Mali : la guerre « démocratique » de la France

Mali : la guerre « démocratique » de la France

Chahuté en France, le président français Hollande se fait une stature de chef militaire avec sa croisade contre le terrorisme au Mali. Il fait l’unanimité en prétendant que le territoire français est menacé, paraît-il, par un millier de gangsters pseudo- islamistes depuis le Mali ! Quelle belle occasion de sortir les avions Rafale pour de belles photos publicitaires et de montrer, avec une propagande bien orchestrée, l’armée française au secours des 16 millions de Maliens. Une question néanmoins se pose : comment le gouvernement malien issu d’un putsch militaire le 22 mars 2012 avec le soutien de la France est-il incapable de résister à quelques individus malsains qui se revendiquent faussement de l’islam ? La réalité est peut-être différente. Le soutien populaire et celui des Touaregs manquent à un gouvernement malien, inféodé aux intérêts français, pour fédérer une cohésion nationale . Il parait évident que l’exploitation des mines d’uranium du Mali, essentielle pour la filière nucléaire francaise, est la principale raison de cette intervention. Cela ressemble à une ingérence néo-coloniale qui ne dit pas son nom.

S.O.S. Places publiques

S.O.S. Places publiques.

La presse s’est faite l’écho du sentiment de la population genevoise s’agissant de l’aménagement de nos places publiques par nos autorités, en particulier, Cornavin, Bel-Air, les Nations et la plaine de Plainpalais. Circulation chaotique, dangerosité, disfonctionnement, incohérence, défiguration, manque de visibilité et de repères sont les principaux commentaires. Comment en est-on arrivé là ? La volonté de bien faire de nos autorités n’est pas en cause. C’est plutôt celle de trop « bien faire » en déléguant leurs réalisation à une pléthore de commissions, de spécialistes, d’ingénieurs et de services imbus de leurs prérogatives. Ces lieux symboliques devraient traduire une détermination, une ambition et une vision urbanistique. A la place de ces qualités , la technicité, le respect de normes excessives, surabondantes et tatillonnes et le rigorisme des roîtelets des divers services techniques empêchent toute créativité. Ce phénomène s’amplifie par la dualité et la concurrence que se livrent les services du Canton et ceux de la Ville de Genève. Cette guéguerre ne débouche que sur une frilosité décisionnelle avec des choix bancals qui ne satisfont personne et aboutissent à de « petits » projets bâtards. Il serait profitable que nos élus ouvrent leurs yeux sur d’autres réalisations à l’étranger et prennent un peu de risques. Les projets urbanistiques doivent avoir des concepteurs visionnaires et pluridisciplinaires avec un pouvoir décisionnel accru pour maintenir une ligne directrice forte et emblématique permettant de fédérer l’ensemble de la population.

IMPRESSIONS D’INDE

IMPRESSIONS D’INDE
RAJASTHAN NOVEMBRE 2011

Pays de tous les superlatifs, de tous les contrastes et de toutes les contradictions. Rien n’est ici banal, insignifiant ou médiocre. La normalité de nos valeurs est ici complètement bouleversée. Comme dans une séance d’ayurveda, notre corps et notre tête sont massés, frottés, frappés sans ménagement entre bien-être et souffrance. On en ressort sonné mais serein.
La succession d’images, d’impressions où se mêlent bonheur de vivre et souffrance submerge notre conscience à tel point que le trop-plein se déverse dans notre inconscient. Des nuits agitées restituent dans des rêves délirants, cette surabondance de ressenti.
Malgré le foisonnement incohérent des images, les scènes de la vie quotidienne obéissent à une ordonnance où chaque personne et chaque chose a un sens. Des hommes cheminent le long des routes sans but apparent, toute sorte de véhicules poussifs et vétustes circulent dans un flux tortueux et bruyant mais laminaire, des enfants aux sourires radieux manifestent leurs exubérances, les femmes aux saris de couleurs flamboyantes cheminent avec une démarche princière à côté de mendiants dans une déchéance extrême et des vaches alanguies regardent placidement les agitations de la foule. La vie s’écoule simplement, sans agressivité et sans compétition. La circulation avec ses dépassements effectués dans des conditions apparemment périlleuses, devient une sorte de ballet accompagné par un concert de klaxon à la signification bien précise. Aucun agent de circulation, aucune priorité, aucune agressivité, aucun vroum-vroum d’excités macho, mais, l’attention, le respect de l’autre et une vitesse modérée pour réagir en toute circonstance.

Immense pays qui a su intégrer, assimiler et faire cohabiter toutes les cultures et toutes les religions. La tolérance et la sagesse ont permis cette cohabitation. Cet admirable et fragile équilibre risque cependant d’être submergé par le « tsunami » de la modernité et du matérialisme occidental. Toutes les publicités sont réalisés avec des modèles indien « occidentalisés » et provocants. Le cinéma et la télévision indienne sont pollués par des émissions débiles inspirées par notre civilisation. La société traditionnelle indienne résistera-t-elle au mirage occidental ?

Ce pays envoûtant et fragile doit continuer de souffler le « chaud et froid » sur nos consciences pour mieux nous faire comprendre la grandeur et la fragilité de notre condition humaine.

dix ans de mensonge

11 septembre 2001-2 mai 2011 : dix ans de mensonges
Les événements du 11 septembre 2001 ont bouleversé toutes nos valeurs et ont fait émerger une vision manichéenne et binaire du monde dans lequel l’Occident s’est octroyé les valeurs du Bien et a diabolisé le monde musulman . Le traumatisme a permis de tout justifier : L’Afghanistan, l’Irak, la Tchétchénie, le Liban, Gaza et leurs centaines de milliers de « dommages collatéraux », le délire sécuritaire, le musellement des oppositions, le soutien aux dictateurs, la résurgence de l’extrême droite, la restriction des libertés individuelles, la légalisation de la torture et la diabolisation de la dissidence.
Dix ans après ces événements, les questions subsistent et le nombre de personnes qui demandent une nouvelle enquête ne cessent d’augmenter. Traités de négationnistes, de révisionnistes, de complotistes, de conspirationnistes, d’islamistes ,de communistes ou ,plus simplement,de fous, ils ne cesseront pas de réclamer la vérité. L’incohérence des faits, les inepties scientifiques et l’opacité des pseudo- preuves rendent la version officielle incroyable. La mort de Ben Laden que l’administration américaine a annoncée le 2 mai 2011 parait aussi invraisemblable. Cette pitoyable mise en scène a été gobée par tous les médias. Un mensonge ne pouvait se clore que par un autre mensonge.

Obama : la déception

Obama : la déception
Lors de son investiture, le président américain avait énoncé avec force et clairvoyance l’axe de sa politique. Trois ans après, il s’est renié sur des nombreux sujets et a succombé aux lobbys qui phagocytent la soi-disant «Grande Démocratie Américaine ».Sa politique dans le conflit israélo- palestinien est révélatrice de ses errements.
En 2008, il avait annoncé avec courage que le préalable à toute négociation de paix devait être l’arrêt de la colonisation par les Israéliens. Avec leur arrogance coutumière, ceux-ci ont continué la colonisation. Cédant aux lobbys pro- israéliens, OBAMA est resté silencieux devant la provocation d’Israël qui démontre, s’il est encore besoin, son désintérêt à la recherche de la paix. Aujourd’hui, le président des Etats-Unis conditionne la reconnaissance d’un Etat Palestinien à la conclusion d’un accord de paix !! S’est-on imposé cette condition avec la reconnaissance du Kosovo, de la Croatie et de la Bosnie ? La menace du véto américain est déplorable et absurde. C’est le serpent qui se mord la queue.

Vol Rio-Paris : Enquête suspecte

Vol Rio-Paris : Enquête suspecte

Après les conclusions du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses ( BEA ) sur le crash de l’avion Rio-Paris, une psychose de l’avion aurait du submerger le monde entier. En effet, le givrage de deux indicateurs de vitesse aurait provoqué la chute en 3 minutes et demi d’un avion qui volait sans problème à une vitesse de croisière de 900 km/h à 10.000 mètres d’altitude ! L’équipage, composé de trois pilotes chevronnés, aurait été incapable de gérer une situation qui n’était pas critique et aurait cédé à la panique ! Qui peut croire à cette invraisemblable version ?
Messieurs les experts, donnez- nous une autre explication, s’il vous plait. Il est évident que la fiabilité de l’avion et de son système de navigation et d’alarme est en cause et que la concurrence féroce entre Airbus et Boeing et les milliers d’emplois en jeu pèsent lourdement sur vos conclusions. Cependant, la Vérité ne devrait-elle pas s’imposer avant toutes considérations économiques ?

BCGE Le procès en cache un autre

BCGE : Le procès en cache un autre

 

  

Après d’innombrables péripéties, le procès de la banque cantonale a repris. La politique des anciens dirigeants, faite de dissimulations, arrangements et temporisations, avait pour but de gagner du temps pour attendre une meilleure conjoncture. Aujourd’hui, les conditions actuelles de l’immobilier leur auraient donné raison et les pertes auraient été effacées. Mais que s’est-il passé entre-temps ? L’Etat de Genève, cédant à la précipitation, a créé la Fondation de valorisation qui s’est empressée de vendre, de façon opaque, les actifs de la banque. Information déficiente, attribution sans enchère, délit d’initiés et clientélisme ont entaché ces ventes d’immeubles. Ne peut-on pas aussi intenté un procès à   cette   fondation qui a bradé, de cette façon, les immeubles de la banque dont les valeurs étaient manifestement sous-évaluée? Cet hypothétique procès amènerait un éclairage décalé et nuancé sur le procès en cours.

 

  

 

Le bonnet de Ben Laden

Le bonnet de Ben Laden.

  

La désinformation autour de la mort de Ben Laden touche des sommets après la diffusion de vidéos montrant l’ »homme le plus dangereux de la terre » filmé, de dos, avec ses cheveux teintés pour paraître plus jeune, son bonnet de laine sur la tête, ses pantoufles, sa robe de chambre, sa télécommande pour se regarder narcissiquement devant la télévision. Comment l’enthousiasmant et brillant président OBAMA peut-il s’abaisser au rôle de pitoyable bonimenteur pour « vendre » sa fable en cautionnant des vidéos ridicules et en optant pour la plus grande opacité des « preuves » ? Quelle déception ! A sa décharge, il tente de fermer la parenthèse dramatique de la guerre contre le terrorisme initiée depuis les évènements du 11 septembre 2001 dont la version est tout autant invraisemblable .On peut comprendre que seul un mensonge peut clore un autre mensonge .Malheureusement, entre ces deux mensonges et au nom de cette guerre, il y aura eu l’Afghanistan , l’Irak, la Tchétchénie, le Liban, Gaza et leurs centaines de milliers de « dommages collatéraux ». Le délire sécuritaire, le musellement des oppositions, le soutien aux dictateurs, la résurgence de l’extrême droite, la restriction des libertés individuelles, la légalisation de la torture et la diabolisation de la dissidence ont profondément changé nos sociétés. Indignez-vous pendant qu’il est encore temps

Ben Laden l’imposture

Ben Laden : l’imposture.

 

  

On veut nous faire croire que Ben Laden qui a échappé depuis 10 ans aux services secrets, aux satellites espions, aux drones et aux dénonciations à 50 Mio de dollars, a été tué par un commando après une traque initiée en août dernier !! Qui peut croire à une pareille fable ?. La panoplie d’une désinformation planétaire avec des images insignifiantes du raid, une photo truquée de Ben Laden et l’ immersion incompréhensible de la pièce à conviction alimente nos médias qui se ridiculisent en répandant une version aussi absurde. Pourquoi a-t-il fallu huit mois pour préparer une opération de nettoyage qu’une seule bombe pouvait régler et pourquoi avoir renoncer à son arrestation qui aurait permis d’avoir des renseignements essentiels sur la nébuleuse Al-Quaïda ? Cela laisse supposer que les services secrets connaissaient tout pour l’avoir inventer. Aujourd’hui, l’empire du Bien a terrassé le Mal. Les Américains peuvent dire fièrement « it’s done « . La présence en Afghanistan et au Pakistan est légitimée a posteriori par ce « succès » et l’invraisemblable version des attentats du 11 septembre 2001 est définitivement scellée avec la mort de son soi-disant cerveau. Réveillons-

 

nous, on nous raconte n’importe quoi.

Fukushima

Fukushima : l’absence des militaires.

 

  

La gestion calamiteuse de cette catastrophe jette le discrédit sur l’industrie nucléaire dont les déclarations dissimulatrices, contradictoires et incohérentes sont pathétiques. Les images télévisuelles des deux hélicoptères essayant de déverser quelques mètres cube d’eau sur un réacteur en fusion et celle de cette lance à incendie aspergeant à l’aveuglette et au gré du vent les installations éventrées sont consternantes. L’indigence des moyens mis en œuvre pour combattre les émissions radioactives dépasse l’entendement. Dans cette catastrophe majeure,   l’armée japonaise a été inexistante. Elle aurait pu solliciter la technologie et la puissance de l’armée américaine et de l’OTAN pour disposer immédiatement de groupes électrogènes et déployer conjointement une armada d’hélicoptères pour noyer cette centrale sous une chape de béton . Rien, l’inertie totale. Quant aux armées occidentales, elles sont engagées dans des croisades plus valorisantes et moins dangereuses en Libye et en Afghanistan. Elles devraient aussi troquer quelquefois leur rôle de gendarme   avec celui de protecteur de la population de la planète.