Archives de catégorie : international

Le Grand Monopoly ridiculisé

Le grand Monopoly ridiculisé

On nous raconte qu’un traider de la Société Générale a dilapidé 5 milliards d’Euros avec quelques clicks de souris. Alors qu’une somme de 500.- Euros de découvert sur un compte déclenchent immédiatement une avalanche de recommandés, les 5.000.000.000 Euros détournés passent inaperçu dans la même banque. On pourrait, tout aussi, nous raconter que la secrétaire de G-W BUSH a malencontreusement appuyé sur le bouton rouge pour bombarder l’Iran. On nous prend pour des C…

Au delà de l’énormité et du grotesque de la fable de l’employé « maladroit », c’est tout le monde financier qui touche le fond du ridicule ces dernières semaines.

Les yoyos absurdes des bourses complètement déconnectées de la vraie économie. Le suivisme des bourses européennes et asiatique aux soubresauts des valeurs américaines. La panique pathétique des places financières du monde entier lorsque Wall Street est fermé. Les commentaires des « gourous » de la finance expliquant doctement ce qu’ils n’ont pas vu venir. On se demande comment ce monde continue à nous diriger. Ce grand Monopoly dont les règles incohérentes et délirantes sont faites par et pour les Magnats de la finance, asservit avec arrogance le monde entier. Le ridicule aura-t-il raison de l’arrogance ?

L’image de la France mérite mieux

L’image de la France mérite mieux

Les anciens présidents français défendaient une certaine image de la France. Quelquefois surranée, quelquefois prétentieuse, cette image était toutefois globalement respectée dans le monde. Le nouveau président Sarkozy, quant à lui, a surtout une certaine image de lui-même au détriment de celle de son pays.Pour faire oublier l’image dégradante de la tente de Khadafi dressée au cœur de Paris ( du 10 au 15 décembre ), il commandite le 15 décembre, à « ses » médias la révélation de son idylle avec Carla Bruni à Disneyland. Quelques jours plus tard, le 20 décembre , l’hyperactif président, accompagné par son ami BIGARD, symbole du raffinement de la culture française, arrive en retard à l’invitation du pape pour recevoir le titre honorifique de chanoine. Le 22 décembre, à défaut de bombarder l’Iran, Sarkozy s’offre une petite bouffée de fierté en se rendant, escorté de trois Rafales, en Afghanistan pour discuter vingt minutes avec le président HAMID KARZAI. Enfin, le 24 décembre, il se rend en Egypte, en grande pompe avec sa conquête pour se forger une stature napoléonnienne. Ce tourbillon médiatique contribue à « saouler » et infantiliser l’opinion publique française et occulte les sourires et les ricanements du monde entier. Même les Américains sont interloqués et amusés par son américanisme primaire et servile.Cette quête effrénée à focaliser sur lui les projecteurs de l’actualité est indécente et indigne de la fonction présidentielle. L’image de la France mérite mieux que celle de son président.

Brillants médecins et piètres terroristes

Brillants médecins et piètres terroristes

Les dernières tentatives d’attentats en Angleterre ont abondamment alimenté nos médias. Aucun de ceux-ci n’ont émis une moindre réserve sur la version livrée par la police britannique. Comment peut-on croire que huit brillants médecins aient pu fomenter des attentats aussi mal préparés, minables et dignes des Pieds Nickelés?. Une voiture incendiée et deux autres voitures pleines d’explosifs « paraît-il » que leurs propriétaires garent naïvement au bord de la route. Cela suffit pour déclencher une alerte terroriste générale et pointer du doigt le réseau Al-Quaïda. Quelle aubaine pour le nouveau premier ministre Gordon BROWN pour asseoir son autorité et montrer son sang-froid et son engagement dans la lutte contre le « diable ».

Cette mise en scène sert à justifier l’hyper présence policière, le fichage des gens et l’installation de centaine de milliers de caméras de surveillance. A l’évidence, ces tentatives d’attentats sont « fabriquées » par les services britannique pour instaurer un état policier qui défend les « braves gens » des Méchants dans le « meilleur » des mondes où la manipulation n’a plus de limite.

 

Les Traîtres à l’Europe

Les traîtres à l’Europe

Les oppositions et les entraves de l’Angleterre et de la Pologne à l’adoption d’un traité minimaliste pour l’Europe sont scandaleuses. Pour faire échouer l’émergence d’une Europe plus forte et plus unie, ces pays ont utilisé des prétextes ridicules. Les deux « DUPOND » polonais, ont contesté le mode de scrutin et M. BLAIR a combattu la mise en place d’un ministère de politique étrangère européenne. Leurs positions ne s’expliquent que par leur allégeance servile à l’administration américaine. La Pologne accepte d’abriter sur son sol des bases américaines et des prisons de la CIA, participe à la guerre en Irak et privilégie systématiquement, dans ses échanges commerciaux, les Etats-Unis au détriment de l’Europe. L’Angleterre, indéfectible alliée des Etats-Unis, s’oppose à l’indépendance diplomatique de l’Europe. Il est évident que ces blocages résultent d’une perfide pression américaine. Les Etats-Unis craignent l’émancipation de l’Europe qui pourrait porter une ombre à leur hégémonie. Il serait temps que l’Europe sanctionne les traîtres et affirme sa différence vis à vis de la politique arrogante et dangereuse de son allié.

La France

La France malade de ses médias

Obnubilés par la « grandeur » de la France et de son influence dans le monde, les médias français ne savent plus porter un regard objectif sur eux-mêmes et ignorent dédaigneusement les expériences hors de l’Hexagone. Si ils avaient les capacités de sortir de leur introversion franco-française, ils s’apercevraient du spectacle affligeant et pathétique donné par la dernière crise du C.P.E.

Le lycéen, à qui on prête une maturité politique exceptionnelle, descend dans la rue dans une allégresse post-pubertaire pour faire sa première manif. Les étudiants, qui aspirent majoritairement à une planque dans la fonction publique, soignent leur ego en se prenant pour des tribuns révolutionnaires. Les chefs syndicalistes, qui ne représentent pratiquement personne, se servent de la contestation pour parader devant les caméras de télévision. Le grand patronat, qui préférerait par principe une « juteuse » délocalisation au C.P.E, ne soutient pas le gouvernement. M. Sarkozy, qui ne pense qu’à discréditer son rival M. de Villepin, abandonne lâchement le bateau. Les présidentiables de la gauche-caviar, qui n’ont rien à proposer, descendent dans la rue pour raccrocher le wagon de la « révolution ».

L’absurde mise en scène par les médias de cette politique politicienne est lamentable et ne fait qu’attiser les conflits. Les micro-trottoirs tendancieux, les sondages-bidon, le choix des images-choc contribuent à manipuler l’opinion publique.

Les médias orchestrent depuis deux ans une campagne présidentielle obsessionnelle et perverse avec trahison, adhésion, reculade, ultimatum, invectives, petites phrases, sondage-bidon. Ce spectacle malsain transforme les hommes politiques en marionnettes et ne débouche que sur des affrontements verbaux dont la grandiloquence est directement proportionnelle à leur stérilité.

 

Une parodie de justice

Une parodie de justice

Saddam Hussein a été pendu le 30 décembre à la sauvette par des bourreaux cagoulés. Son attitude digne et courageuse devant sa mort et ses responsabilités restera dans les mémoires.

Une parodie de justice l’a condamné à une mort programmée à l’issue d’un procès grotesque durant lequel ses trois avocats ont été assassinés. Un tribunal, aux ordres des occupants américains, a prononcé son verdict sur un seul chef d’accusation : L’exécution de 148 villageois en représailles à un attentat contre le convoi présidentiel.

Ce verdict devrait en appeler un semblable pour les soldats américains qui ont massacré 24 civils irakiens en représailles à une attaque. Seront-ils pendus ou recevront-ils un blâme?

Ce verdict élude toutes les questions liées à la compromission des puissances occidentales dans le soutien au régime et prive le peuple Irakien de la Vérité.

La vérité est que Saddam Hussein a été adulé par l’Occident lorsqu’il achetait des armes et combattait l’islamisme et, a été diabolisé lorsqu’il s’est intéressé au pétrole koweïtien. Il aura été broyé par l’histoire de l’Irak victime de l’avidité et la fourberie des puissances occidentales pour le contrôle du pétrole.

La guerre illégitime de W. BUSH est le dernier épisode qui a fait bien plus de victimes que les exactions du président irakien. Pourtant, aucun tribunal n’aura le courage de l’inculper.

Une lueur d’espoir

Une lueur d’espoir.

Il aura fallu six ans pour que le peuple américain se réveille et condamne, de justesse, la politique de l’administration BUSH. On aurait souhaité une sanction plus cinglante en relation avec les dégâts à l’échelle mondiale que ce gouvernement a fait. Cependant, il serait réducteur de rendre cette administration seule responsable. Elle n’a fait qu’obéir à des commanditaires qui sont les lobby financiers, pétroliers et de l’armement. La sanction devrait aussi retomber sur ces sociétés qui ont outrageusement profité de la situation dramatique engendrée par la politique de ces cow-boys primaires.

Durant cette période, la bourse a décollé, les banques ont enregistré des bénéfices indécents, les compagnies pétrolières ont dicté leur prix, les industries d’armement ont inondé la planète au prétexte du terrorisme et nos glaciers ont continué à fondre dans l’indifférence et l’irresponsabilité américaine. L’intelligence, la tolérance, la diversité, l’ouverture et l’humanité ont été remplacées par l’obscurantisme, l’intolérance, le manichéisme et la barbarie.

Cela a été rendu possible avec la complicité de la plupart des médias américains. Ils n’ont pas hésité à relayer les plus énormes mensonges, à entretenir l’hystérie antiterroriste pour justifier jusqu’à la légalisation de la torture et à exacerber un patriotisme primaire.

Les dernières élections ont permis de « redresser la barre ». Il convient maintenant d’identifier et de sanctionner ceux qui sont responsables de cette dérive et ceux qui en ont profité. Les institutions et, surtout, le peuple américain en sont capables.

L’ignominie banalisée

L’ignominie banalisée.

L’administration américaine a légalisé la torture dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le président BUSH détermine le degré de douleur à infliger lors des « interrogatoires ».Une gégène à 10 , 20 ou 50 Ampères ? Jean Moulin, torturé et assassiné par la Gestapo doit se retourner dans sa tombe.

L’ignominie de cette légalisation trouble peu la conscience des citoyens de la « soi-disant » Grande Démocratie Américaine. L’opinion publique est plus intéressée par la sexualité de Mark FOLEY, élu républicain de la Chambre des Représentants. Les Etats-Unis ont vraiment perdu toutes leurs valeurs. Et, personne ne réagit. Les Eglises, Amnesty International, la Croix-Rouge et les ONG humanitaires ont très peu manifesté leur réprobation. Quant à l’union européenne et la Suisse, elles se plient aux exigences américaines de fichage des passagers en direction des Etats-Unis et prennent le risque que ceux-ci soient « interrogés » à leur arrivée sur la base de ces renseignements et de simples présomptions. Pour eux, le rêve américain se transformera en cauchemar.

La terre ne tourne plus rond

Au Proche -Orient, Israël détruit le Liban avec le prétexte de libérer deux soldats. Son acolyte, les Etats-Unis, gendarme du monde autoproclamé, approuve cette avanie et cyniquement s’oppose à un cessez-le-feu. L’Etat Hébreu, conforté par son indéfectible comparse perd tout sens de la mesure, s’enferme dans ses certitudes et nargue la communauté internationale.

 

Au Moyen-Orient, la croisade anglo-saxonne qui devait apporter la paix et la stabilité de la région, a déclenché une effroyable guerre civile. Le procès de Saddam Hussein se transforme en une pantalonnade où ses avocats sont tirés comme des lapins. Pendant ce temps, la marionnette appelée « Premier Ministre irakien » se fait ovationner au Congrès américain pour qu’il oublie que, chez lui, ses déplacements ne se font que sous escorte militaire.

 

En sport, le pays de la magouille et de la tricherie remporte la coupe du monde de football. Le dernier vainqueur du Tour de France cycliste a en commun avec Lance Armstrong, sextuple vainqueur, qu’il est un bon américain croyant, ami de Georges Bush et qu’il se dope. Pendant ce temps, les riches deviennent plus riches, les pauvres plus pauvres, ce qui est le plus important.

 

Depuis que les Etats-Unis dirigent le monde, le fric a asservi toutes nos valeurs et tous ceux qui défendent d’autres valeurs sont des terroristes qu’il faut abattre.

 

Peuple américain, délivre-nous des irresponsables qui te gouvernent pour sauvegarder notre planète.

La légitimité du droit d’ingérence

 

Où le droit d’ingérence de la communauté internationale serait-il le plus légitime ? Au Moyen-Orient où l’affrontement israélo-palestinien dure depuis près de 59 ans sans qu’aucune instance internationale n’intervienne. Ce conflit gangrène toute la région, exacerbe les fanatismes et menace la stabilité mondiale. Le cycle violence – répression – humiliation accable dramatiquement les populations civiles. Alors, comment l’ONU, responsable de la création de l’Etat hébreu ne s’est-elle pas donnée les moyens d’imposer un règlement ?

Les Etats-Unis qui opposent systématiquement leur véto à toute résolution ou sanction contre Israel musèlent l’ONU et la communauté internationale.

Détruire le Liban au prétexte de libérer deux soldats est une avanie que seuls les Etats-Unis approuvent. Cette hyper-puissance, dont l’arrogance est proportionnelle à l’errance dramatique de sa politique étrangère, phagocyte toute velléité de résolutions. Le gouvernement israélien, conforté par son indéfectible et puissant allié, perd tout sens de la mesure, s’enferme dans ses certitudes, n’accepte plus aucune critique et ne voit le salut que dans l’option des armes.

Le Premier ministre israëlien, Yitzhak Rabin, avait compris que la paix ne passe pas par les armes. En 1995, un fanatique juif lui a fait payer sa courageuse quête de la paix.

Aujourd’hui, le droit d’ingérence devrait s’exercer pour imposer un cessez-le-feu et contraindre les deux parties à négocier un règlement inspiré par la démarche du « plan de Genève ».