Bénéfices indécents

Bénéfices indécents

14.029.000.000.- Fr. ( Quatorze milliard et vingt-neuf millions ) : Phénoménal bénéfice annuel à 11 chiffres pour l’Union de Banques Suisse. Les 29 millions paraissent dérisoires en rapport aux milliards qui deviennent les seules références de performance pour ces monstres économiques et financiers comme les banques, les compagnies pétrolières et les industries pharmaceutiques. Ils sont habitués à une spirale complètement délirante de leurs profits. Alors qu’une entreprise normale se bat pour dégager des bénéfices même modestes pour assurer la continuité et éventuellement des investissements, ces groupes monopolistes ne se satisfont même pas d’augmenter chaque année leurs bénéfices mais trouvent essentiel et naturel la progression du taux d’augmentation de leur bénéfice !!!

Ils justifient leur profit par des « soi-disantes » consolidations financières, des frais de prospections et la recherche sur des médicaments essentiellement rentables. Leurs produits sont devenus tellement essentiels pour tout le monde qu’ils peuvent imposer leurs prix cartellaires. La manne fiscale générée par ces profits asservit totalement tous les rouages de l’Etat qui est totalement sous l’influence de ces groupes à l’exemple du gouvernement américain aux ordres des pétroliers texans. Le produit de leur racket sur les consommateurs sert à financer le lobbying, la corruption politique et la manipulation médiatique. Selon le principe de physique « rien ne se crée, rien ne se perd ». Qui alimente ses pharaoniques et scandaleux profits ? Les magouilles boursières, les délits d’initiés, la fraude fiscale mais aussi Vous et moi, qui payons des marges usurières entre les taux des crédits et les taux d’épargne, vous et moi, qui payons, sans broncher, des augmentations totalement injustifiées du prix de l’essence ou des médicaments. Toutes les raisons données pour justifier ces bénéfices indécents ne servent qu’à cacher les raisons principales qui sont la dictature des marchés financiers et la voracité des actionnaires.

Montesquieu a établi le principe de la séparation des pouvoirs législatifs, judiciaires et exécutifs. Il aurait lieu d’y inclure aussi le pouvoir économique.

La stratégie de M. SARKOZY

La stratégie de M. SARKOZY

Sous le prétexte d’une menace terroriste imminente, le ministre de l’intérieur M. SARKOZY intensifie les arrestations de délinquants prétendument terroristes. Il essaie de créer un lien entre les émeutes des banlieues et la nébuleuse terroriste.

Alors que tous les rapports de police ont démontré que les émeutes ont été spontanées, sans chef, sans imam, sans organisation et qu’elles sont les conséquences de l’échec total de l’intégration sociale et l’errance identitaire de certains jeunes, M. SARKOZY persiste dans le mensonge en martelant que la menace terroriste est présente et qu’il faut l’éradiquer.

Cette croisade irresponsable ne peut qu’attiser les vocations terroristes de jeunes désœuvrés qui se prendront pour des héros. Mais à y voir de plus près, son calcul peut s’avérer juste pour son ambition de présidentiable. En effet, au plus fort des émeutes, son discours sécuritaire lui a valu des sondages favorables. Dans ces conditions pourquoi pas créer un sentiment d’insécurité en brandissant le spectre des terroristes ?

Son «courageux » combat du Bien contre le Mal lui vaudra le soutien des « braves gens » qui auront été manipulés. Mais son courage a des limites. La peur d’être sifflé et chahuté en Guadeloupe à la suite de ses propos incendiaires a été plus forte. Il a annulé son voyage. Quelle crédibilité peut avoir un présidentiable qui manipule les faits, et qui n’assume ses propos qu’entouré d’une escorte policière ?

Bizarre, vous avez dit bizarre?

Bizarre, vous avez dit bizarre ?

Deux ans après le drame de Columbia,le retour de la navette Discovery a suscité beaucoup d’inquiétudes. A tel point que la NASA envisage d’abandonner la poursuite de ces vols et de revenir aux techniques des missions Apollo !!! BIZARRE.

L’agence spatiale veut lancer la conquête lunaire en 2020, comme si celle-ci n’avait pas eu lieu, il y a 36 ans !!! BIZZARE. Les préparatifs demanderont une quinzaine d’années alors qu’il n’a fallu que sept années pour passer de la première mission spatiale habitée en 1962 avec John GLENN à l’incroyable et fabuleuse mission APOLLO du 20 juillet 1969. BIZARRE. L’extraordinaire précision et la fiabilité des sept expéditions APPOLO sont une énigme compte tenu du fait que les ingénieurs de l’époque ne disposaient que d’un matériel informatique rudimentaire et que les connaissances en matériaux étaient balbutiantes. BIZARRE. L’extraordinaire technique d’alunissage en douceur n’a jamais été réutilisée. BIZARRE. Et, de la douceur, il en a fallu pour que le module lunaire ( qui ressemble à une machine de TINGUELY) ne subisse pas de dommages à l’alunissage. Et, de la précision, il en fallait pour éviter tous les écueils de la surface lunaire.BIZZARE . La confiance et la décontraction des astronautes étaient telles qu’ils étaient plus préoccupés à jouer au golf sur la lune qu’à implanter une base d’observation ou une station émettrice. BIZARRE. Les acteurs de cette fantastique et mythique épopée sont curieusement restés très discrets. Les rares à s’exprimer, comme ALDRIN ¨dans l’émission de Thierry Ardisson, parlent plus de leur retraite dorée en Floride au bord d’un golf que de leur expérience extraterreste. Comment ne se sont-ils pas sentis les dépositaires d’un message à l’adresse de tous les terriens. BIZARRE.

Et le premier homme à avoir foulé le sol d’une autre terre. Combien de personnes connaissent son nom et son prénom ? Une indication pour son prénom : ce n’est ni Louis, ni Lance ? BIZARRE.

Cette « épopée lunaire » s’inscrit dans une parenthèse de sept ans qui l’a dissocie de l’aventure spatiale et rend incohérent tout lien avec ce qui l’a précédée et ce qui l’a suivie. L ‘analyse des photos prises sur la lune soulève aussi d’innombrables questions auxquelles aucune réponse n’est donnée : Ombres croisées, pellicule qui résiste aux températures, empreintes de pas impossibles, horizon lunaire identique pour des missions différentes, zone d’atterrissage intacte après la pose du module etc…Ces bizzareries nous amènent tout naturellement à nous interroger sur la véracité de cette épopée. Mais la simple évocation d’un quelconque doute nous expose au bûcher de l’Inquisition et pourtant….

Deux poids, deux mesures

Deux poids, deux mesures

Après l’émotion unanime suscitée par les attentats abominables de Londres, il ne faut pas céder au discours simpliste des faucons américains justifiant une guerre totale jusqu’à la victoire finale sur AL-QUAIDA, nébuleuse maléfique et insaisissable qui veut déstabiliser l’Occident en attaquant nos valeurs et notre mode de vie. Cette analyse entretient l’islamophobie et nous détourne la cause principale de ces attentats : la guerre et l’occupation de l’Irak

L’illégitimité de cette guerre contre un pays qui ne menaçait personne, qui n’était pas en mesure de déployer une quelconque arme de destruction, qui, non seulement, ne soutenait pas le terrorisme mais le combattait, apparaît au monde musulman comme une humiliation infligée par l’impérialisme occidental. Le bombardement de Bagdad nommé cyniquement « opération choc et terreur » a tué plusieurs dizaines de milliers de civils assimilés à des dommages collatéraux.

Mais, naturellement, la terreur programmée dans les salons de la Maison Blanche et du No 10, Downing Street n’est pas du terrorisme !!!

Tant qu’il y aura « deux poids, deux mesures », l’injustice et l’humiliation serviront de terreau au terrorisme.

Impressions d’Inde

IMPRESSIONS D’INDE

KERALA 28.03.2005 au 15.04.2005

 

Pays de tous les superlatifs, de tous les contrastes et de toutes les contradictions. Rien n’est ici banal, insignifiant ou médiocre. La normalité de nos valeurs est ici complètement bouleversée. Comme dans une séance d’ayurveda, notre corps et notre tête sont massés, frottés, frappés sans ménagement entre bien-être et souffrance. On en ressort sonné mais serein.

La succession d’images, d’impressions où se mêlent bonheur de vivre et souffrance submerge notre conscience à tel point que le trop-plein se déverse dans notre inconscient. Des nuits agitées restituent dans des rêves délirants, cette surabondance de ressenti.

Malgré le foisonnement incohérent des images, les scènes de la vie quotidienne obéissent à une ordonnance où chaque personne et chaque chose a un sens. Des femmes cassent des cailloux pour l’encaissement des routes, des hommes cheminent le long des routes sans but apparent, toute sorte de véhicules poussifs et vétustes circulent dans un flux tortueux et bruyant mais laminaire, des enfants aux sourires radieux manifestent leurs exubérances, les femmes aux saris de couleurs flamboyantes cheminent avec une démarche princière à côté de mendiants dans une déchéance extrême et des vaches alanguies regardent placidement les agitations de la foule. La vie s’écoule simplement, sans agressivité et sans compétition. La circulation avec ses dépassements effectués dans des conditions apparemment périlleuses, deviennent une sorte de ballet accompagné par un concert de klaxon à la signification bien précise. Aucun agent de circulation, aucune priorité, aucune agressivité, aucun vroum-vroum d’excités macho, mais, l’attention, le respect de l’autre et une vitesse modérée pour réagir en toute circonstance.

 

Immense pays qui a su intégrer, assimiler et faire cohabiter toutes les cultures ( Aryenne, grecque, chrétienne, moghole, occidentale ) et toutes les religions. La tolérance et la sagesse ont permis cette cohabitation. Ainsi les chrétiens pour ne pas heurter les autres religions se déchaussent dans les églises, respectent la distinction des hommes et des femmes. L’appel à la prière du muezzin est discret. Et chacun respecte les fêtes de l’autre.

 

Cet admirable et fragile équilibre risque cependant d’être balayé et submergé par le tsunami de la modernité et du matérialisme occidental. Toutes les publicités sont réalisés avec des modèles indien « occidentalisés » et provocants. Le cinéma et la télévision indienne sont pollués par des émissions débiles inspirées par notre civilisation. La société traditionnelle indienne résistera-t-elle au mirage occidental ?

 

Ce pays souffle le « chaud et froid » sans transition. La sublime harmonie des Backwaters contraste avec l’extrême inhumanité des grandes villes. La pureté et l’exubérance des paysages du Kerala s’oppose à la laideur et à la pollution des mégalopoles. La richesse indécente de quelques-uns côtoie l’indigence révoltante des autres.

L’Inde repousse les extrêmes pour mieux nous faire comprendre la grandeur et la fragilité de notre condition humaine.

Le Cynisme de l’armée américaine

Rebondissements, volte-faces, chantages, confusions, Julia encensé, Julia diabolisé, ravisseur mystérieux, « bavures »,et, surtout, incompréhension et totale incohérence. Cependant, devant celles-ci, l’ensemble des médias se retrouvent sur le postulat simpliste que les auteurs de ces enlèvements sont des groupes islamiques terroristes proches de la résistance. Absurde.

Dans le cas des journalistes Chesnot et Malbrunot, comment expliquer leurs enlèvements alors qu’ils manifestaient une position très critique vis à vis de l’intervention américaine ? Comment expliquer leur captivité très confortable pendant plus de deux mois ?

Comment expliquer leur libération sans condition dans une zone très surveillée ?

Comment expliquer le silence et le manque d’implication des autorités américano-irakiennes dans la recherche des ravisseurs ?

A ces questions aucune réponse n’est donnée. Par contre, à la question « A qui profite ces prises d’otages ? », une réponse s’impose : les forces d’occupation américaines.

Le président irakien parachuté par les Américains, M. Allaoui, s’était réjoui d’entendre le président Chirac recommander aux reporters français de quitter l’Irak. Les journalistes de CNN ou de Foxnews protégés par l’armée de la « liberté » pouvaient tranquillement continuer à désinformer le monde entier.

Qui avait intérêt à museler ou, pire, à tuer les courageuses journalistes F. Aubenas et G. Sgrena qui envisageaient de faire un reportage sur la ville-martyr de Falloudja ? Les résistants irakiens ou les Américains ?

La tentative d’assassinat sur Mme G. Sgrena, camouflée en « bavures » (deux cent impacts de balles !!!) pour sanctionner une prétendue vitesse excessive, nous apporte la réponse.

Le cynisme et la monstruosité de cette action devraient valoir aux Etats-Unis, une place dans l’Axe du mal aux côtés du Honduras et de la République dominicaine.

Il faut espérer que l’Italie corrige enfin son mauvais choix aux côtés des Etats-Unis et rejoigne la Vieille Europe.

La terreur instrumentalisée

Depuis le 11 septembre 2001, le monde occidental est hanté par la peur du terrorisme. L’instrumentalisation de celle-ci a transformé nos démocraties. Le matraquage médiatique délirant de la menace terroriste nous a fait perdre tous nos repères et nous a rendu complaisant avec toutes les violations des principes démocratiques fondamentaux.

Cette nouvelle gouvernance planétaire basée sur une peur irraisonnée et disproportionnelle sert de grands lobbys qui entendent imposer par la force au reste du monde, un nouvel ordre mondial.

Les vendeurs d’armes ( qui normalement auraient du voir leurs commandes diminuer depuis la chute du mur de Berlin ) ont fait du terrorisme un fond de commerce. La finance internationale s’accommode parfaitement avec la lutte contre le terrorisme. Les groupes pétroliers vivent actuellement des périodes bénies. Les multinationales juste derrière les armées de la « liberté » investissent et occupent le terrain.

Ce nouvel impérialisme économique se sert du spectre d’Al Quaïda pour justifier sa mainmise sur la planète.

Cependant nous n’avons trouvé de cette organisation ni les chefs ( qui se sont enfuis à moto ), ni les bases ( qui se sont avérées des grottes rudimentaires dans la montagne de Tora Bora ), ni les circuits financiers ( qui n’étaient que des subventions à des écoles coraniques ), ni les chaînes de commandement ( recherchées sans succès dans le monde entier sauf en Arabie Saoudite ). Les médias entre les mains de puissants groupes financiers ou de marchands d’armes inondent leurs journaux d’articles et de reportages sur la menace terroriste en faisant systématiquement un amalgame avec les actions de résistance à des occupations militaires illégitimes et sanglantes en Tchéchènie, en Palestine et en Irak. Mais, c’est vrai, la résistance au nouvel ordre mondial, C’EST DU TERRORISME.

Autosatisfaction américaine

Après les élections irakiennes, l’autosatisfaction du gouvernement des Etats-Unis s’affiche dans tous nos médias. La participation à cette élection est présentée comme une victoire et tous les pro-Bush donnent dans la jubilation. Oubliés les mensonges, oubliés la manipulation, oubliés les 100.000 morts ( qui n’ont pas voté ) oubliés les répressions ( où était les bureaux de vote à Falloudja ? ), oubliés les tortures, on se congratule après cette élection. Une élection dont on connaissait d’avance le résultat. Une élection qui entérine le drame de l’Irak, la partition entre les trois communautés, chiite, sunnite et kurde et marginalise les sunnites.

Ce taux de participation présenté comme exceptionnel est tout à fait normal.

La violence et l’insécurité ne se situant que dans un triangle sunnite, il était tout à fait normal que les Kurdes, d’une part, votent pour leur permanente revendication d’indépendance et que les Chiites, assurés de leur victoire, votent massivement dans des régions qui étaient sécurisées.

Comment peut-on se réjouir de la tenue d’une telle élection ? Une centaine de listes de partis avec plusieurs milliers de candidats dont on ne connaissait ni les noms ni le programme. Une élection qui n’a suscité aucun débat sur le fond. Une élection avec comme seuls critères, la religion et le régionalisme. Quel crédit pourrions nous accorder à un scrutin en Suisse où le choix de nos élus se feraient selon notre appartenance à la religion catholique ou protestante ?

Finalement, comment peut-on légitimer une élection dans un pays occupé et quadrillé, toutes frontières bouclées, où des scrutateurs irakiens « indépendants » vont entériner les résultats. La communauté internationale, sans avoir été sollicitée pour vérifier ceux-ci, acceptera sans sourciller cette parodie de démocratie.

Succès titanesque

Tous les médias ont relaté l’exploit historique de l’atterrissage de Huygens sur Titan, le satellite de Jupiter. La jubilation des scientifiques devant leurs écrans nous a fait oublier, un moment, les malheurs de notre planète. La perspective de comprendre l’évolution de notre planète il y a trois milliards d’années a suscité des propos dithyrambiques sur l’avancée de nos connaissances. Un amalgame de spectaculaires animations virtuelles suivies de clichés ternes ( agrémentés d’une bande sonore !!! ) provoque l’extase de ces scientifiques fonctionnarisés qui pourront justifier et reconduire les énormes budgets qu’on leur octroie. Ils pourront aussi préparer de nouvelles missions dont le succès est curieusement et systématiquement assuré – s’ils ne confondent pas les mètres et les yards dans leur calcul.

Dans un monde, où les gouvernements sont incapables de mettre en place un réseau d’alerte rudimentaire pour avertir dans un délai de quelques heures la venue d’un tsunami, on fait joujou avec des engins sophistiqués afin de combler un vide quasi métaphysique. A l’heure où tous les voyants sont au rouge concernant la dégradation de notre environnement et où l’urgence d’une réaction mondialisée n’est pas de trois milliards d’années mais de quelques décennies, certains pays comme les Etats-Unis refusent de signer les accords de Kyoto. Les puissances occidentales préfèrent consacrer des milliards à la recherche spatiale pour asseoir leur suprématie et leur puissance.

Même si cette recherche peut être porteuse d’espoir, les retombées restent aléatoires et lointaines par rapport à l’urgence de la situation.

Que dirons-nous à nos enfants et petits-enfants lorsqu’ils nous demanderont « Qu’avez-vous fait au début du siècle pour sauvegarder la planète ? ».

« Nous explorions le système solaire… »

NAJAF, GUERNICA irakien

En 1937, une vague d’indignation a saisi toutes les démocraties européennes à l’annonce du bombardement par l’aviation allemande de la ville de GUERNICA. Un célèbre tableau de Picasso a stigmatisé la barbarie de cet acte.

 

En 2004, l’aviation américaine bombarde la ville sainte de NAJAF sans qu’aucune voix ne s’élève contre cette barbarie. Les médias anesthésiés égrènent le nombre de morts sans aucun état d’âme 100, 200, ……300 morts. Civils ou résistants à l’occupation, qu’importe, ce ne sont que des Irakiens traités soit de dommages collatéraux soit de terroristes ( les Allemands traitaient eux aussi les résistants français de terroristes ).Quel cynisme et quelle distorsion de la vérité !!! Avec une guerre légitimée par des mensonges, un pillage des richesses, une occupation cautionnée par un gouvernement fantoche de collabos corrompus et « parachutés » par des financiers américains, une répression sanglante accompagnée de tortures, que faut-il de plus pour que Mme Carla Del Ponte inculpe M. BUSH pour crime de guerre et crime contre l’humanité ?