Archives de catégorie : Etats-Unis

De l’inertie à l’hystérie

2001 – 2010 : de l’inertie à l’hystérie.

  

Un épisode de l’hystérie anti-terroriste a échappé à notre presse locale. Le 7 avril 2010, durant le vol Washington – Denver, le steward a averti le policier embarqué qu’une odeur de fumée se dégageait des toilettes. Un diplomate qatari, qui avait fumé une cigarette, en est sorti. Interrogé par le policier, il a ironisé en déclarant qu’il tentait de mettre le feu à ses chaussures. Devant cette « menace terroriste », le pandore l’a plaqué au sol et a alerté la tour de contrôle. La sécurité a immédiatement fait décoller deux chasseurs F16 pour escorter l’avion. Quelle efficacité et quelle réactivité !! Cela n’a pas été toujours le cas. Le 11 septembre 2001 à 8h 13,   alerte de détournement d’avions . A 8h 45, crash d’un avion sur la première tour du WTC. A 9h 03, crash d’un deuxième avion sur la deuxième tour. A 9h 37, crash d’un prétendu avion sur le Pentagone. Pendant une heure et 23 minutes, aucun chasseur de l’armée américaine n’a décollé. Hypnotisés devant leurs télévisions qui transmettaient en direct les événements, les commandants de l’armée la plus puissante du monde n’ont pas jugé nécessaire de déclencher l’alerte ! Cette incompréhensible et coupable inertie et ce dysfonctionnement majeur n’ont pas été relevés dans l’enquête officielle et les responsables de ce « ratage » n’ont même pas été sanctionnés. Ce sont peut-être les mêmes responsables qui ont fait décoller deux F16 le 7 avril pour une plaisanterie déplacée ! Comment peut-on rester sans interrogation sur l’invraisemblable version de l’enquête sur le 11 septembre 2001 ?

La dérobade suspecte de Barak Obama

La dérobade suspecte de Barak Obama

  

En contradiction avec ses engagements de campagne et en rupture avec sa courageuse politique des droits de l’homme, le nouveau président a rétabli les tribunaux militaires spéciaux à Guantanamo. Ceux-ci ne devraient servir qu’à l’inculpation et la condamnation programmée d’une vingtaine de détenus sur les 800 « dangereux terroristes » incarcérés. Ils tenteront d’arracher des aveux à des prisonniers détruits physiquement et mentalement par des années d’incarcération et de tortures. Quelle raison peut justifier une telle justice ?. Très certainement, la raison d’Etat. L’implication totale des Etats-Unis dans la soi-disant lutte antiterroriste depuis le 11 septembre 2001 a profondément bouleversé nos valeurs et façonné un nouvel ordre mondial « sécurisé ». Au fil des années, le danger terroriste « type Ben Laden » s’avère avoir été une duperie manipulatrice. Pour ne pas être déjugé par l’Histoire, le gouvernement américain doit absolument dénicher d’obscures coupables. Ainsi, Khaled Cheikh Mohammed, (180 séances de simulation de noyade) sera jugé pour avoir organisé les attentats du 11 septembre. Qui peut croire une telle fable ? Son procès à huit clos ne peut être qu’une parodie de justice qui ne servira qu’à conforter la version controversée des attentats du 11 septembre 2001

OTAN

OTAN : ça sert à quoi

  

A l’occasion du soixantième anniversaire de l’OTAN, ses dirigeants ont été interrogés sur le statut, la légitimité et les buts de cette machine de guerre inféodée aux   Etats-Unis. Après les réponses lénifiantes telle que la défense de la démocratie dans le monde, ils ont évoqué l’argument-massue : la lutte contre le terrorisme avec son mythe fondateur du 11 septembre (dont la version est de plus en plus contestée). Que n’a-t-on pas fait au nom de cette lutte ? Guerres, massacres, occupation, emprisonnement arbitraire et torture. A Strasbourg, les Black Blocks ( pourtant connus de tous les services de police) ont continué de sévir en toute impunité. Leur vandalisme a permis de discréditer les mouvements pacifistes opposés à l’OTAN et justifier la répression de ceux-ci. L’arrogante armée de l’Occident échappe à tout contrôle démocratique. Elle ignore les résolutions de l’ONU et autolégitimise toutes   ses actions. Elle ressemble à celle des Croisés du 11ème siècle qui, au nom de la chasse aux Infidèles et aux Hérétiques,   n’a apporté que désolation et malheur. La mission civilisatrice que se donne l’OTAN en Afghanistan est un leurre pour masquer sa véritable mission. Celle de défendre un nouvel ordre mondial basé sur une dictature économique, culturelle et militaire.

 

 

Un procès honteux

Un procès honteux.

  

 

Les attentats du 11 septembre 2001 vont enfin trouver leur épilogue au grand soulagement de l’ administration Bush. Le proces du soit-disant cerveau des attentats a débuté à Guantanamo.

L’accusé, arrêté au Pakistan en 2003, détenu secrètement et torturé pendant quatre ans, a été exhibé aux médias après avoir avoué pas moins de 31 attentats !.

Un de plus ou un de moins, qu’importe, l’essentiel c’est qu’il plaide coupable ! Comment peut-on croire, un seul instant, à cette sinistre affabulation ?

Ce procès est une pantalonnade qui fait suite à l’abracadantesque rapport d’enquête commandité par l’administration Bush sur les événements du 11 septembre. La directive « circulez, y’a rien à voir » a guidé cette enquête tronquée , fallacieuse et incroyable pour toute personne de bon sens.

Nous comprenons bien que cette administration décrédibilisée veuille clore le dossier avec une condamnation-bidon pour marginaliser la recherche de la vérité et diaboliser les questions des soit-disant « révisionnistes ». Cela n’empêchera pas que, dans le fond de la conscience publique, le doute et la suspicion continueront d’entourer cette machination qui aura permis la « mise au pas » de tous les peuples au nom de la défense du Bien contre le Mal.

 

Le monde financier n’aime pas OBAMA

Le mercredi 5 novembre 2008, alors que la planète entière saluait dans la liesse l’élection de Barack OBAMA, toutes les places financières clôturaient avec une forte baisse cette journée historique. La perspective d’un monde plus juste, d’un monde plus solidaire, d’un monde sans guerre, déplaisait aux financiers. Souvenez-vous le 7 octobre 2001 et le 20 mars 2003 !!! A la minute près où les agences de presse annonçaient les bombardements de l’Afghanistan et de l’Irak, tous les indices boursiers ont « décollé » et l’euphorie a saisi les financiers.

Aujourd’hui, ceux-ci sont inquiets. Et, avec les lobby puissants qui les noyautent, ils contrecarreront par tous les moyens la mise en œuvre d’un projet, porteur de l’espoir d’un monde meilleur.

Anthrax : la manipulation

L’invraisemblable histoire de l’anthrax va enfin être classée au grand soulagement de l’administration américaine. L’opportun suicide d’un suspect déclaré fou va définitivement enterrer cette sournoise manipulation de l’opinion publique dont les Etats-Unis sont coutumiers. Et, cela a pleinement réussi. En 2001, cette machination a alimenté l’hystérie anti-terroriste et a permis l’adoption de lois liberticides et l’invasion de l’Afghanistan. Et, encore aujourd’hui, pour la plupart des gens, l’anthrax est toujours lié au terrorisme. La persistance de cette grotesque affabulation est entretenue par la frilosité de nos médias qui relaient la version officielle assortie seulement de quelques conditionnels. Les journalistes ne font que reproduire l’information. Ils ne l’analysent plus et ne la critiquent plus. Leur suivisme est affligeant. La liberté, le courage, l’indépendance et aussi l’impertinence sont devenues des valeurs obsolètes.

OBAMA, au secours

Jusqu’à la fin , l’administration BUSH ne nous épargne rien. Après les invraisemblables, incohérentes et insignifiantes conclusions de l’enquête sur les événements du 11 septembre, le procès du soit-disant « cerveau « de ces attentats, Khaled Cheikh Mohammed (bizarre, je croyais que c’était Ben Laden) s’est ouvert à Guantanamo. Sous une juridiction militaire avec des magistrats nommés par Bush. Avec, pour seul public, soixante journalistes sélectionnés. Et la retransmission des débats sur écran avec un différé de vingt secondes. Comment la justice peut-elle être pareillement bafouée et ridiculisée ? L’accusé, arrêté au Pakistan en 2003, détenu secrètement et torturé pendant quatre ans, a été exhibé aux médias après avoir avoué pas moins de 31 attentats !! On se croirait au Moyen-Age quand l’Inquisition brûlait sur la place publique les sorcières qui avaient avoué sous la torture leur criminelle allégeance au diable. Comment la » Grande Démocratie Américaine » qui se targue de défendre les valeurs de liberté et de justice peut-elle accepter cette ignomineuse pantalonade ? Au secours, OBAMA

Une parodie de justice

Une parodie de justice

Saddam Hussein a été pendu le 30 décembre à la sauvette par des bourreaux cagoulés. Son attitude digne et courageuse devant sa mort et ses responsabilités restera dans les mémoires.

Une parodie de justice l’a condamné à une mort programmée à l’issue d’un procès grotesque durant lequel ses trois avocats ont été assassinés. Un tribunal, aux ordres des occupants américains, a prononcé son verdict sur un seul chef d’accusation : L’exécution de 148 villageois en représailles à un attentat contre le convoi présidentiel.

Ce verdict devrait en appeler un semblable pour les soldats américains qui ont massacré 24 civils irakiens en représailles à une attaque. Seront-ils pendus ou recevront-ils un blâme?

Ce verdict élude toutes les questions liées à la compromission des puissances occidentales dans le soutien au régime et prive le peuple Irakien de la Vérité.

La vérité est que Saddam Hussein a été adulé par l’Occident lorsqu’il achetait des armes et combattait l’islamisme et, a été diabolisé lorsqu’il s’est intéressé au pétrole koweïtien. Il aura été broyé par l’histoire de l’Irak victime de l’avidité et la fourberie des puissances occidentales pour le contrôle du pétrole.

La guerre illégitime de W. BUSH est le dernier épisode qui a fait bien plus de victimes que les exactions du président irakien. Pourtant, aucun tribunal n’aura le courage de l’inculper.

Une lueur d’espoir

Une lueur d’espoir.

Il aura fallu six ans pour que le peuple américain se réveille et condamne, de justesse, la politique de l’administration BUSH. On aurait souhaité une sanction plus cinglante en relation avec les dégâts à l’échelle mondiale que ce gouvernement a fait. Cependant, il serait réducteur de rendre cette administration seule responsable. Elle n’a fait qu’obéir à des commanditaires qui sont les lobby financiers, pétroliers et de l’armement. La sanction devrait aussi retomber sur ces sociétés qui ont outrageusement profité de la situation dramatique engendrée par la politique de ces cow-boys primaires.

Durant cette période, la bourse a décollé, les banques ont enregistré des bénéfices indécents, les compagnies pétrolières ont dicté leur prix, les industries d’armement ont inondé la planète au prétexte du terrorisme et nos glaciers ont continué à fondre dans l’indifférence et l’irresponsabilité américaine. L’intelligence, la tolérance, la diversité, l’ouverture et l’humanité ont été remplacées par l’obscurantisme, l’intolérance, le manichéisme et la barbarie.

Cela a été rendu possible avec la complicité de la plupart des médias américains. Ils n’ont pas hésité à relayer les plus énormes mensonges, à entretenir l’hystérie antiterroriste pour justifier jusqu’à la légalisation de la torture et à exacerber un patriotisme primaire.

Les dernières élections ont permis de « redresser la barre ». Il convient maintenant d’identifier et de sanctionner ceux qui sont responsables de cette dérive et ceux qui en ont profité. Les institutions et, surtout, le peuple américain en sont capables.

L’ignominie banalisée

L’ignominie banalisée.

L’administration américaine a légalisé la torture dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le président BUSH détermine le degré de douleur à infliger lors des « interrogatoires ».Une gégène à 10 , 20 ou 50 Ampères ? Jean Moulin, torturé et assassiné par la Gestapo doit se retourner dans sa tombe.

L’ignominie de cette légalisation trouble peu la conscience des citoyens de la « soi-disant » Grande Démocratie Américaine. L’opinion publique est plus intéressée par la sexualité de Mark FOLEY, élu républicain de la Chambre des Représentants. Les Etats-Unis ont vraiment perdu toutes leurs valeurs. Et, personne ne réagit. Les Eglises, Amnesty International, la Croix-Rouge et les ONG humanitaires ont très peu manifesté leur réprobation. Quant à l’union européenne et la Suisse, elles se plient aux exigences américaines de fichage des passagers en direction des Etats-Unis et prennent le risque que ceux-ci soient « interrogés » à leur arrivée sur la base de ces renseignements et de simples présomptions. Pour eux, le rêve américain se transformera en cauchemar.