Anthrax : la manipulation

L’invraisemblable histoire de l’anthrax va enfin être classée au grand soulagement de l’administration américaine. L’opportun suicide d’un suspect déclaré fou va définitivement enterrer cette sournoise manipulation de l’opinion publique dont les Etats-Unis sont coutumiers. Et, cela a pleinement réussi. En 2001, cette machination a alimenté l’hystérie anti-terroriste et a permis l’adoption de lois liberticides et l’invasion de l’Afghanistan. Et, encore aujourd’hui, pour la plupart des gens, l’anthrax est toujours lié au terrorisme. La persistance de cette grotesque affabulation est entretenue par la frilosité de nos médias qui relaient la version officielle assortie seulement de quelques conditionnels. Les journalistes ne font que reproduire l’information. Ils ne l’analysent plus et ne la critiquent plus. Leur suivisme est affligeant. La liberté, le courage, l’indépendance et aussi l’impertinence sont devenues des valeurs obsolètes.

Brillants avocats pour piètre cause

Brillants avocats pour piètre cause

  

 

Des ténors du barreau genevois se sont manifestés contre l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Leur croisade va jusqu’à prêcher l’incivilité en refusant de se soumettre. Alors que la plupart des fumeurs et non-fumeurs adhèrent à cette interdiction, ces irréductibles brandissent l’étendard de la LIBERTE. Leur indignation et leur combat d’arrière-garde est ridicule. Ils devraient mettre leur talent au profit de cause plus noble. Ils préfèrent défendre le droit de fumer. Ils sont sûrs de susciter une mini-polémique racoleuse et stérile. Les médias leur offriront des pages entières avec leur photo. Cela leur permettra d’entretenir leur égo dejà surdimensionné

L’armée en crise

L’armée en crise

Cinq soldats suisses sont décédés lors d’un « exercice » de rafting sur la rivière Kander. Pour forger un esprit de groupe (team building) un commandant de compagnie avait organisé dans la plus totale inconscience cette opération pour tromper le désœuvrement de ses troupes attachées à la sécurité de l’Euro 2008.

Après cette tragédie, ce n’est pas la démission « fusible » d’un haut gradé qui va occulter les questions essentielles.

A quoi sert notre armée ? Quels sont ses ennemis ?

A défaut d’adversaires identifiables et à l’instar de toutes les armées du monde, elle s’est inventée un nouveau diable, le TERRORISME. Cette « menace » permet de justifier son maintien et des budgets militaires importants. Son rôle devient celui d’une police d’Etat avec toutes les conséquences liberticides pour les citoyens.

Non seulement la Suisse n’a jamais subi d’attentat terroriste, mais le monde entier depuis le 11 septembre 2001 ( dont la version est de plus en plus contestée ) n’a subi qu’un nombre négligeable d’attentats qui n’ont touché que les pays engagés dans des conflits illégitimes. Dans un monde en changement, notre armée doit se remettre en cause et se réformer.

A la place de ces dramatiques séances de « team building », elle doit s’orienter vers des opérations fédératrices et formatrices de « peace building ». Elle pourrait renouer des liens avec la population avec des missions liées à des aménagements publics, à l’environnement, à l’écologie et à la formation . Celles-ci redonneraient de la crédibilité à cette armée à laquelle nous sommes attachés

OBAMA, au secours

Jusqu’à la fin , l’administration BUSH ne nous épargne rien. Après les invraisemblables, incohérentes et insignifiantes conclusions de l’enquête sur les événements du 11 septembre, le procès du soit-disant « cerveau « de ces attentats, Khaled Cheikh Mohammed (bizarre, je croyais que c’était Ben Laden) s’est ouvert à Guantanamo. Sous une juridiction militaire avec des magistrats nommés par Bush. Avec, pour seul public, soixante journalistes sélectionnés. Et la retransmission des débats sur écran avec un différé de vingt secondes. Comment la justice peut-elle être pareillement bafouée et ridiculisée ? L’accusé, arrêté au Pakistan en 2003, détenu secrètement et torturé pendant quatre ans, a été exhibé aux médias après avoir avoué pas moins de 31 attentats !! On se croirait au Moyen-Age quand l’Inquisition brûlait sur la place publique les sorcières qui avaient avoué sous la torture leur criminelle allégeance au diable. Comment la » Grande Démocratie Américaine » qui se targue de défendre les valeurs de liberté et de justice peut-elle accepter cette ignomineuse pantalonade ? Au secours, OBAMA

Le reniement de Marion Cotillard

Quelques jours après son triomphe à Hollywood, les médias ont révélé ses anciennes déclarations interrogatives sur la conquête de la lune et, plus grave, sur les événements du 11 septembre. Ses propos ont fait l’effet d’une bombe aux Etats-Unis. Sous la menace de lui retirer son Oscar et de torpiller son avenir cinématographique, elle n’a eu que le choix de se rétracter. En 1633, l’Eglise, pour défendre son hégémonie idéologique, menaçait Galilée des feux de l’enfer s’il persévérait à prétendre que la terre tournait autour du soleil. Il s’est, lui aussi rétracté.

Aujourd’hui, le nouvel ordre mondial traque et condamne toute dissidence ou libre-pensée.

Le mensonge ( les armes de destruction massive de Saddam Hussein ) la manipulation ( le terrorisme international ) et la pression sont ses moyens de gouvernance et la liberté d’opinion n’est autorisée que si elle ne touche pas à ses dogmes.

L’épopée lunaire des missions Apollo suscite de nombreuses interrogations du fait de son incohérence chronologique, stratégique, scientifique et humaine ainsi que l’invraisemblance des photos et des films.

Quand aux événements du 11 septembre, le rapport d’enquête, commandité par le gouvernement américain, n’a accouché que de banalités. Il élude les principales questions et reste superficiel sur toutes les implications, les responsabilités et les dysfonctionnements suspects de tous les services. Cette enquête tronquée et fallacieuse (qui aura coûté moins que l’enquête sur les frasques sexuelles de Bill Clinton), ne parvient pas à éclipser les inepties scientifiques.

La tyrannie du politiquement correct étouffe toute réflexion. Cependant elle n’empêchera pas la terre de tourner autour du soleil.

Durban une conférence en péril

Durban II : une conférence en péril

  

  

Le 20 avril, le Conseil des Droits de l’Homme organise à Genève la conférence Durban II sur le racisme. Elle est boycottée par Israël, les Etats-Unis, le Canada et l’Italie. Elle est aussi menacée par le désistement des principaux pays européens dont la France qui est la patrie des droits de l’Homme. Cette frilosité des démocraties occidentales est dictée par la peur d’indisposer Israël avec l’évocation des droits des Palestiniens.

 

Pour Israël, cette conférence aurait pu offrir une opportunité d’expliquer le bien-fondé de sa politique. Tâche difficile, certes. En effet, comment justifier les opérations militaires punitives, les annexions, les expulsions, les colonisations, les embargos et le statut des Palestiniens ?

 

Si le boycott d’Israël relève de la politique de la chaise vide, celui des pays européens est la conséquence de l’amalgame diabolique qui assimile toutes critiques d’Israël à de l’antisémitisme. L’espoir de sortir de cette manipulation idéologique est porté par le nouveau président américain, OBAMA. Il a déclaré vouloir résister à la pression des lobbys et réintégrer les instances internationales des droits de l’Homme.

 

 

Le Grand Monopoly ridiculisé

Le grand Monopoly ridiculisé

On nous raconte qu’un traider de la Société Générale a dilapidé 5 milliards d’Euros avec quelques clicks de souris. Alors qu’une somme de 500.- Euros de découvert sur un compte déclenchent immédiatement une avalanche de recommandés, les 5.000.000.000 Euros détournés passent inaperçu dans la même banque. On pourrait, tout aussi, nous raconter que la secrétaire de G-W BUSH a malencontreusement appuyé sur le bouton rouge pour bombarder l’Iran. On nous prend pour des C…

Au delà de l’énormité et du grotesque de la fable de l’employé « maladroit », c’est tout le monde financier qui touche le fond du ridicule ces dernières semaines.

Les yoyos absurdes des bourses complètement déconnectées de la vraie économie. Le suivisme des bourses européennes et asiatique aux soubresauts des valeurs américaines. La panique pathétique des places financières du monde entier lorsque Wall Street est fermé. Les commentaires des « gourous » de la finance expliquant doctement ce qu’ils n’ont pas vu venir. On se demande comment ce monde continue à nous diriger. Ce grand Monopoly dont les règles incohérentes et délirantes sont faites par et pour les Magnats de la finance, asservit avec arrogance le monde entier. Le ridicule aura-t-il raison de l’arrogance ?

L’image de la France mérite mieux

L’image de la France mérite mieux

Les anciens présidents français défendaient une certaine image de la France. Quelquefois surranée, quelquefois prétentieuse, cette image était toutefois globalement respectée dans le monde. Le nouveau président Sarkozy, quant à lui, a surtout une certaine image de lui-même au détriment de celle de son pays.Pour faire oublier l’image dégradante de la tente de Khadafi dressée au cœur de Paris ( du 10 au 15 décembre ), il commandite le 15 décembre, à « ses » médias la révélation de son idylle avec Carla Bruni à Disneyland. Quelques jours plus tard, le 20 décembre , l’hyperactif président, accompagné par son ami BIGARD, symbole du raffinement de la culture française, arrive en retard à l’invitation du pape pour recevoir le titre honorifique de chanoine. Le 22 décembre, à défaut de bombarder l’Iran, Sarkozy s’offre une petite bouffée de fierté en se rendant, escorté de trois Rafales, en Afghanistan pour discuter vingt minutes avec le président HAMID KARZAI. Enfin, le 24 décembre, il se rend en Egypte, en grande pompe avec sa conquête pour se forger une stature napoléonnienne. Ce tourbillon médiatique contribue à « saouler » et infantiliser l’opinion publique française et occulte les sourires et les ricanements du monde entier. Même les Américains sont interloqués et amusés par son américanisme primaire et servile.Cette quête effrénée à focaliser sur lui les projecteurs de l’actualité est indécente et indigne de la fonction présidentielle. L’image de la France mérite mieux que celle de son président.

La judicieuse programmation de la TSR

L’opportune programmation de la TSR

 

Le lundi 10 décembre, la TSR a programmé le film « GROUNDING » sur la débâcle de la compagnie « SWISSAIR ». Le même jour, M. OSPEL, le grand « stratège » financier, annonçait sans état d’âme que l’UBS, sous sa présidence, avait perdu (provisoirement) une quinzaine de milliards de francs dans l’effondrement prévisible du marché hypothécaire américain. Quelle coïncidence révélatrice ! Elle permet de mettre en parallèle l’incompétence et la rouerie du monde financier.

Le mardi 2 octobre 2001, alors que tous les avions de Swissair étaient cloués au sol,

M. OSPEL se déclarait injoignable pour M. CORTI, le patron de Swissair, qui le suppliait de sauver notre symbole national d’un ignominieux, humiliant et honteux naufrage en débloquant 150 millions de francs. Cette somme ne représentait que des « peanuts » par rapport à la somme cent fois plus grande que l’UBS, fascinée par les profits à court terme, vient de dilapider en une année.

Au même moment, ce 2 octobre 2001, dans les aéroports du monde entier, les chefs de cabine de notre compagnie demandaient aux passagers de descendre de l’avion après les avoir informés que la compagnie d’aviation de l’un des pays les plus riches du monde ne pouvait plus payer le kérosène de ses avions. Alignés à la sortie de l’avion, têtes baissées, mortifiés et larmoyants, les pilotes et les équipages ont vu défiler sous les railleries et les insultes les passagers interloqués par cette situation ubuesque. Avec l’effondrement de ce mythe identitaire, l’humiliation et la honte ont submergé tous les Suisses sauf, les milieux financiers concernés et leurs dirigeants dont le silence arrogant et le cynisme lors du procès de Bülach ont été écœurants. Une nouvelle réconfortante pour finir ; M. OSPEL n’aura pas de bonus cette année.

De la concurrence au dumping fiscal

De la concurrence au dumping fiscal

Les habitants de la commune de Saanen ont appris avec plaisir qu’ils allaient payer moins d’impôt grâce à la venue de M. Bertarelli. Ils pourront lui faire une grande fête de bienvenue au palace de Gstaad. Ils pourront acheter la dernière Porsche Cayenne plus puissante que l’ancienne qui ne correspondait pas à l’image traditionnelle de Porsche. Dans le canton de Vaud où M. Bertarelli garde sa résidence « secondaire », les recettes fiscales vont diminuer. Et, avec celles-ci, les subventions aux communes les plus défavorisées. Les taux d’imposition de celles-ci vont donc augmenter et la charge fiscale va peser encore plus sur des foyers dont les revenus sont faibles. On réduira la subvention pour les crèches et les écoles.

A quelques kilomètres, des Richissimes, qui ont vu leurs revenus et leurs fortunes exploser depuis le règne de la finance mondialisée, reçoivent des cadeaux fiscaux par ceux qui érigent en dogme la concurrence fiscale. Ils font preuve d’irresponsabilité devant la dérive d’une société de plus en plus inégalitaire où le mot solidarité n’a plus de sens.