OTAN

OTAN : ça sert à quoi

  

A l’occasion du soixantième anniversaire de l’OTAN, ses dirigeants ont été interrogés sur le statut, la légitimité et les buts de cette machine de guerre inféodée aux   Etats-Unis. Après les réponses lénifiantes telle que la défense de la démocratie dans le monde, ils ont évoqué l’argument-massue : la lutte contre le terrorisme avec son mythe fondateur du 11 septembre (dont la version est de plus en plus contestée). Que n’a-t-on pas fait au nom de cette lutte ? Guerres, massacres, occupation, emprisonnement arbitraire et torture. A Strasbourg, les Black Blocks ( pourtant connus de tous les services de police) ont continué de sévir en toute impunité. Leur vandalisme a permis de discréditer les mouvements pacifistes opposés à l’OTAN et justifier la répression de ceux-ci. L’arrogante armée de l’Occident échappe à tout contrôle démocratique. Elle ignore les résolutions de l’ONU et autolégitimise toutes   ses actions. Elle ressemble à celle des Croisés du 11ème siècle qui, au nom de la chasse aux Infidèles et aux Hérétiques,   n’a apporté que désolation et malheur. La mission civilisatrice que se donne l’OTAN en Afghanistan est un leurre pour masquer sa véritable mission. Celle de défendre un nouvel ordre mondial basé sur une dictature économique, culturelle et militaire.

 

 

La diabolisation de la dissidence

La diabolisation de la dissidence

  

Ayméric Chauprale est un géopoliticien de l’armée française et un chargé de cours à l’Université de Neuchâtel. Il a été congédié sur-le-champ par Hervé Morin, ministre français de la Défense. Motif : oser prétendre que seule une démolition « contrôlée » peut expliquer la façon dont les tours du Word Trade Center se sont effondrées le 11 septembre 2001. Cela a suffit pour mettre en place la machine à diaboliser. Ce scandaleux licenciement n’élude cependant pas les interrogations. La majorité des ingénieurs, des physiciens, des chimistes ou, tout simplement, des personnes de bons sens (qui prennent le temps d’analyser les images) concluent à l’absurdité de la version officielle. Croire que des incendies isolés ont pu détruire totalement en six secondes dans l’après-midi du 11 septembre le troisième bâtiment WTC7 est une totale inepsie. Il est plus facile de croire que le soleil tourne autour de la terre. Jusqu’à quand devrons-nous subir ce terrorisme qui réduit l’intelligence à une maladie dangereuse et contagieuse ?

 

 

1300 Palestiniens pour exemple

1300 Palestiniens pour l’exemple

  

Un récent livre de Jacques Chessex rencontre un grand succès. « Un juif pour l’exemple ».

 

Le crime abominable d’un juif par des jeunes nazis à Payerne en 1942 nous rappelle d’avoir toujours à l’esprit que toute société peut engendrer des monstres. La déshumanisation de l « Autre », sa soi-disante fourberie ou malfaisance, sa dévalorisation « raciale » conduisent à la banalisation de l’horreur. De la même façon il faut dénoncer la banalisation des morts de Gaza. La déshumanisation des victimes palestiniennes considérées comme des dommages collatéraux et la différence de « prix » entre une vie israélienne et palestinienne banalisent des crimes de guerre que le monde entier feint de ne pas avoir vu. La « correction » infligée à la population de Gaza appelée « Plomb durci » aurait du s’appeler « 1300 Palestiniens pour l’exemple »

Poncet se prend pour Verges

Poncet se prend pour Vergès

  

Le point commun qui lie Me Vergès et Me Poncet est leur propension à vouloir attirer sur eux les feux des projecteurs avec des causes « indéfendables ».

La comparaison s’arrête là. La mégalomanie, l’outrance et la provocation de Me Poncet n’ont rien à voir avec l’intelligence, la sensibilité et le courage de Me Vergès. Celui-ci choisit de défendre des personnes emprisonnées dont les actes ont déjà été condamnés par l’opinion publique et l’Histoire. Me Poncet, quant à lui, préfère défendre Khadafi, un dictateur terroriste, tortionnaire et preneur d’otages, mais courtisé par Sarkozy, Berlusconi et Bush.

Le premier sert une justice universelle pour écrire l’histoire. Le deuxième se sert d’un ergotage procédurier pour attaquer les autorités suisses en évoquant le droit international alors que son client retient actuellement en otage deux ressortissants suisses. Comment un avocat peut-il plaider dans le contexte d’un chantage aussi odieux ?

Gaza Impasse totale

Gaza l’impasse totale

  

Le Hamas a interrompu la trêve en lançant des roquettes sur les villes israéliennes proches de la frontière. Cette reprise de la violence amène deux constatations. Premièrement, le Hamas a maîtrisé pendant six mois l’extrémisme de certains de leurs membres. Deuxièmement, cette trêve n’a permis aucune amélioration des conditions de vie des Palestiniens. Leur situation est restée dramatiquement inadmissible. Nourriture, électricité, essence, eau, médicaments distribués selon le bon-vouloir des Israéliens. Territoire sous embargo, enclavé, découpé et asphyxié qui ne survit qu’avec l’assistance internationale. Peuple humilié qui ne retrouve sa dignité qu’en élisant le Hamas. Comment peut-on imaginer et garantir que plus aucune roquette ne soit lancée contre Israël ? Ceux qui en font un préalable à toute négociation sont soit des naïfs, soit des hypocrites, soit de cyniques manipulateurs. En effet, à partir de combien de roquettes journalières le gouvernement israélien jugera-t-il que les conditions sont réunies pour arrêter leur expédition punitive ? 5, 3 ou 2 ? Très certainement, il exigera que plus aucune roquette ne frappe Israël. Exigence totalement déraisonnable en considérant les milliers de civils palestiniens qui pleurent un enfant, une femme, un père honteusement qualifiés de dommages collatéraux. Leur douleur ne pourra s’apaiser que par la vengeance. Et le cycle de la violence continuera.

L’insécurité qui en résultera cautionnera la politique israélienne d’occupation, expulsion, colonisation et d’annexion. Mis à part les Etats-Unis, celle-ci a été chaque fois   sanctionnée par l’ONU et la communauté internationale. Cela n’a pas empêché Israël de les ignorer avec indifférence.

La paix ne peut pas se faire si les deux ennemis ne se parlent pas. La mise à l’écart du Hamas, sous le prétexte qu’il ne reconnaît pas l’Etat d’Israël, est absurde. Il est évident qu’aucun Palestinien ne peut reconnaître Israël dans ses frontières actuelles. Cette reconnaissance impliquerait l’acceptation de l’occupation israélienne de territoires conquis lors de guerres dites de sécurisation. Il est certain que le retour aux frontières de 1967 garantirait la paix. Malheureusement, cette éventualité parait inimaginable pour l’Etat d’Israël.

Jersey, île paradisiaque

Jersey, île paradisiaque

  

 

Autrefois, certains territoires servaient de refuges aux pirates, aux flibustiers, aux forbans et aux fraudeurs.

Ces territoires avaient pour nom : Jersey, Guernesey, Ile de Man, Gibraltar, Ile Vierge, Bermudes, Bahamas, Ile Caïman, Malte, Seychelles, Aujourd’hui, (quelle étonnante similitude ! ) ces mêmes îles servent de refuges aux pirates de la finance. Ceux-ci ont troqué leur bandeaux, foulards, cache-œil et tête-de-mort pour le costume-cravate.

Autrefois, les pirates étaient pourchassés par les rois ou les gouvernements de l’époque.

Aujourd’hui, nos démocraties collaborent avec leurs sucesseurs. En effet, le Conseil Fédéral n’a-t-il pas autorisé l’UBS à planquer le « cadeau » des contribuables suisses ( six milliards de francs) dans une filiale de l’île de Jersey ? 

 

Un procès honteux

Un procès honteux.

  

 

Les attentats du 11 septembre 2001 vont enfin trouver leur épilogue au grand soulagement de l’ administration Bush. Le proces du soit-disant cerveau des attentats a débuté à Guantanamo.

L’accusé, arrêté au Pakistan en 2003, détenu secrètement et torturé pendant quatre ans, a été exhibé aux médias après avoir avoué pas moins de 31 attentats !.

Un de plus ou un de moins, qu’importe, l’essentiel c’est qu’il plaide coupable ! Comment peut-on croire, un seul instant, à cette sinistre affabulation ?

Ce procès est une pantalonnade qui fait suite à l’abracadantesque rapport d’enquête commandité par l’administration Bush sur les événements du 11 septembre. La directive « circulez, y’a rien à voir » a guidé cette enquête tronquée , fallacieuse et incroyable pour toute personne de bon sens.

Nous comprenons bien que cette administration décrédibilisée veuille clore le dossier avec une condamnation-bidon pour marginaliser la recherche de la vérité et diaboliser les questions des soit-disant « révisionnistes ». Cela n’empêchera pas que, dans le fond de la conscience publique, le doute et la suspicion continueront d’entourer cette machination qui aura permis la « mise au pas » de tous les peuples au nom de la défense du Bien contre le Mal.

 

Le monde financier n’aime pas OBAMA

Le mercredi 5 novembre 2008, alors que la planète entière saluait dans la liesse l’élection de Barack OBAMA, toutes les places financières clôturaient avec une forte baisse cette journée historique. La perspective d’un monde plus juste, d’un monde plus solidaire, d’un monde sans guerre, déplaisait aux financiers. Souvenez-vous le 7 octobre 2001 et le 20 mars 2003 !!! A la minute près où les agences de presse annonçaient les bombardements de l’Afghanistan et de l’Irak, tous les indices boursiers ont « décollé » et l’euphorie a saisi les financiers.

Aujourd’hui, ceux-ci sont inquiets. Et, avec les lobby puissants qui les noyautent, ils contrecarreront par tous les moyens la mise en œuvre d’un projet, porteur de l’espoir d’un monde meilleur.

Les nouveaux assistés de l’Etat-Providence

Il y a un peu plus d’une année, les néolibéraux plastronnaient et fustigeaient tous ceux qui osaient émettre des réserves sur les privatisations, le dumping fiscal, la loi du marché, les délocalisations et la spéculation. Toute intervention de l’Etat était condamnée. Les subventions et les aides sociales étaient décriées. Ces donneurs de leçon arrogants recommandaient à la population de « travailler plus pour gagner plus ». Eux, naturellement, ne levaient le petit doigt que pour cliquer avec la souris de leur ordinateur des ordres boursiers qui leur assuraient des profits indécents. Mais ce grand monopoly, gangrené par le mensonge, la tromperie, la cupidité et le cynisme, s’est logiquement effondré.

L’inéluctable chute n’a été stoppée que par un odieux chantage : « Si vous nous laissez tomber, ce sera l’apocalypse ».

Les gouvernements ont cédé en cautionnant avec des centaines de milliards un système complètement perverti.

L’Etat-Providence vient en aide non seulement aux actionnaires mais aussi aux grands prédateurs financiers multimilliardaires qui coulent des jours heureux dans des paradis fiscaux des Caraïbes.

Ces nouveaux assistés, autrefois pourfendeurs de l’Etat-Providence, oublieront bien vite que ce sont nos impôts qui les ont sauvés, et recommenceront à piller la planète.

Si une réforme profonde n’est pas faite en remettant la finance au service de l’économie et non pas l’économie sous le joug de la finance, cette crise n’aura servi à rien.

La fin de l’ultralibéralisme

Il y a un peu plus d’un an, les inconditionnels de l’ultralibéralisme plastronnaient et pourfendaient tous ceux qui osaient émettre la moindre critique de ce modèle économique et financier. Celui-ci leur avait permis de s’octroyer des gains faramineux. Obsédés par les profits à court terme, obnubilés par la concurrence et la sous-enchère fiscales et traumatisés par le percepteur, ils étaient fanatiquement opposés à toute régulation de l’Etat.

Entretemps, les subprimes ont dynamité le monde de la finance. Devant le désastre, les mêmes qui étaient opposés à tout interventionisme étatique implorent aujourd’hui les banques centrales de leur venir en aide avec l’argent des contribuables. Ils sont prêts à tout pour sauver un système complétement perverti qui ne mérite que l’implosion