Logement, un climat malsain

Les relations entre propriétaires et locataires devraient être empreintes de correction  dans le cadre de la légitime défense des intérêts de chacun. Cependant  elles se dégradent sous les effets des excès  de la Loi Démolition Transformation et Rénovation ( LDTR). Totalement justifiée à son origine pour s’opposer aux sinistres pratiques des congé-ventes de certains propriétaires, cette loi est aujourd’hui pervertie par des locataires sans scrupule. Renier son engagement avec la contestation initiale du loyer ou faire du chantage est désormais normal. Ces pratiques deviennent banales à l’exemple de ce locataire qui adresse une lettre de chantage à son propriétaire en le menaçant de dénonciation auprès du département pour des travaux non-déclarés en 2017 . Bien  que ceux-ci relevaient de travaux d’entretien avec le remplacement d’une cuisine vétuste et qu’ils aient été  réalisés à la charge du propriétaire ( 25.000.- Frs ) pour le seul confort du locataire, celui-ci n’hésite pas à réclamer contre son silence une baisse de loyer  de 100.-Frs / mois  avec effet rétroactif au loyer antérieur ( inchangé depuis 2007 ). Ce cas illustre les dérives malsaines de la législation genevoise qui s’accommode du reniement et de la délation. La banalisation de ces pratiques met en péril les principes régissant notre société et s’avère préjudiciable à tous. Les propriétaires  n’entreprendront que des travaux d’entretien non-soumis à la loi et renonceront à faire des travaux de rénovation. Les locataires vivront dans des locaux vétustes et l’économie genevoise souffrira de la diminution des carnets de commande des entreprises. Genève mérite mieux.

 

Daniel Fortis

1231 Conches                                                                                              Genève, le 9 septembre 2019

Etats-Unis, danger.

Les deux fusillades de ces derniers jours au Texas et en Ohio ont fait 29 victimes. Comme il le fait avec de nombreux pays moyen-orientaux, notre département des Affaires Etrangères ne devrait-il pas mettre les Etats-Unis sur la liste des pays dangereux et déconseiller à nos concitoyens de s’y rendre ? En effet, ce pays a subi quotidiennement depuis le début de l’année attentats et fusillades relevant de la mouvance suprémaciste . Indifférente à cette terrifiante réalité, l’administration américaine laisse sans contrôle 390 millions d’armes à feu sur son territoire et autorise n’importe quel citoyen à acquérir des armes de guerre pour, parait-il , se défendre. Que faut-il de plus pour boycotter ce pays dangereux dont le président  est un homme égocentrique, instable, violent et raciste ? Notre gouvernement devrait montrer plus de détermination à nous protéger des dérives américaines et résister à l’intimidation d’un personnage primaire et extrémiste. Le souvenir  de la capitulation du monde devant un autre malade mental à Münich en 1938 doit rester présent dans nos esprits.

 

Daniel Fortis

1231 Conches                                                                                          Genève, le 5 août 2019

 

La Lune , 50 années de perplexité et de doutes

L’odyssée mythique de la conquête lunaire  ne ressemble à aucun autre événement de l’histoire de l’humanité. En 1492, Christophe Colomb découvre les « Amériques « qui sont immédiatement colonisées et pillées. Entre 1969 et 1972, les sept missions Apollo n’ont laissé sur la lune que des drapeaux, des voiturettes et des cannes de golf !  Et, depuis 47 ans , la NASA n’a jamais exploité l’énorme potentiel de la lune. Etrange. En 1953, Hillary et Tenzing font l’ascension de l’Everest. Aujourd’hui, celle-ci est tellement banale que des centaines d’alpinistes se suivent sur l’arête sommitale. Pour la lune, aucune autre expédition n’a été entreprise malgré les incroyables avancées informatiques et technologiques. Etrange. En 1961, Youri Gagarine fait une rotation autour de la terre et acquiert une notoriété mondiale. Les cosmonautes américains, quant à eux, disparaissent de la scène publique. Armstrong se terre dans une obscure banlieue américaine. Aldrin et Collins sombrent dans l’alcool et la dépression.  Wernher von Braun, le père de la fusée Saturne, quitte la Nasa et tombe dans l’oubli. Quant aux autres marcheurs lunaires , ils fuient les médias . Pourquoi ne partagent-ils pas leur fabuleuse expérience ? Leur discrétion  tranche avec le tapage médiatique que la NASA a organisé le 15 juillet 1969 pour le décollage vers la lune. Des milliers de journalistes ont été invités pour relayer l’événement. Comment la NASA pouvait-elle être sûre de la réussite d’une expédition jamais réalisée, complexe et avec un risque de  50/50 ? Etrange. Ces incohérences historiques s’ajoutent aux invraisemblables photos de la Nasa. Incapables de dissiper les doutes, les « debunkers » ( défenseur de la version officielle ) sont réduits à diaboliser ceux qu’ils appellent  » les complotistes ».  Cependant, lorsque nous irons prochainement sur la lune , la perplexité et le doute actuel risquent d’être légitimés.

 

Daniel Fortis

1231 Conches                                                                                                       Genéve,  le 15 juillet 2019

La démocratie assassinée

Après six années d’emprisonnement dans des conditions inhumaines et sans aucune assistance médicale, le légitime président égyptien  , Mohamed Morsi , s’est effondré lors de son pitoyable simulacre de procès. Il a été enterré rapidement , en toute discrétion ,mais avec un impressionnant déploiement de police.  Ses assassins ont refusé à sa famille un enterrement dans son village natal. La presse égyptienne n’a relaté sa mort que dans un entrefilet en occultant son rôle de chef d’Etat élu démocratiquement en 2012. Sa présidence n’a été entachée d’aucun crime et le mécontentement populaire n’était dû que par le boycott occidental . En 2013, le coup d’Etat du maréchal Al-Sissi a instauré une impitoyable dictature et provoqué de sanglantes répressions.  Les donneurs de leçons occidentaux n’ont jamais protestés et se sont accommodés cyniquement en vendant des armes au dictateur. Quelle crédibilité reste-t-il à nos démocratie si elles ne s’indignent face à l’injustice et au crime? Notre  presse , très discrète et très factuelle, ne s’est pas encore montrée à la hauteur de l’événement. Si elle ne réagit pas à l’inacceptable, elle s’expose à être perçue  comme inféodée aux intérêts économiques et aux discours sécuritaires primaires.

 

Daniel Fortis

1231 Conches                                                                                                      Genève  , le 18 juin 2019

Comparaison interpellante

1.  Conquête de la lune.

               20 juillet 1969  le premier homme , Neil Armstrong , foule le sol lunaire
               Depuis 1972 , personne n’est retourné sur la lune.

2.  Conquête de l’Everest

               29 mai 1953, le premier homme Tenzing Norgay ( avec son client Hillary) foule le sommet de l’Everest.
                Aujourd’hui………..
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Vous avez dit bizarre ? comme c’est bizarre !

L’arrogante réunion de Bilderberg

La conférence de Bilderberg va se tenir à Montreux du 30 mai au 2 juin.  Le palace a été totalement réquisitionné et bunkerisé pour recevoir les cent-trente participants. Ceux-ci s’engagent à ne pas quitter le palace  ( mise à part le jogging et le sport ) pendant toute la durée de la conférence. A l’issue de ce huis-clos, aucun compte-rendu ne sera fait et la confidentialité régnera sur les débats. Ce grand  raout, asservi à la finance internationale, s’autorise le droit de définir les orientations économiques du monde. Cependant, les participants, qu’ils soient autoproclamés, cooptés ou invités ne représentent qu’eux- mêmes et n’ont aucune légitimité . Ils bafouent les principes élémentaires de la démocratie et de la diversité. En effet, combien y a-t-il d’écologistes et de socialistes à cette conférence ? Combien y a-il des représentants chinois, indiens, africains ( qui représentent à eux seuls plus de la moitié de la population mondiale) ? Cette gouvernance autoproclamée ne sert que les intérêts économiques occidentaux. Elle n’a pas compris qu’il fallait changer du logiciel du tout-économique et de la croissance-à-tout prix et intégrer de nouvelles valeurs. Il est regrettable que notre président , Ueli Maurer, s’associe à cette triste pantalonnade et serve de caution à cette grand-messe des Puissants.

 

Daniel Fortis                                                                                                      Genève,  le 28 mai 2019

 

IRAN Le diktat américain et l’asservissement européen

En réaction à la forfaiture américaine et en toute légitimité, l’Iran s’est retiré partiellement du traité nucléaire. Son président réformateur Rohani s’est battu contre les faucons du régime pour signer ce traité et permettre à l’Iran de s’ouvrir pacifiquement au monde. Il a scrupuleusement respecté tous ses engagements. En 2016, Donald Trump, avec un rictus haineux, a exhibé devant les médias le décret entérinant un ignominieux  reniement. L’Europe a émis une timide désapprobation et s’est « couché «  servilement devant les Etats-Unis. Pendant trois ans , Rohani a exhorté en vain les autres signataires à respecter leurs engagements. Aujourd’hui, il leur demande de se déterminer entre la lâcheté ( céder au chantage américain) et la dignité ( respecter une parole). En rejetant ce qu’elle qualifie d’ultimatum, l’Europe se déshonore  et devient spectatrice de l’hystérie belliciste de l’axe américano-israélo-saoudien.

En 2003 , Bush avait mis , La Corée du Nord , l’Irak et l’Iran dans l’Axe du Mal. Aujourd’hui ,Trump «  flirte » avec la Corée du Nord. Les Etats-Unis ont écrasé l’Irak en commettant un crime contre l’humanité. Reste l’Iran que les Etats-Unis tentent d’asphyxier. Cependant ils n’arriveront pas à leur fin. L’Iran avec ses 7000 ans d’histoire et sa population chaleureuse, instruite, cultivée et fière triomphera de la fourberie des Etats-Unis dont l’histoire de 300 ans n’est faite que d’ethnocide , de racisme, d’esclavagisme, de violence, de matérialisme et de compulsion à l’argent. L’Europe se grandirait à refuser le diktat américain et retrouverait une respectabilité en  honorant ses engagements.

 

Daniel Fortis                                                                                                             Genève, le 13 mai 2019

La lenteur des chantiers publics

Nos autorités nous ont annoncé l’ouverture de nouveaux et importants chantiers publics.  Ils vont s’ajouter au nombre impressionnant de chantiers en cours. Ce cauchemar annoncé est aggravé par leur lenteur incompréhensible. Alors qu’ils n’ont aucune activité pendant de longues périodes, ils nous empoisonnent la vie et handicapent l’économie à tel point que les sociétés ( malgré les cadeaux fiscaux proposés en votation ) pourraient remettre en cause  leur implantation à Genève. Comment sommes-nous arrivés à cette situation ? Insidieusement, par commodité, par laxisme, par un excès normatif et par manque de contraintes de délai et de concurrence. Une sorte de collusion entre les intervenants s’est installée. Les décideurs politiques préoccupés uniquement par l’octroi de budgets confortables se désintéressent du suivi de leur utilisation. Les services techniques, dont le nombre pléthorique est inversement proportionnel à leur efficacité, travaillent dans un train-train confortable en évoquant des normes sécuritaires et réglementaires pour ne pas aller trop vite. Les services de coordination privilégient par facilité la fragmentation des interventions contribuant ainsi à augmenter les délais. Enfin , les entreprises, en nombre limité, se répartissent entre elles le « gâteau «. Elles s’accommodent de ces délais en s’organisant à leur gré et à leur rythme tout en assurant des locations intéressantes de leur matériel pendant la durée du chantier. La conjonction de tous ces éléments explique cette inertie qui suscite l’exaspération légitime de la population. Elle doit être prise en compte et les responsables doivent sortir de leur « zone de confort » et s’investir dans une gestion efficace.

Daniel Fortis                                                                                           Le 9 mai  2019

Les enseignements de l’incendie de Notre-Dame

La chronologie des événements de l’incendie de Notre-Dame est surprenante. A 18 h20  une alarme de détection de fumée se déclenche. Pendant 20 minutes, des investigations  sont entreprises. De façon incompréhensible, elles ne donnent aucun résultat. Les premières flammes déclenchent une deuxième alarme  à 18 h 40. A ce moment,  les pompiers sont alertés. Ils arrivent à 18 h 57 soit près de 40 minutes après la première alarme !! Leur combat contre le feu est déjà perdu. L’embrasement de la charpente est inexorable. Les moyens des pompiers sont totalement dérisoires . Ils assistent impuissants à la propagation du feu.  Avec un courage qui force notre admiration , ils sont réduits à arroser les parties en maçonnerie pour  les protéger de dégâts superficiels ( leurs destructions n’étant pas en cause ) et à maîtriser les poutres incandescentes tombées dans la nef. Sans minimiser leur action, il faut être objectif et reconnaître que le feu  ne s’est arrêté que parce que celui-ci n’avait plus de carburant. La déclaration objective et humble du capitaine des pompiers «  nous avons fait ce que nous pouvions faire » tranche avec le discours officiel . Celui-ci  cache mal le manque de réactivité et le défaut de procédure après la première alarme et, surtout, l’ impuissance absolue contre un  élément naturel comme le feu. Cela ne nous amène-t-il pas à faire une analogie avec le réchauffement climatique ? Le manque de réactivité de nos dirigeants face aux urgences environnementales est irresponsable . S’ ils ne réagissent pas aux  premiers signes d’alarme, ils deviendront totalement impuissants face à l’Inéluctable.

 

 

Daniel Fortis                                                                                                    Genève,  le 20 avril 2019

 

Notre-Dame et la version de 9-11

Décidément les lois de la physique sont différentes selon que l’on se retrouve d’un côté ou de l’autre côté de l’Atlantique.

Le 11 septembre 2001 , les 46 étages du WTC 7 (  structure métallique dont la température de fusion est de 1600 degré !) a été pulvérisé en 6,5 sec à la suite d’incendies éparses dans quelques étages.

Le 16 avril 2019, l’échafaudage de la cathédrale Notre-Dame (en aluminium dont la température de fusion est de 700 degrés) est intact après un embrasement total pendant plusieurs heures ( voir photo ).

Qui peut croire encore dans la version officielle du 11 septembre ?