Une nouvelle étape a été franchie dans la dictature sanitaire. La police néerlandaise a procédé à des tirs de sommation à balles réelles contre des personnes qui manifestaient contre les restrictions et les certificats sanitaires. Vers quelle société va-t-on ? Quelle place pour la liberté ? Celle des vaccinocrates qui accusent les réfractaires d’attenter à leur liberté de retrouver la vie d’avant ou celle des vaccinosceptiques qui évoquent une atteinte fondamentale à leur liberté de choix ? Comment départager les deux camps ? LA PROPORTIONALITE. Les mesures doivent être proportionnelles au danger. Par exemple, nous acceptons raisonnablement une limitation à 120 km/heure sur nos autoroutes au nom de la sécurité. Cependant cette vitesse reste responsable d’un certain nombre de morts. Des experts peuvent démontrer qu’une limitation à 90 km/heure épargnerait plus de vies. Pourtant, sommes-nous prêts à rouler à 90 km/heure sur les autoroutes ? Certainement pas. La sagesse du peuple tient compte de la notion de proportionnalité entre risques et bénéfices. Il en est de même pour les lois anti-Covid. Alors que nous nous approchons chaque jour d’une létalité comparable à celle d’une grippe saisonnière, que de nouveaux traitements sont enfin validés et que nos hôpitaux ne sont pas surchargés, notre gouvernement cède à l’hystérie sécuritaire générale en présentant sélectivement et uniquement des chiffres anxiogènes. Contre toute logique et proportionnalité, il veut inscrire dans le marbre des dispositions législatives pour retrouver une soit-disant normalité. Quelle normalité ? Celle du fichage, du traçage, de l’obligation vaccinale et, pire, celle des tirs de sommation ? A quelques jours de la votation du 28 novembre, il est encore temps de dire NON.
NB. Je suis vacciné et je recommande une vaccination raisonnable qui épargne les jeunes.
Daniel Fortis
1231 Conches Genève, le 21 novembre 2021