Archives mensuelles : novembre 2010

L enfer fiscal

L’enfer fiscal : l’outrance comme argument

  

  

Les partis de l’Entente combattent l’harmonisation fiscale en Suisse avec un matraquage d’encarts publicitaires. Leur slogan « Non à l’Enfer fiscal » est pathétiquement outrancier et mensonger. Il est révélateur de leur désarroi à trouver des arguments pour défendre une concurrence fiscale sans limite.Celle-ci pénalise dramatiquement les cantons comme Genève qui assurent le fonctionnement d’hôpitaux, d’universités et d’institutions internationales. Quant aux cantons « boîte aux lettres » qui ne subventionnent que les géraniums au balcon de leurs citoyens, ils reçoivent une manne surabondante de leurs riches contribuables. Cela engendre une spirale de dumping fiscal qui s’autoalimente avec la venue toujours plus importante d’évadés fiscaux. Pendant ce temps, les cantons qui supportent de lourdes charges publiques deviennent exsangues et doivent choisir entre l’augmentation de leurs impôts ou l’abandon des programmes d’utilité publique. Ce scénario catastrophique est aggravé par la ghettoïsation des Riches et des Pauvres, la déchirure du tissu social et l’abandon du principe de solidarité. Nous pourrons, à ce moment là, parler d’Enfer Social

ALERTE, ils reviennent

ALERTE, ils reviennent

 

  

Aux Etats-Unis, le spectre du retour des ultraconservateurs ressurgit dans les prochaines élections à mi-mandat. Les Tea Party, émanation d’un populisme primaire, rassemblent les nostalgiques de BUSH, les illuminés de Dieu, les obsédés de la gâchette, les va-t-en-guerre, les fiscalophobes, les homophobes, les islamophobes, les maccarthystes, les créationnistes et les racistes.

 

Lors de ces réunions, des femmes dont la virulence est inversément proportionnelle à leur quotien intellectuel haranguent des foules débiles et attaquent le président en des termes haineux et racistes.

 

Ces mouvements sont soutenus par le milieu ultralibéral de la finance viscéralement allergique à toute fiscalité et aides sociales.

 

Ces ultralibéraux, décrédibilisés par la crise financière dont ils étaient directement responsables, n’avaient pas pu s’opposer en 2008 à l’élection de Barack OBAMA. Aujourd’hui, après seulement une année de « purgatoire » ils recommencent à engranger des milliards. Ragaillardis et arrogants, ils investissent et noyautent la politique américaine pour combattre leur président et défendre leurs privilèges.

 

Les citoyens américains, menacés de récidive bushiste, doivent réagir pour épargner à la planète une nouvelle catastrophe.