Des zones d’ombre à Toulouse

Des zones d’ombre à Toulouse.

Après la « liquidation » d’une balle dans la tête du présumé terroriste par les forces du RAID, M. GUEANT, ministre de l’Intérieur, leur a adressé un chaleureux message. Il avait pourtant répété hypocritement son souhait de l’arrêter. Les médias qui ne relaient que les communiqués officiels ont occulté les questions légitimes sur l’incapacité de spécialistes du RAID à neutraliser un individu isolé. Les louanges du ministre adressées à tous les services de sécurité sont incompréhensibles devant l’échec flagrant de ceux-ci dans le renseignement et le fichage du suspect et dans leur incapacité à l’arrêter. La « liquidation » du criminel prive tout le monde des explications essentielles, sur les réseaux de propagande, d’endoctrinement et la déviance criminelle. Les nombreux témoignages de son avocat, de ses proches, des voisins et de ses amis sont en contradiction avec le profil islamiste du délinquant.
Cependant, seule la menace terroriste l’AL- QAIDA est retenue en écartant toute étude comportementale et individuelle du meurtrier. Cette menace et l’islamophobie engendrée serviront certains candidats à la présidence. Un excellent film diffusé en janvier 2012 sur Antenne 2 « Les hommes de l’ombre » décortique les manipulations insidieuses et mensongères des faits et la récupération politique d’un évènement tragique dans une campagne présidentielle.
A voir absolument avant l’élection du 22 avril 2012

Syrie : l’ingérence occidentale

Syrie : l’ingérence occidentale
Avec l’appui inconditionnel, depuis une année, de tous les médias occidentaux, l’insurrection syrienne, (limitée à quelques villes meurtries par la répression de 1980), est présentée comme l’axe du Bien face à l’axe du Mal du régime de Bachar-el-Assad. Vilipendée par des instances morales autoproclamées, le régime (pourtant légitimé par l’invitation de M. Sarkozy en 2008) est cloué au pilori et définitivement condamné. Une information unilatérale et manipulée nourrit une vision simpliste et manichéenne. Aucune vérification des chiffres. Aucune information contradictoire. Témoignages récités d’enfants manipulés. Reportages uniquement à charge. Manque d’objectivité vis-à-vis du nombre de Syriens pro-Assad ou de ceux que cette insurrection inquiète. Où sont les insurgés d’Alep ou de Damas ? Affublés de toutes les vertus démocratiques, les insurgés sont encensés malgré notre ignorance de leurs intentions et de l’identité de leurs chefs. Interprétation absurde des événements (attentat à Alep, morts de journalistes). Occultation des propositions d’assouplissement du régime (libération des prisonniers politiques, nouvelle constitution, votation anticipée).
Les médias faillissent à leur devoir d’information contradictoire, participent au lynchage du régime et figent toute solution de sortie de crise.
Il n’est pas question ici de défendre un régime corrompu, violent et anachronique mais de faire pression sur celui-ci en accompagnant toute évolution positive sans utiliser la désinformation au service d’une géostratégie occidentale. La Russie et la Chine l’ont bien compris

Syrie : Ingérence inconséquente de l’Occident

Avec l’appui inconditionnel, depuis une année, de tous les médias occidentaux, l’insurrection syrienne, (limitée à quelques villes meurtries par la répression de 1980), est présentée comme l’axe du Bien face à l’axe du Mal du régime de Bachar-el-Assad. Vilipendée par des instances morales autoproclamées, le régime (pourtant légitimé par l’invitation de M. Sarkozy en 2008) est définitivement condamné. Une information unilatérale et manipulée nourrit une vision simpliste et manichéenne sans se poser la question : Pourquoi l’insurrection n’a-t-elle pas embrasé tout le pays en quelques jours comme lors des printemps tunisien et égyptien ? La raison est simple. Les pro-Assad et ceux que cette insurrection inquiète sont nombreux et ont été occultés. Le rouleau compresseur médiatique a tout de suite cloué au pilori le régime. Aucune information contradictoire. Témoignages récités d’enfants manipulés. Reportages uniquement à charge. Où sont les insurgés d’Alep ou de Damas ? Affublés de toutes les vertus démocratiques, les insurgés sont encensés malgré notre ignorance de leurs intentions et de l’identité de leurs chefs. Interprétation absurde des événements (attentat à Alep, morts de journalistes). Occultation des propositions d’assouplissement du régime (libération des prisonniers politiques, nouvelle constitution, votation anticipée).Les médias faillissent à leur devoir d’information contradictoire, participent au lynchage du régime et figent toute solution de sortie de crise. Il n’est pas question ici de défendre un régime corrompu, violent et anachronique mais de faire pression sur celui-ci en accompagnant toute évolution positive sans utiliser la désinformation au service d’une géostratégie occidentale. La Russie et la Chine l’ont bien compris.

Daniel Fortis

Mali : la guerre « démocratique » de la France

Mali : la guerre « démocratique » de la France

Chahuté en France, le président français Hollande se fait une stature de chef militaire avec sa croisade contre le terrorisme au Mali. Il fait l’unanimité en prétendant que le territoire français est menacé, paraît-il, par un millier de gangsters pseudo- islamistes depuis le Mali ! Quelle belle occasion de sortir les avions Rafale pour de belles photos publicitaires et de montrer, avec une propagande bien orchestrée, l’armée française au secours des 16 millions de Maliens. Une question néanmoins se pose : comment le gouvernement malien issu d’un putsch militaire le 22 mars 2012 avec le soutien de la France est-il incapable de résister à quelques individus malsains qui se revendiquent faussement de l’islam ? La réalité est peut-être différente. Le soutien populaire et celui des Touaregs manquent à un gouvernement malien, inféodé aux intérêts français, pour fédérer une cohésion nationale . Il parait évident que l’exploitation des mines d’uranium du Mali, essentielle pour la filière nucléaire francaise, est la principale raison de cette intervention. Cela ressemble à une ingérence néo-coloniale qui ne dit pas son nom.

S.O.S. Places publiques

S.O.S. Places publiques.

La presse s’est faite l’écho du sentiment de la population genevoise s’agissant de l’aménagement de nos places publiques par nos autorités, en particulier, Cornavin, Bel-Air, les Nations et la plaine de Plainpalais. Circulation chaotique, dangerosité, disfonctionnement, incohérence, défiguration, manque de visibilité et de repères sont les principaux commentaires. Comment en est-on arrivé là ? La volonté de bien faire de nos autorités n’est pas en cause. C’est plutôt celle de trop « bien faire » en déléguant leurs réalisation à une pléthore de commissions, de spécialistes, d’ingénieurs et de services imbus de leurs prérogatives. Ces lieux symboliques devraient traduire une détermination, une ambition et une vision urbanistique. A la place de ces qualités , la technicité, le respect de normes excessives, surabondantes et tatillonnes et le rigorisme des roîtelets des divers services techniques empêchent toute créativité. Ce phénomène s’amplifie par la dualité et la concurrence que se livrent les services du Canton et ceux de la Ville de Genève. Cette guéguerre ne débouche que sur une frilosité décisionnelle avec des choix bancals qui ne satisfont personne et aboutissent à de « petits » projets bâtards. Il serait profitable que nos élus ouvrent leurs yeux sur d’autres réalisations à l’étranger et prennent un peu de risques. Les projets urbanistiques doivent avoir des concepteurs visionnaires et pluridisciplinaires avec un pouvoir décisionnel accru pour maintenir une ligne directrice forte et emblématique permettant de fédérer l’ensemble de la population.

IMPRESSIONS D’INDE

IMPRESSIONS D’INDE
RAJASTHAN NOVEMBRE 2011

Pays de tous les superlatifs, de tous les contrastes et de toutes les contradictions. Rien n’est ici banal, insignifiant ou médiocre. La normalité de nos valeurs est ici complètement bouleversée. Comme dans une séance d’ayurveda, notre corps et notre tête sont massés, frottés, frappés sans ménagement entre bien-être et souffrance. On en ressort sonné mais serein.
La succession d’images, d’impressions où se mêlent bonheur de vivre et souffrance submerge notre conscience à tel point que le trop-plein se déverse dans notre inconscient. Des nuits agitées restituent dans des rêves délirants, cette surabondance de ressenti.
Malgré le foisonnement incohérent des images, les scènes de la vie quotidienne obéissent à une ordonnance où chaque personne et chaque chose a un sens. Des hommes cheminent le long des routes sans but apparent, toute sorte de véhicules poussifs et vétustes circulent dans un flux tortueux et bruyant mais laminaire, des enfants aux sourires radieux manifestent leurs exubérances, les femmes aux saris de couleurs flamboyantes cheminent avec une démarche princière à côté de mendiants dans une déchéance extrême et des vaches alanguies regardent placidement les agitations de la foule. La vie s’écoule simplement, sans agressivité et sans compétition. La circulation avec ses dépassements effectués dans des conditions apparemment périlleuses, devient une sorte de ballet accompagné par un concert de klaxon à la signification bien précise. Aucun agent de circulation, aucune priorité, aucune agressivité, aucun vroum-vroum d’excités macho, mais, l’attention, le respect de l’autre et une vitesse modérée pour réagir en toute circonstance.

Immense pays qui a su intégrer, assimiler et faire cohabiter toutes les cultures et toutes les religions. La tolérance et la sagesse ont permis cette cohabitation. Cet admirable et fragile équilibre risque cependant d’être submergé par le « tsunami » de la modernité et du matérialisme occidental. Toutes les publicités sont réalisés avec des modèles indien « occidentalisés » et provocants. Le cinéma et la télévision indienne sont pollués par des émissions débiles inspirées par notre civilisation. La société traditionnelle indienne résistera-t-elle au mirage occidental ?

Ce pays envoûtant et fragile doit continuer de souffler le « chaud et froid » sur nos consciences pour mieux nous faire comprendre la grandeur et la fragilité de notre condition humaine.

dix ans de mensonge

11 septembre 2001-2 mai 2011 : dix ans de mensonges
Les événements du 11 septembre 2001 ont bouleversé toutes nos valeurs et ont fait émerger une vision manichéenne et binaire du monde dans lequel l’Occident s’est octroyé les valeurs du Bien et a diabolisé le monde musulman . Le traumatisme a permis de tout justifier : L’Afghanistan, l’Irak, la Tchétchénie, le Liban, Gaza et leurs centaines de milliers de « dommages collatéraux », le délire sécuritaire, le musellement des oppositions, le soutien aux dictateurs, la résurgence de l’extrême droite, la restriction des libertés individuelles, la légalisation de la torture et la diabolisation de la dissidence.
Dix ans après ces événements, les questions subsistent et le nombre de personnes qui demandent une nouvelle enquête ne cessent d’augmenter. Traités de négationnistes, de révisionnistes, de complotistes, de conspirationnistes, d’islamistes ,de communistes ou ,plus simplement,de fous, ils ne cesseront pas de réclamer la vérité. L’incohérence des faits, les inepties scientifiques et l’opacité des pseudo- preuves rendent la version officielle incroyable. La mort de Ben Laden que l’administration américaine a annoncée le 2 mai 2011 parait aussi invraisemblable. Cette pitoyable mise en scène a été gobée par tous les médias. Un mensonge ne pouvait se clore que par un autre mensonge.

Obama : la déception

Obama : la déception
Lors de son investiture, le président américain avait énoncé avec force et clairvoyance l’axe de sa politique. Trois ans après, il s’est renié sur des nombreux sujets et a succombé aux lobbys qui phagocytent la soi-disant «Grande Démocratie Américaine ».Sa politique dans le conflit israélo- palestinien est révélatrice de ses errements.
En 2008, il avait annoncé avec courage que le préalable à toute négociation de paix devait être l’arrêt de la colonisation par les Israéliens. Avec leur arrogance coutumière, ceux-ci ont continué la colonisation. Cédant aux lobbys pro- israéliens, OBAMA est resté silencieux devant la provocation d’Israël qui démontre, s’il est encore besoin, son désintérêt à la recherche de la paix. Aujourd’hui, le président des Etats-Unis conditionne la reconnaissance d’un Etat Palestinien à la conclusion d’un accord de paix !! S’est-on imposé cette condition avec la reconnaissance du Kosovo, de la Croatie et de la Bosnie ? La menace du véto américain est déplorable et absurde. C’est le serpent qui se mord la queue.

Vol Rio-Paris : Enquête suspecte

Vol Rio-Paris : Enquête suspecte

Après les conclusions du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses ( BEA ) sur le crash de l’avion Rio-Paris, une psychose de l’avion aurait du submerger le monde entier. En effet, le givrage de deux indicateurs de vitesse aurait provoqué la chute en 3 minutes et demi d’un avion qui volait sans problème à une vitesse de croisière de 900 km/h à 10.000 mètres d’altitude ! L’équipage, composé de trois pilotes chevronnés, aurait été incapable de gérer une situation qui n’était pas critique et aurait cédé à la panique ! Qui peut croire à cette invraisemblable version ?
Messieurs les experts, donnez- nous une autre explication, s’il vous plait. Il est évident que la fiabilité de l’avion et de son système de navigation et d’alarme est en cause et que la concurrence féroce entre Airbus et Boeing et les milliers d’emplois en jeu pèsent lourdement sur vos conclusions. Cependant, la Vérité ne devrait-elle pas s’imposer avant toutes considérations économiques ?

BCGE Le procès en cache un autre

BCGE : Le procès en cache un autre

 

  

Après d’innombrables péripéties, le procès de la banque cantonale a repris. La politique des anciens dirigeants, faite de dissimulations, arrangements et temporisations, avait pour but de gagner du temps pour attendre une meilleure conjoncture. Aujourd’hui, les conditions actuelles de l’immobilier leur auraient donné raison et les pertes auraient été effacées. Mais que s’est-il passé entre-temps ? L’Etat de Genève, cédant à la précipitation, a créé la Fondation de valorisation qui s’est empressée de vendre, de façon opaque, les actifs de la banque. Information déficiente, attribution sans enchère, délit d’initiés et clientélisme ont entaché ces ventes d’immeubles. Ne peut-on pas aussi intenté un procès à   cette   fondation qui a bradé, de cette façon, les immeubles de la banque dont les valeurs étaient manifestement sous-évaluée? Cet hypothétique procès amènerait un éclairage décalé et nuancé sur le procès en cours.