Archives de catégorie : Terrorisme

Terreur sur Genève: discrète libération.

Le 10 décembre 2015, Genève était tétanisée par une menace terroriste. Une photo floutée de quatre inconnus ( qui le sont restés) avait été envoyée par des services secrets américains pour informer les autorités suisses de l’imminence d’un attentat. Un état d’urgence avait été immédiatement instauré et tous les musulmans étaient devenus des terroristes potentiels. Dans ce climat de peur, deux Syriens avaient été arrêtés et détenus pendant quarante-cinq jours. Leur voiture, immobilisée sur la route de Thonon à la suite d’une crevaison, avait attiré l’attention de la police qui avait déclaré avoir trouvé des « traces » d’explosifs. Toutes les chaînes de télévision avaient alors fait leurs titres avec « Menace terroriste à Genève, deux arrestations « . Aujourd’hui, comme le dahu, personne n’a vu les quatre terroristes de la photo ni les explosifs des deux Syriens. Leur libération a donc eu lieu, dans la plus grande discrétion, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. Existe-t-il encore des personnes qui doutent de la manipulation planétaire du management de la terreur ? Pour ceux qui doutent encore, réveillez-vous ! Demain, il sera trop tard. Le nouvel ordre mondial nous aura privés de toutes nos libertés au prétexte de nous protéger.
Daniel Fortis
1231 Conches

Les formes diverses des complots

Devant la persistance du doute des citoyens, les médias multiplient les émissions sur les théories du complot pour les diaboliser. De façon incompréhensible, aucun dissident n’est invité au prétexte que leurs thèses sont dangereuses pour l’ordre publique ! Les journalistes se prêtent à un simulacre de recherche de vérité et, avec un amalgame de théories saugrenues, ils ironisent, décrédibilisent et condamnent toutes les théories sans aucune analyse. Le vrai journalisme n’a pas peur de donner la parole aux contestataires et leur permet d’expliquer les formes diverses que peuvent prendre les complots. La scénarisation des événements, l’infiltration de groupes, le truquage des enquêtes et des expertises, le matraquage médiatique et l’ instrumentalisation politique peuvent en être les composants. Les complots de l’administration américaine avec le mensonge des armes de destruction massive irakiennes et celui du massacre des nouveaux-nés koweitiens en 1990 en sont des exemples. Mais les complots peuvent aussi comporter que partiellement ces composants. Les attentats déjoués résultent la plupart du temps d’un complot consistant à infiltrer un réseau, suggérer et faciliter l’organisation de l’attentat et arrêter les terroristes. Ils peuvent être aussi minimalistes en laissant se réaliser des événements pour ensuite les instrumentaliser ( Pearl-Habour et le 11 septembre). La complexité, la sophistication et la subtilité de ces scénarios issus des services secrets sont ignorées pour ne laisser la place qu’à la diabolisation de tous ces « dangereux » complotistes qui osent contester la pensée unique.
Daniel Fortis
1231 Conches

Les dérives de l’état d’urgence

Le 7 janvier, Tarek Belgacem a été abattu à bout portant par deux policiers devant le commissariat de la Goutte-d’or à Paris. La police a livré sa version : un individu brandissant un couteau de boucher a agressé deux policiers en hurlant « Allah Akbar ». Cette version est cependant en complète contradiction avec trois témoignages précis de riverains qui n’ont pas vu d’armes et qui n’ont pas relevé d’agressivité ni de cris. Les médias ont rapidement marginalisé ces témoignages et ont matraqué la version de la légitime défense en diffusant la photo du corps du « terroriste » avec, en incrustation dans l’angle, l’image floutée d’un couteau. L’alignement des médias à la version de la police s’aggrave quand la plainte pour homicide déposée par le père de la victime est passée sous silence. L’évidente et dramatique perte de sang-froid des policiers est la conséquence délétère de l’état d’urgence qui vise les Musulmans et qui exonère les forces de l’ordre de proportionner leurs actions aux circonstances. La justice française aura-t-elle le courage de dénoncer ces dérives sécuritaires et de condamner la falsification des faits ?

Daniel Fortis
1231 Conches

Les théories du complot ont la vie dure

Votre journal ( TdG du 16 et 17 janvier) consacre cinq pages aux théories du complot. Douze théories sont caricaturées en quelques lignes. Déclarées comme spécieuses, vos journalistes les tournent en dérision en ignorant tout de leur fondement, de leur complexité et de l’argumentation objective des faits. Ils se lancent dans une étude psychologique des complotistes victimes de radicalisation par internet. Dans le cadre des attentats du 11 septembre 2001, ils auraient de la peine à démontrer la déviance complotiste de plus de deux mille bureaux d’ingénieurs et d’architectes américains dont la compétence est évidente. Ceux-ci ont tous signé un manifeste rejetant les conclusions incohérentes de l’enquête de l’administration américaine au motif qu’elle bafoue les plus élémentaires lois de la physique, de la statique, de la dynamique et de la chimie et réclament l’ouverture d’une enquête indépendante. Ils sont dès lors marginalisés et contraints de se défendre d’être négationnistes, antisémites, islamistes, fascistes ou communistes et d’expliquer leur déviance complotiste. La réponse est pourtant simple. L’histoire récente est pleine de mensonges à l’origine de complots avérés. L’incendie du Reichstag, le massacre de Katyn, le charnier de Timisoara, les moines de Tibhirine, l’assassinat d’Arafat, le massacre des bébés koweitiens et, enfin, les armes de destruction massive en Irak. Les mensonges à l’origine de ces complots sont accompagnés d’une instrumentalisation médiatique et politique avec des sondages, des micros-trottoirs, des statistiques et des expertises tendancieuses. Le matraquage du mensonge permet d’en faire une vérité. Napoléon Bonaparte disait que « L’Histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d’accord ». La vérité est cependant tenace et ceux qui la réclament ne sont pas prêts de se taire.
Daniel Fortis
1231 Conches

Un suicide très discret

A son grand soulagement, la justice française n’aura pas à se prononcer sur l’ »attentat » du 26 juin en Isère. Les médias nous ont appris discrètement la veille de Noël, dans un entrefilet, que son « auteur », Yassin Sahli, s’était suicidé en prison avec ses draps ou un câble électrique ( selon les versions ! ). Rappelons les faits : Un père de famille musulman, habitant avec ses trois enfants et sa femme, sans antécédent, unanimement apprécié de ses voisins, de ses proches et de son employeur, s’est levé un matin pour aller décapiter son patron ! Naturellement, la police a trouvé, à postériori, qu’il était inscrit dans son fameux fichier S et qu’il aurait été mystérieusement radicalisé en quelques mois. Les médias, sans émettre le moindre doute, relaient la version officielle. Pourtant, l’opacité de l’enquête et le suicide opportun de l’accusé devrait susciter au minimum un questionnement. Une étrange similitude lie les procédures des enquêtes sur les attentats terroristes : Bouclage et camouflage des lieux de l’attentat, mise à l’écart des journalistes, brigades d’intervention cagoulées, vidéos floutées des témoins, sélection des témoignages et éviction des témoignages dérangeants, arrestations et perquisitions des proches très médiatisées et leurs libérations très discrètes, fabrication « orientée » des biographies des terroristes et matraquage en boucle de la version officielle par l’intermédiaire des chaînes dite d’informations. Une « vérité » complétement verrouillée est ainsi livrée à l’opinion publique en misant sur la naïveté des citoyens. Il viendra cependant le temps où ceux-ci finiront par refuser leur manipulation et leur infantilisation.

Daniel Fortis
1231 Conches

L’emergence suspecte de DAECH

La coalition internationale est rentrée en guerre contre quelques dizaines de milliers d’individus affiliés à DAECH. Comment cette nébuleuse est-elle parvenue à défier la planète, alors qu’elle n’existait pas en 2013 ? Incompréhensible et surtout suspect.
Il y a deux ans, des militaires baasistes irakiens investissaient des arsenaux et se servaient d’armes avec l’inconscience ou la complaisance du gouvernement irako-américain. Armés et financés par les monarchies du Golfe, alliées de l’Occident, ils remontent tranquillement l’Euphrate, soumettent les populations, conquièrent Mossoul et son pétrole et instaurent à Raqqa un califat très structuré aux ordres de l’énigmatique el-Baghdadi.
Alors que des bombardements sur les voies de communications auraient pu stopper l’avancée de cette bande armée, empêcher l’exportation du pétrole, protéger les sites historiques et asphyxier le « monstre », les Occidentaux n’ont répliqué que par des frappes sporadiques et inefficaces .Aveuglés par leur obsession d’abattre le régime syrien , les Occidentaux ont laissé émerger DAECH, sous le regard complaisant d’Israël. Ils n’ont pas compris que cette bande armée allait se légitimer dans une croisade contre les régimes, les frontières et le mode de vie imposés par l’Occident. Cet engagement « mystique » a immédiatement exercé un attrait sur des jeunes desoeuvrés, déstructurés et desociabilisés de nos sociétés. Prenant conscience du danger, des services spéciaux occidentaux lancent alors une campagne de diabolisation avec des vidéos effroyables aux origines obscures. Ils fichent et arrêtent des individus suspectés de radicalisme en éludant les causes profondes du malaise et de la dérive de ceux-ci. Ils manipulent et instrumentalisent les enquêtes sur les attentats pour désigner DAECH et justifier une guerre totale. Ne récoltent-ils pas ce qu’ils ont semé ?

Daniel Fortis
1231 Conches

L’énigme des photos floutées

En plein débat sur le renforcement de la loi sur le renseignement, les services secrets américains révèlent l’imminence d’une action terroriste à Genève. Quatre terroristes sont apparemment recherchés. Les médias diffusent la photo de leur groupe. Mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, les photos sont FLOUTEES ! Pourquoi ? Quelles sont les obscures raisons d’empêcher le simple citoyen d’identifier une personne qui le menace et de lui retirer la possibilité de donner des renseignements essentiels pour la maîtriser ? Cet incompréhensible floutage s’apparente à une non-assistance à personne en danger.
Cette volonté de tenir à l’écart le citoyen est suspecte. Elle révèle que les services de sécurité préfèrent garder la main mise sur l’enquête quitte à se priver de renseignements propre à arrêter plus rapidement les terroristes. Où est la démocratie dans cette rétention d’informations ? Faudrait-il comprendre que leurs desseins est de contrôler la rédaction de la version officielle pour instrumentaliser leurs conclusions ? Il est inquiétant que la société soit infantilisée et manipulée par des services qui exploitent la peur.
Daniel Fortis
1231 Conches

Comment en est-on arrivé là ?

Après le traumatisme des attentats, le peuple français s’est mobilisé courageusement contre la barbarie d’individus en proie à des pulsions nihilistes et mortifères. Il réclame une réplique policière, judiciaire et militaire forte. La surenchère sécuritaire des politiciens est cependant dangereuse pour l’unité nationale et la vengeance est mauvaise conseillère. La riposte militaire des Etats-Unis après le 11 septembre 2001 a été à l’origine du choc des civilisations et est responsable du chaos actuel. Le gouvernement français doit s’interroger sur les raisons de ce déferlement de haine . Quelle est sa légitimité à faire le gendarme en Syrie ? Pourquoi a-t-il soutenu aveuglément et obstinément tous les opposants à Bachar-el-Assad dans l’ignorance de leurs desseins ? Pourquoi s’est-il affranchi de ses alliés pour aller bombarder seul des cibles isolées et aléatoires provoquant des morts civils ? Pourquoi ne pas admettre le lien de ceux-ci avec les attentats ? Pourquoi avoir utilisé son interventionnisme à l’étranger pour soigner son impopularité ? Personne ne répond à ces questions. Les politiciens et les « experts du terrorisme « dissertent sur l’Islam, le Coran, les sourates, les imams et les radicalisations et accusent la soi-disante aversion des Musulmans pour notre mode de vie et nos valeurs démocratiques et culturelles. Naturellement, ils se défendent de toute stygmatisation et amalgame. Cependant, ils ne font que renforcer l’islamophobie.
Daniel Fortis
1231 Conches

Kunduz : l’impunité.

La condamnation par l’opinion publique du bombardement effroyable de l’hôpital de Médecins Sans Frontières s’est transformée au fil des jours en un blâme et, enfin, en un aléa de la guerre légitime et juste de la coalition occidentale. Considérant les victimes civiles comme des » dommages collatéraux », les médias, les instances internationales, l’ ONU et les gouvernements de cette coalition banalisent les faits sous la pression des Etats-Unis et de leurs alliés. Comment peut-on admettre cette lâcheté et ce cynisme devant ce crime délibérément perpétré ?. Ce n’est pas une bavure. Les coordonnées GPS de l’hôpital avaient été transmises aux forces d’occupation. Les bombardements ont continué pendant 30 minutes après les appels de détresse des médecins. Des explications multiples et fallacieuses suivies d’ excuses pitoyables sont avancées pour échapper à une enquête indépendante et à une condamnation. Combien de temps allons-nous accepter que cette coalition occidentale se targuant de défendre le Bien, la justice, la liberté et les droits de l’Homme transforme cette planète en une pétaudière où leurs exactions restent impunies par la justice internationale. Cette même justice, comment jugerait-elle des talibans qui attaqueraient un Hôpital de l’OTAN, tuant douze médecins américains et dix patients et blessant 37 personnes? Ils seraient considérés comme des barbares sanguinaires et accusés de crimes de guerre. Pourquoi cette justice est-elle à géométrie variable ?. Un soutien à la courageuse association Médecins Sans Frontières est la meilleure réponse à cette injustice et une lueur d’espoir vers plus d’humanité.

Daniel Fortis
1231 Conches

On nous raconte n’importe quoi

Si un auteur de livre policier envoyait à un éditeur un scénario inspiré des trois derniers attentats « terroristes » survenus en France, celui-ci serait refusé au motif de son invraisemblance. Comment croire qu’un étudiant algérien sans antécédent projette de plastiquer tout seul et subitement deux églises, tue sans raison une joggeuse, se blesse accidentellement par balle et appelle le SAMU et la police qui remonte jusqu’à une voiture pleine d’explosifs ! Comment croire qu’un père de famille, habitant avec ses deux enfants et sa femme, sans antécédent, unanimement apprécié par ses voisins, ses proches et son employeur, se lève un lundi matin pour aller décapiter celui-ci ! Comment croire qu’un petit revendeur de cannabis paumé sans antécédent projette tout à coup de s’armer d’une Kalachnikov enraillée, d’une arme de poing non-armée et tente de mitrailler des voyageurs d’un TGV dans une telle exiguité qu’il est immédiatement maîtrisé par des touristes militaires américains. L’impréparation et l’atrocité de ces actes devraient mener leurs auteurs directement en hôpital psychiatrique. Cependant les services gouvernementaux préfèrent surfer sur la menace terroriste qu’ils accompagnent peut-être en amont des faits mais certainement en aval avec un matraquage médiatique de la version officielle qui ne laisse la place à aucun doute.

Daniel Fortis
1231 Conches