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Afghanistan, Irak, … à qui le tour ?

La presse nous informe régulièrement des préparatifs de guerre des Etats-Unis et de son comparse anglais contre l’Irak.

Sous un déluge de feu, l’écrasement de ce pays, avec ses conséquences humaines dramatiques, est sereinement programmé sans aucun état d’âme. L’église, les institutions humanitaires et l’ONU sont silencieuses. Des questions légitimes sont sans réponse : Quelle est la preuve de l’implication de l’Irak dans le terrorisme ? Quelle menace représente un pays détruit en 1991, exsangue par un embargo inhumain et bombardé régulièrement depuis 10 ans ? Quel avenir pour ce pays si ce n’est un protectorat américain avec un gouvernement fantoche d’opposants « fabriqués » et manipulés par les compagnies pétrolières ?

Pour écarter les derniers scrupules, les chaînes d’informations américaines organisent une formidable campagne de désinformation, de manipulation et de mensonges du même acabit que le « massacre » des nouveau-nés Koweïtiens. Entre deux réality-show, ils donneront à leurs téléspectateurs un sursaut de fierté patriotique avec le spectacle de leur belle armée, extirpant la mauvaise herbe du jardin du « meilleur des mondes ». Le citoyen lobotomisé en oubliera les scandales financiers, la morosité économique et écoutera le discours primaire de leur président qui remontera dans les sondages. On écartera les images des morts civils pour ne pas mettre en doute que les bombes américaines ne tuent que les méchants. On oubliera le mariage afghan et ses morts.

Devant cette hystérie guerrière d’un autre âge, l’Europe continentale n’est pas capable de présenter un front uni contre cette dérive impérialiste anglo-saxonne et de dire haut et fort

 » Stop it « .

Un mauvais film

Le résistant altermondialiste, JOSE BOVE, a été arrêté le dimanche 22 juin à 6 heures du matin. Une escouade de gendarmes et un hélicoptère ont investi sa ferme à MILLAU. Sans sommation, sa porte a été défoncée. Brutalement réveillé, le « criminel » est menotté et poussé dans l’hélicoptère pour être interrogé et incarcéré dans une prison. Ce scénario ressemble à celui d’un mauvais film relatant l’arrestation d’un résistant par la milice ou la Gestapo.

Non, nous ne sommes pas en 1944 pendant l’Occupation, mais en 2003, avec des gendarmes de la cinquième République plus préoccupés à arrêter un altermondialiste accusé d’avoir arraché quelques plants de riz transgéniques, que d’arrêter l’assassin du préfet ERIGNAC. Il n’existe aucune clémence pour ceux qui s’attaquent aux sociétés agroalimentaires qui contrôlent le marché mondial des O.G.M ( qu’on devrait appeler A.D.M : Aliment de Destruction Massive faute de trouver les armes ).

Nous ne savons pas s’il faut rire ou pleurer de cette justice bananière.

Une chose est sûre, les altermondialistes font peur à la classe politique inféodée au pouvoir de l’argent. La violence disproportionnée de cette arrestation est révélatrice du désarroi et de la panique des politiques devant la vague de fond altermondialiste qui ne cessera de grandir si l’homme et son environnement ne sont pas pris en compte.

La neutralité suisse mise à mal

Le 11 mars 2002, en commémoration des événements tragiques du 11 septembre, un drapeau rouge à croix blanche flottait parmi 169 drapeaux sur la pelouse de la Maison-Blanche à Washington.

Ce jour aurait du être un jour de compassion, de recueillement et de réflexion. Il a été, en fait, le prétexte à M. W. BUSH d’entretenir l’esprit belliqueux et haineux de la coalition antiterroriste et de demander la caution de toutes les nations à sa politique « Amerika Uber Alles » .

Au soir des votations sur l’adhésion à l’ONU nos conseillers nationaux tentaient, avec des propos lénifiants, de nous rassurer sur le respect de la neutralité suisse. Malheureusement, les faits donnent raison à ceux qui craignaient l’alignement servile de la Suisse au nouvel ordre mondial.

Le prix d’une vie

Le 30 mars 1999, un père de famille de 40 ans installé en Suisse depuis 1982, de nationalité serbe, participe à une manifestation pour protester contre les bombardements de son pays par les forces de l’OTAN. De retour de cette manifestation un groupe d’Albanais du KOSOVO l’agresse et le tue d’un coup … de tournevis dans le cœur!!!

 

Le 17 février 2000, la Cour Correctionnelle rend son verdict à l’encontre de trois Kosovars soupçonnés de ce meurtre : un acquittement pour le plus jeune, et trois ans d’emprisonnement pour les deux autres!!! Comment ne peut-on pas être choqué par ce jugement? Soit, les preuves de leur culpabilité sont insuffisantes et ils doivent être acquittés en vertu du principe que le doute profite à l’accusé, soit, selon toute vraisemblance, leurs implications sont établies, alors la sentence est révoltante. La barbarie de cet acte et l’attitude arrogante, ricaneuse et insultante des accusés durant le procès, auraient mérité une sanction exemplaire. Mais, peut-être, la vie d’un Serbe ne vaut-elle pas plus de trois ans d’enfermement!!!

 

Notre justice et notre opinion publique sont encore aujourd’hui marquées par la diabolisation des Serbes par les médias occidentaux. Celles-ci ont, pendant tout le conflit des Balkans, manipulé l’information pour satisfaire à la pensée unique imposée par les Etats-Unis: les gentils KOSOVARS et les méchants SERBES.

 

Et pourtant, la vision désolante de l’actuel KOSOVO « libéré », après l’ingérence arrogante et dramatique de l’Occident, devrait nous guérir de ce manichéisme primaire. Nous en sommes loin !

 

Comment comprendre le quasi-silence de nos médias et notre indifférence face aux centaines voir millier d’assassinats de Serbes par les milices albanaises ?

 

Comment comprendre, après la surmédiatisation du sort des réfugiés kosovars pendant la guerre, le désintérêt de nos médias et la passivité de nos organisations humanitaires devant le sort dramatique des cinq cent mille réfugiés serbes « épuré ethniquement » de Croatie et du KOSOVO ?

 

Quant à la communauté serbe de notre pays, elle se sent une fois de plus, blessée et humiliée par le prix que notre justice accorde à la vie d’un Serbe.

 

Puisse, un jour, l’Histoire redonner l’honneur au peuple serbe !

Le meilleur des mondes

La presse a annoncé le premier clonage d’embryon humain. Cette nouvelle doit nous réjouir car de nombreuses maladies incurables seront vaincues et notre espérance de vie sera prolongée.

Qu’en pensent les Afghans pour qui l’espérance de vie ne dépasse guère plus de 40 ans? Bénéficieront-ils des progrès de la science ? et à quel prix ?. Pour l’instant, les bombes américaines écrasent les Talibans qui pour la plupart ne savaient pas ce qui c’était passé le 11 septembre. Loin de s’attaquer aux origines du terrorisme, cette guerre conforte l’hégémonie du monde occidental sur le reste du monde. La chaîne CNN, complètement inféodée à l’impérialisme américain, désinforme et manipule l’information pour imposer son idéal de société basé sur deux fondements : La glorification de la puissance militaire américaine défendant la planète des forces du MAL et la présentation en permanence des cours de la bourse garantissant aux retraités américains liftés et DHEAlisés de jouer au golf jusqu’à 100 ans sous le soleil de Floride.

Ce monde idyllique auquel aspirent tous les Américains à un coût. Mais ce coût est supporté principalement par le reste du monde. Comment, en effet, financer le bien-être à nos toujours plus nombreux retraités ? Les produits financiers, le pillage des matières premières au mépris de l’environnement et l’exploitation à bas prix de main d’œuvre corvéable apportent la solution.

Nous comprenons bien que pour accéder à ce « meilleur des mondes » il faut faire la guerre à ces barbares qui s’attaquent à notre puissance économique.

Cette croisade sous la bannière étoilée oblige, sous peine de sanctions, tous les gouvernements à faire allégeance aux Etat-Unis ( « tout pays qui n’est pas avec nous est contre nous » G. W. BUSH ).

Cependant, les peuples et leurs consciences n’accepteront pas cet impérialisme et finiront par se révolter devant cette arrogance intolérable.

La manipulation des esprits

Au lendemain de l’attentat du 11 septembre, les Etats-Unis sont entrés en guerre contre le terrorisme. Avant d’analyser les résultats de l’enquête, les autorités ont désigné des coupables facilement identifiables pour le citoyen américain. A l’aide de schémas tirés de la filmographie d’Hollywood, ils ont défini le scénario : Ben Laden dans le rôle du docteur NO, les talibans dans le rôle des abominables créatures sanguinaires mi-homme, mi-démon, Al Quaïda avec ses milliards de dollars, et le décor de l’Afghanistan avec ses bases secrètes.

Cependant, tous les faits contredisent ce scénario manipulateur et simpliste. Les autorités américaines ont été contraintes de « trouver » opportunément une cassette vidéo dans une maison en ruine pour impliquer Ben Laden. Les abominables talibans se sont avérés soit des « illuminés » soit des « paumés » de la civilisation occidentale qui, pour la plupart, ne savaient pas ce qui s’était passé le 11 septembre. Les bases secrètes truffées de technologie de pointe et abritant des armes effroyables, biologiques et nucléaires, se sont avérées des « grottes rudimentaires » et les armes, des Kalachnikov vétustes et des vieux chars russes aussi fiables qu’une Lada. Les millions de dollars nécessaires à la préparation de l’attentat se sont transformés en quelques milliers de dollars pour acheter des billets d’avion, des cutters et des programmes de simulations de vol.

Les autorités américaines continuent de mentir sur les ramifications planétaires du terrorisme dans la préparation de ces attentats et occultent la démarche individuelle qui anime les terroristes aussi bien aux Etats-Unis qu’en Israël. Mis à part quelques révélations sur les terroristes ayant séjournés en Europe, une chape de plomb pèse sur les autres terroristes. Ne serait-il pas primordial d’étudier le parcours et la personnalité de ces kamikazes pour comprendre et combattre le terrorisme? A t-on peur de dévoiler que ceux-ci ont sacrifié leur vie à travers une démarche personnelle qui repose sur la désespérance et l’humiliation. Le manichéisme et le bellicisme américain occultent cette analyse pour continuer à entretenir l’hystérie antiterroriste.

Cependant, si les Etats-Unis ne s’attaquent pas aux causes de ce terrorisme, celui-ci ne sera jamais éradiqué. Et, ce n’est pas la formidable puissance américaine qui, au mépris de toutes les règles humanitaires, y parviendra. Le résultat de cette politique ne sera pas seulement improductif mais engendrera encore plus de fanatisme et de haine.

 

 

Pour échapper à cet engrenage infernal, les Etats-Unis doivent comprendre qu’ils ne sont pas seuls sur cette planète et que leurs valeurs, la force et l’argent, ne sont pas des valeurs de paix.

Le « triomphe » de la pax americana

Reniant sa Constitution, le gouvernement serbe a livré M. MILOSEVIC, à la sauvette et in extrémis, à un tribunal entièrement inféodé aux Etats-Unis et à leurs valets européens. Il cède ainsi aux chantages économiques de ceux qui ont dévasté la Serbie et le Kosovo. La découverte récente et très opportune de soi-disant charnier et, surtout, la prime de quatre milliards de dollars promis au peuple serbe balaieront les derniers scrupules. La « justice » occidentale triomphe au prix d’un chantage pitoyable.

Certes, M. MILOSEVIC est un sombre personnage, entêté, borné qui n’inspire aucune sympathie. Certes, il s’est rendu coupable d’avoir couvert une répression sanglante des indépendantistes, comme l’on fait, auparavant à une plus grande échelle, les Français en Algérie, les Américains au Vietnam, les Russes en Tchéchénie et les Chinois au Tibet. Il est intéressant de constater que la réprobation de ces actes est inversement proportionnelle à la puissance de ceux qui les commettent.

Cet acharnement à sa condamnation préprogrammée s’explique par la volonté obsessionnelle de justifier, à tout prix, l’absurdité de l’intervention de l’OCCIDENT dans les Balkans ( le diktat de Rambouillet, le pseudo-génocide, les dommages collatéraux, l’écrasement et la destruction de la Serbie et du Kosovo, l’uranium appauvri, les assassinats et l’expulsion des Serbes du KOSOVO ).

Cette arrestation sert aussi à sauver la face devant le fiasco de la « pacification » de l’Occident et la totale errance de la politique occidentale dans les événements actuels en Macédoine. L’Occident en est réduit à trouver un bouc émissaire à la tragédie yougoslave alors qu’il est directement responsable du démantèlement de la Yougoslavie et de son embrasement.

L’honneur serbe n’a pas tenu devant une « carotte » de quatre milliards de dollars. Les Serbes rejoignent ainsi la « grande » civilisation occidentale de l’argent. L’économie occidentale, quant à elle, bénéficiera, en retour, de l’arrivée de dix millions de nouveaux consommateurs dociles qui oublieront que l’ensemble des médias occidentaux les avaient traités de barbares sanguinaires

Droit d’ingérence et néocolonialisme

Lors des dernières votations, le peuple a accepté, à une courte majorité, que les soldats suisses soient armés lors de leur intervention sur sol étranger.

Cette votation « pour ou contre les soldats armés » a éludé totalement la question essentielle du droit d’ingérence.

De façon spécieuse, le conseil fédéral a présenté l’ingérence comme un droit acquis.

Mais, où trouve-t-on dans les lois ce droit d’ingérence ?

Quelle instance s’arroge le droit de décider d’intervenir ou de ne pas intervenir à l’étranger ?

Quel pays bénéficie de ce droit d’ingérence ? La Suisse pourrait-elle prendre l’initiative, conformément au droit d’ingérence, de s’interposer entre les Israéliens et les Palestiniens pour empêcher la répression d’un côté, le terrorisme de l’autre et faire respecter le gel de la colonisation des territoires palestiniens ?

Il est évident que les pays les plus puissants s’arrogent ce droit : Les Etats-Unis au Kosovo, la Russie en Tchéchénie et la Chine au Tibet. L’Europe, elle-même, ne dispose que d’un strapontin dans les instances de l’OTAN.

On peut s’attendre, dans ces conditions, à ce que nos soldats ne soient que les valets des Puissants et que notre neutralité soit bradée.

Les Etats-Unis se considèrent comme la référence suprême. Ils désignent les gentils et les méchants. Ils instituent des tribunaux à leur solde, détruisent et tuent au nom du Bien.

Le dernier scrutin a escamoté le véritable enjeu et a occulté l’allégeance faite à la grande « civilisation » occidentale qui a inventé cette nouvelle forme de colonisation.

L’alignement de la Suisse à la politique impérialiste de l’Occident nuira à son image de Terre de dialogue, de neutralité et de paix.

Un constat affligeant

La force d’occupation du Kosovo, la KFOR, a autorisé dernièrement l’armée serbe à combattre les terroristes albanais qui tentent de déstabiliser la Macédoine. Il y a deux ans, l’OTAN a réuni la plus grande armada de tous les temps pour écraser la même armée serbe qui s’opposait déjà à l’expansionnisme albanais au Kosovo.

Il aura fallu deux ans pour que les Occidentaux prennent conscience du vrai visage de l’UCK, terroriste, mafieux et manipulateur. A l’époque, l’UCK était armé et choyé par l’Occident. Leurs représentants paradaient dans les ambassades des Etats-Unis et des pays européens. Le « diktat » de Rambouillet imposé par les Etats-Unis annihilait toute recherche de la paix et préparait la « croisade humanitaire » de l’Occident.

Cette « croisade » a été justifiée par un matraquage médiatique délirant qui utilisait le mensonge, les contre-vérités et la manipulation des témoignages et des images. Les faits ont apporté un démenti flagrant à cette propagande et rendu insignifiantes les justifications de cette agression. Il reste toutefois une raison qui pourrait justifier celle-ci : l’arrestation du « dictateur » yougoslave, du « Hitler » des Balkans, du « boucher » de Belgrade, M. Slobodan MILOSEVIC.

Après avoir désespérément souhaité que le peuple serbe s’en débarrasse de la même façon que Ceausescu, les puissances occidentales n’ont pu constater qu’une transition démocratique sans violence dans un pays qu’on disait pourtant sous le joug sanguinaire d’un despote. Pour arriver à leur fin, elles sont réduites à conditionner leur aide à la reconstruction d’un pays qu’ils ont détruit à l’arrestation de M. MILOSEVIC et son jugement par un tribunal à la solde des Etats-Unis.

Combien de temps l’honneur serbe tiendra devant les sanctions du « monde civilisé » et ce chantage pitoyable ?

Entre-temps, les puissances occidentales laissent le soin à l’armée yougoslave de contenir les ambitions territoriales des albanais pour éviter d’exposer leurs soldats aux balles de leurs anciens protégés. Il est, en effet, moins dangereux d’envoyer des avions chargés de bombes à l’uranium détruire un pays qui n’est pas en état de se défendre.

L’Europe s’est totalement discréditée en faisant allégeance au manichéisme primaire des Etats-Unis et à son impérialisme. Pour retrouver sa crédibilité, il ne lui reste qu’à jouer sur ses valeurs propres : sa diversité, sa sensibilité, son sens critique et sa culture.

La leçon de TIMISOARA n’a pas été retenue

Les dernières déclarations de M. KOUCHNER, administrateur de l’ONU au KOSOVO, sont révélatrices des manipulations auxquelles les opinions publiques occidentales sont encore victimes dans la présentation des événements du KOSOVO. Le chiffre de onze mille « victimes de la répression serbe » de M. KOUCHNER a été démenti par le Tribunal pénal international qui a recensé à ce jour 340 victimes avérées de massacres.

Sans vouloir minimiser ou relativiser l’atrocité de ces actes qui doivent recevoir le plus sévère châtiment, il est important de dénoncer le manque d’objectivité et de rigueur ainsi que le parti-pris des médias occidentaux dans la couverture des événements du KOSOVO.

En effet, lors des premiers jours des frappes de l’Otan, tous les journaux télévisés faisaient état d’un génocide organisé. Lors d’un journal télévisé de TF1, le mot « génocide » a été prononcé à douze reprises. Le téléspectateur était tout à fait fondé à penser que le nombre de victimes ne pouvait être que de plusieurs centaines de milliers de victimes comme au RWANDA ou au CAMBODGE. Durant les frappes de l’OTAN, les médias occidentaux ont distillé quotidiennement des « témoignages dits-concordant ! » de réfugiés faisant, eux aussi, état de génocide planifié.

Nous comprenons bien que l’intervention de l’OTAN n’était justifiée et comprise de l’opinion publique que si les médias démontraient en permanence et par tous les moyens que ce « génocide » se passait sous leurs yeux. Les faits démontrent heureusement qu’il n’y a pas eu de génocide et que les crimes perpétrés, non seulement par les paramilitaires serbes mais par les milices albanaise, s’inscrivent dans le cadre d’une guerre civile exacerbée par l’ingérence « humanitaire » de l’Occident qui a fait deux mille victimes assimilées à des « dommages collatéraux ».

Les médias occidentaux, pour retrouver leur crédibilité, devraient avoir le courage d’analyser et de reconnaître leur dérive et surtout leur allégeance à la pensée unique que les Etats-Unis ont imposée à l’Europe.

L’attitude arrogante des chefs d’Etat européen et américain lors de la dernière conférence de paix à SARAJEVO symbolise le triomphe du BIEN sur le MAL. Cette vision manichéenne et moyenâgeuse a permis l’écrasement impitoyable de la Serbie, sa mise au banc des nations, et l’épuration de sa présence au KOSOVO

Cependant, chaque jour, des faits nouveaux nous font avoir une autre lecture des événements qui, souhaitons-le, fera triompher l’objectivité et la raison.