recevoir le plus sévère châtiment, il est important de dénoncer le manque d’objectivité et de rigueur ainsi que le parti-pris des médias occidentaux dans la couverture des événements du KOSOVO.

En effet, lors des premiers jours des frappes de l’Otan, tous les journaux télévisés faisaient état d’un génocide organisé. Lors d’un journal télévisé de TF1, le mot « génocide » a été prononcé à douze reprises. Le téléspectateur était tout à fait fondé à penser que le nombre de victimes ne pouvait être que de plusieurs centaines de milliers de victimes comme au RWANDA ou au CAMBODGE. Durant les frappes de l’OTAN, les médias occidentaux ont distillé quotidiennement des « témoignages dits-concordant ! » de réfugiés faisant, eux aussi, état de génocide planifié.

Nous comprenons bien que l’intervention de l’OTAN n’était justifiée et comprise de l’opinion publique que si les médias démontraient en permanence et par tous les moyens que ce « génocide » se passait sous leurs yeux. Les faits démontrent heureusement qu’il n’y a pas eu de génocide et que les crimes perpétrés, non seulement par les paramilitaires serbes mais par les milices albanaise, s’inscrivent dans le cadre d’une guerre civile exacerbée par l’ingérence « humanitaire » de l’Occident qui a fait deux mille victimes assimilées à des « dommages collatéraux ».

Les médias occidentaux, pour retrouver leur crédibilité, devraient avoir le courage d’analyser et de reconnaître leur dérive et surtout leur allégeance à la pensée unique que les Etats-Unis ont imposée à l’Europe.

L’attitude arrogante des chefs d’Etat européen et américain lors de la dernière conférence de paix à SARAJEVO symbolise le triomphe du BIEN sur le MAL. Cette vision manichéenne et moyenâgeuse a permis l’écrasement impitoyable de la Serbie, sa mise au banc des nations, et l’épuration de sa présence au KOSOVO

Cependant, chaque jour, des faits nouveaux nous font avoir une autre lecture des événements qui, souhaitons-le, fera triompher l’objectivité et la raison.

La Guerre des Balkans

C’est le triomphe des armes,
C’est le triomphe de l’impérialisme occidental,
C’est le triomphe du « Bien sur le Mal »,
C’est le triomphe de l’arrogance,
C’est le triomphe de la pensée unique,
C’est le triomphe du nouvel ordre mondial.

 

C’est l’asservissement des médias,
C’est l’asservissement des tribunaux.

 

C’est la manipulation de l’information,
C’est la manipulation de l’opinion publique,
C’est la manipulation des consciences.

C’est aussi l’avènement d’un monde

où les peuples sont transformés en une masse d’individus indifférenciés, sans identité, sans histoire et sans culture.

où la pensée unique est imposée par le matraquage audiovisuel et la diabolisation de la pensée « politiquement incorrecte ».

où les Hommes, otages des marchés financiers, sont transformés par abrutissement en consommateurs dociles et interchangeables dans une société soumise aux seules lois économiques.