Tous les articles par Daniel Fortis

Une opportunité pour Israel

Une opportunité pour Israël

En pleine effervescence politique du monde arabe voisin, le gouvernement israélien, conforté par le soutien indéfectible des Etats-Unis, continue imperturbablement à autoriser l’implantation de colonies en Palestine. Son silence sur l’émergence de la démocratie à ses frontières cache mal son malaise après la chute des dictateurs Ben-Ali, Moubarak et Khadafi qui avaient en commun leur alignement pro-occidental et leur hystérie anti-terroriste. Se réclamant de la démocratie, comment Israël peut-il regretter ces dictateurs et se méfier des peuples qui tentent de retrouver leur dignité ? Israël devrait comprendre que sa politique de colonisation humilie l’ensemble de la communauté arabe et justifie leur légitime ressentiment. Leur gel serait un signe d’une volonté de rechercher la paix avec les nouvelles structures
démocratiques émergentes du monde arabe. Saura-t-il saisir cette opportunité ?

 

L’imbroglio égyptien

L’imbroglio égyptien et le désarroi occidental

L’inconsistance et la versatilité des propos des chefs d’Etat occidentaux sur les évènements en Tunisie et en Egypte révèlent leur vision simpliste et arrogante.

Depuis la chute de l’empire ottoman, les Occidentaux n’ont pas cessé de s’ingérer dans la gouvernance des pays arabes. Colonisation, protectorat, corruption, répression, fragmentation territoriale, expulsion et annexion ont fragilisé toute la région. Sous le prétexte de promouvoir la démocratie, ils ont soutenu les pires régimes dictatoriaux pour défendre leurs intérêts pétroliers. Ils ont combattu tous les mouvements d’indépendance et de progrès incarnés par Atatürk en Turquie, Nasser en Egypte, Mossadegh en Iran, Soekarno en Indonésie. Ils ont étouffé les aspirations légitimes de ces pays à retrouver leur identité et leur fierté. L’islamisme est devenu le seul recours de ceux qui veulent s’affranchir du joug de nos valeurs matérialistes et consumériste. Aujourd’hui, les seules formations structurées et surtout structurantes sont les partis prônant un islamisme tolérant. La guerre au terrorisme a engendré l’islamophobie, a justifié les pires dérives et a fait perdre toute vision politique.

La Turquie qui fait cohabiter les valeurs islamiques avec la démocratie devrait nous servir d’exemple.

La colère de Banki-moon

Surnommé « l’anguille glissante » pour sa capacité à éluder les questions embarrassantes, le secrétaire général de l’ONU a piqué une grosse colère au Conseil des droits de l’Homme à Genève (TG du 26 janvier 2011). Motif de son courroux ?

Les propos d’un rapporteur spécial de l’ONU qui émettait des doutes sur la version officielle de la tragédie du 11 septembre 2001. La virulence disproportionnée de sa réaction protège l’omerta qui prévaut autour de ces événements. Pourtant, peut-on ignorer les 1400 bureaux d’architectes et d’ingénieurs américains qui réclament la réouverture de l’enquête ? Peut-on ignorer les parents des victimes qui se sont groupés en association pour avoir des réponses à leurs questions? Peut-on ignorer les éminents scientifiques, professeurs d’écoles polytechniques, qui déclarent leur incrédulité sur les causes de l’effondrement des tours et plus particulièrement de l’immeuble WTC7 (Rappel : Immeuble de 42 étages abritant des nombreux services fédéraux, n’ayant subi aucun impact d’avion, qui s’effondre en 6 secondes et demi à 17h20 à la suite de quelques foyers d’incendie suspects)? Peut-on ignorer les spécialistes en démolition assistée (dynamitage) qui déclarent que c’était un « travail d’expert » ?

A la place de réponses à ces questions légitimes, l’indignation théâtrale et le matraquage de la version officielle selon le principe « si vous voulez qu’un mensonge devienne Vérité, répétez celui-ci en permanence haut et fort ». Les parents des victimes de cette tragédie ne se satisferont pas du martèlement de cette « vérité ». Leur douleur ne s’apaisera que si ils ont des réponses à leurs questions.

Indignez-vous

INDIGNEZ-VOUS

  

Stéphane HESSEL, l’auteur du livre « Indignez-vous » qui connaît un fulgurant succès, s’est vu interdit de conférence par une ministre-potiche du gouvernement de M. SARKOZY, au pitoyable prétexte de ne pas pouvoir assurer sa sécurité. Auparavant, le CRIF et deux intellectuels « d’opérette » Bernard-Henry LEVY et Alain FINKELKRAUT ont fait pression pour que Stéphane HESSEL , jeune homme de 93 ans, ne puisse pas exprimer son indignation vis-à-vis de la politique répressive israélienne, de l’extrême richesse d’une minorité arrogante, de l’extrême pauvreté d’une majorité et du cynisme des marchés financiers qui font actuellement « joujou » en bourse avec des produits alimentaires vitaux pour les plus défavorisés. En France, on muselle Stéphane HESSEL. A Genève, on accueille prochainement le grand criminel de guerre, G.W BUSH. Indignez-vous

L enfer fiscal

L’enfer fiscal : l’outrance comme argument

  

  

Les partis de l’Entente combattent l’harmonisation fiscale en Suisse avec un matraquage d’encarts publicitaires. Leur slogan « Non à l’Enfer fiscal » est pathétiquement outrancier et mensonger. Il est révélateur de leur désarroi à trouver des arguments pour défendre une concurrence fiscale sans limite.Celle-ci pénalise dramatiquement les cantons comme Genève qui assurent le fonctionnement d’hôpitaux, d’universités et d’institutions internationales. Quant aux cantons « boîte aux lettres » qui ne subventionnent que les géraniums au balcon de leurs citoyens, ils reçoivent une manne surabondante de leurs riches contribuables. Cela engendre une spirale de dumping fiscal qui s’autoalimente avec la venue toujours plus importante d’évadés fiscaux. Pendant ce temps, les cantons qui supportent de lourdes charges publiques deviennent exsangues et doivent choisir entre l’augmentation de leurs impôts ou l’abandon des programmes d’utilité publique. Ce scénario catastrophique est aggravé par la ghettoïsation des Riches et des Pauvres, la déchirure du tissu social et l’abandon du principe de solidarité. Nous pourrons, à ce moment là, parler d’Enfer Social

ALERTE, ils reviennent

ALERTE, ils reviennent

 

  

Aux Etats-Unis, le spectre du retour des ultraconservateurs ressurgit dans les prochaines élections à mi-mandat. Les Tea Party, émanation d’un populisme primaire, rassemblent les nostalgiques de BUSH, les illuminés de Dieu, les obsédés de la gâchette, les va-t-en-guerre, les fiscalophobes, les homophobes, les islamophobes, les maccarthystes, les créationnistes et les racistes.

 

Lors de ces réunions, des femmes dont la virulence est inversément proportionnelle à leur quotien intellectuel haranguent des foules débiles et attaquent le président en des termes haineux et racistes.

 

Ces mouvements sont soutenus par le milieu ultralibéral de la finance viscéralement allergique à toute fiscalité et aides sociales.

 

Ces ultralibéraux, décrédibilisés par la crise financière dont ils étaient directement responsables, n’avaient pas pu s’opposer en 2008 à l’élection de Barack OBAMA. Aujourd’hui, après seulement une année de « purgatoire » ils recommencent à engranger des milliards. Ragaillardis et arrogants, ils investissent et noyautent la politique américaine pour combattre leur président et défendre leurs privilèges.

 

Les citoyens américains, menacés de récidive bushiste, doivent réagir pour épargner à la planète une nouvelle catastrophe.

 

 

Une presse courageuse

Une presse courageuse

  

Votre journal a publié le 11 septembre l’interview de Monsieur GOLAY, président de l’association romande « Le 11 septembre en question ». Celle-ci demande la réouverture de l’enquête sur ces événements dramatiques et très controversés. Devant le consensus général et forcené de toute la presse autour de la version officielle, votre rédaction n’a pas eu peur de bousculer un tabou. Les propos intentionnellement mesurés et pertinents de M. GOLAY traduisent le sentiment de tous ceux qui veulent l’émergence de la Vérité. Votre journal y contribue. Bravo

L’appareil sécuritaire américain

L’appareil sécuritaire américain.

La presse nous a appris que l’appareil sécuritaire américain employait 850.000 personnes !! Son hypertrophie en fait un véritable Etat dans l’Etat et le secret qui l’entoure le rend totalement incontrôlable. Au nom de la lutte contre le terrorisme, ce monstre bafoue les lois les plus élémentaires, autorise les pires dérives et cautionne n’importe quelle action militaire. Pour justifier son existence et un budget de fonctionnement de 75 milliards de dollars, il doit en permanence inventer des menaces et déjouer des pseudo- attentats : l’attentat de Time Square, le passager d’avion bricolant des explosifs sur ses genoux, les médecins-terroristes, le bio- terroriste de 16 ans, les semelles explosives, l’eau explosive, l’anthrax et toute sorte de scénarios. Les insurgés, les résistants ou, plus simplement, les opposants   sont traités de terroristes. La nouvelle gouvernance mondiale est basée sur la peur. Ce n’est pas nouveau. Au Moyen-Age, les seigneurs entretenaient la peur avec des histoires de loup-garou pour asservir la population et éliminer leurs ennemis. Les dramatiques événements du 11 septembre 2001, dont la version officielle est de plus en plus contestée, ont été instrumentalisés pour fabriquer un nouveau loup-garou, Al-Quaïda. La réouverture de l’enquête sur ces événements est essentielle pour sortir de cette dictature de la peur et pour échapper aux tentacules de la pieuvre sécuritaire.

Un naufrage salutaire

Un naufrage salutaire

  

  

L’équipe de France de football a logiquement implosé. Le trou noir créé risque d’engloutir l’institution quasi-religieuse de ce sport qui n’est fondé que sur des valeurs vénales défendues par des fédérations corrompues. Devant ce naufrage, il est trop facile de pointer du doigt des joueurs « bronzés » mal éduqués, arrogants qui n’ont aucun sens des valeurs. Ceux-ci sont le pur produit du système. Depuis leur repérage sur un terrain poussiéreux d’une banlieue africaine ou française jusqu’à la Ferrari rouge et aux call-girls, toute la filière est impliquée. Des rabatteurs ont exploité les talents de ces jeunes au nom de l’immigration choisie. Des agents ont gagné des millions dans des transferts douteux avec des paiements par « petite » valise. Les dirigeants de fédération ont « négocié » des contrats faramineux avec des sponsors et des télévisions. Les grandes marques se sont payées la « bobine » de ces dieux de pacotille dans leurs publicités. Comment peut-on rester serein dans un environnement aussi délétère ? Ces joueurs façonnés et manipulés par l’argent sont plus des victimes que des coupables. Leurs propos arrogants et affligeants ne sont que le reflet de leur primarité et de leur confusion devant un monde qui les dépasse. M. SARKOZY, auteur du fameux « casse-toi, pauvre con » a eu l’outrecuidance de les trouver inadmissibles ! Le naufrage de l’équipe de France doit servir de révélateur de la décadence et des dérives du « Sport-fric».

 

 

Délire sécuritaire

Délire sécuritaire

  

Alors que des centaines de volcans à cet instant même expulsent des cendres volcaniques, au quatre coins du monde, un petit volcan islandais sème la panique en Europe et cloue au sol tous les avions. Curieusement, les cendres de ce volcan ne s’attaquent exclusivement qu’aux réacteurs des avions. Bizarre.

 

Nos voitures à combustion atmosphérique et nos alvéoles pulmonaires rien. Bizarre.

 

A l’origine de ce délire sécuritaire, la menace de répétition du seul incident répertorié il y a 14 ans (qui n’a fait aucune victime). Les réacteurs d’un avion s’étaient éteints en traversant un nuage volcanique. La densité de particules volcaniques qu’il a traversé devait être d’environ 50.000 fois plus importante que la densité disséminée sur les 10.000.000 km 2 de l’Europe. L’absurdité de ces mesures sécuritaires est équivalente à l’absurdité d’une interdiction de baignade aux enfants mineurs dans une piscine dans laquelle on aurait déversé une bouteille de vin.

 

Cette hystérie sécuritaire pose des questions. Qui a décidé en premier l’interdiction de vol ? Sur la base de quelle norme ? Quelle localisation des prélèvements ? Où sont les rapports d’expertise (réalisés en l’espace de quelques heures) ?

 

Pourquoi, sur des bases aussi aléatoires et ténues, tous les aéroports ont fermé les uns après les autres. Qu’en est-il de la cohabitation des avions et des oiseaux responsables d’un très grand nombre de catastrophiques aériennes ? Et, enfin à qui profite ce délire sécuritaire ? Les yoyo boursiers des actions des compagnies aériennes nous en diront plus.