Archives de catégorie : Etats-Unis

Dettes publiques : terrain de jeu de la finance

Dettes publiques : terrain de jeu de la finance
Il y a seulement trois ans, les dettes des Etats n’inquiétaient ni les agences de notation ni les marchés financiers. Les banques n’hésitaient pas à prêter à la Grèce jusqu’au moment où la finance, à l’initiative de la banque Goldman Sachs, a misé sur la faillite de la Grèce.
Les agences de notation contrôlées par les Anglo-saxons ont participé à l’attaque contre l’euro et toutes les banques avec leur suivisme moutonnier coutumier ont paniqué. Des taux d’emprunt exorbitants ont été fixés arbitrairement entraînant les pays européens « mauvais élèves » dans une spirale infernale.
De l’autre côté de l’Atlantique, le pays le plus endetté de la terre, les Etats-Unis, bénéficie de taux incompréhensiblement bas. Dans les arrière-salles de restaurants new-yorkais, des valets de la pieuvre de la finance mondialisée organisent le pillage avec de sournois calculs politiques et spéculatifs. Echappant à tout contrôle démocratique et à toute identification, ces nouveaux dirigeants planétaires dictent leur loi et imposent aux chefs d’Etat leurs diktats. La France, à travers l’élection présidentielle, se révèle être le premier pays à rentrer en résistance. Les dix candidats, avec plus ou moins de conviction et de sincérité, ont tous dénoncé la dictature de la nébuleuse financière dont l’écrivain Aldous Huxley en 1933 prévoyait l’émergence. Il nommait les membres de cette « élite », les ALPHAS, qui, aujourd’hui , régentent le monde.

 

Obama : la déception

Obama : la déception
Lors de son investiture, le président américain avait énoncé avec force et clairvoyance l’axe de sa politique. Trois ans après, il s’est renié sur des nombreux sujets et a succombé aux lobbys qui phagocytent la soi-disant «Grande Démocratie Américaine ».Sa politique dans le conflit israélo- palestinien est révélatrice de ses errements.
En 2008, il avait annoncé avec courage que le préalable à toute négociation de paix devait être l’arrêt de la colonisation par les Israéliens. Avec leur arrogance coutumière, ceux-ci ont continué la colonisation. Cédant aux lobbys pro- israéliens, OBAMA est resté silencieux devant la provocation d’Israël qui démontre, s’il est encore besoin, son désintérêt à la recherche de la paix. Aujourd’hui, le président des Etats-Unis conditionne la reconnaissance d’un Etat Palestinien à la conclusion d’un accord de paix !! S’est-on imposé cette condition avec la reconnaissance du Kosovo, de la Croatie et de la Bosnie ? La menace du véto américain est déplorable et absurde. C’est le serpent qui se mord la queue.

Le bonnet de Ben Laden

Le bonnet de Ben Laden.

  

La désinformation autour de la mort de Ben Laden touche des sommets après la diffusion de vidéos montrant l’ »homme le plus dangereux de la terre » filmé, de dos, avec ses cheveux teintés pour paraître plus jeune, son bonnet de laine sur la tête, ses pantoufles, sa robe de chambre, sa télécommande pour se regarder narcissiquement devant la télévision. Comment l’enthousiasmant et brillant président OBAMA peut-il s’abaisser au rôle de pitoyable bonimenteur pour « vendre » sa fable en cautionnant des vidéos ridicules et en optant pour la plus grande opacité des « preuves » ? Quelle déception ! A sa décharge, il tente de fermer la parenthèse dramatique de la guerre contre le terrorisme initiée depuis les évènements du 11 septembre 2001 dont la version est tout autant invraisemblable .On peut comprendre que seul un mensonge peut clore un autre mensonge .Malheureusement, entre ces deux mensonges et au nom de cette guerre, il y aura eu l’Afghanistan , l’Irak, la Tchétchénie, le Liban, Gaza et leurs centaines de milliers de « dommages collatéraux ». Le délire sécuritaire, le musellement des oppositions, le soutien aux dictateurs, la résurgence de l’extrême droite, la restriction des libertés individuelles, la légalisation de la torture et la diabolisation de la dissidence ont profondément changé nos sociétés. Indignez-vous pendant qu’il est encore temps

Ben Laden l’imposture

Ben Laden : l’imposture.

 

  

On veut nous faire croire que Ben Laden qui a échappé depuis 10 ans aux services secrets, aux satellites espions, aux drones et aux dénonciations à 50 Mio de dollars, a été tué par un commando après une traque initiée en août dernier !! Qui peut croire à une pareille fable ?. La panoplie d’une désinformation planétaire avec des images insignifiantes du raid, une photo truquée de Ben Laden et l’ immersion incompréhensible de la pièce à conviction alimente nos médias qui se ridiculisent en répandant une version aussi absurde. Pourquoi a-t-il fallu huit mois pour préparer une opération de nettoyage qu’une seule bombe pouvait régler et pourquoi avoir renoncer à son arrestation qui aurait permis d’avoir des renseignements essentiels sur la nébuleuse Al-Quaïda ? Cela laisse supposer que les services secrets connaissaient tout pour l’avoir inventer. Aujourd’hui, l’empire du Bien a terrassé le Mal. Les Américains peuvent dire fièrement « it’s done « . La présence en Afghanistan et au Pakistan est légitimée a posteriori par ce « succès » et l’invraisemblable version des attentats du 11 septembre 2001 est définitivement scellée avec la mort de son soi-disant cerveau. Réveillons-

 

nous, on nous raconte n’importe quoi.

L’imbroglio égyptien

L’imbroglio égyptien et le désarroi occidental

L’inconsistance et la versatilité des propos des chefs d’Etat occidentaux sur les évènements en Tunisie et en Egypte révèlent leur vision simpliste et arrogante.

Depuis la chute de l’empire ottoman, les Occidentaux n’ont pas cessé de s’ingérer dans la gouvernance des pays arabes. Colonisation, protectorat, corruption, répression, fragmentation territoriale, expulsion et annexion ont fragilisé toute la région. Sous le prétexte de promouvoir la démocratie, ils ont soutenu les pires régimes dictatoriaux pour défendre leurs intérêts pétroliers. Ils ont combattu tous les mouvements d’indépendance et de progrès incarnés par Atatürk en Turquie, Nasser en Egypte, Mossadegh en Iran, Soekarno en Indonésie. Ils ont étouffé les aspirations légitimes de ces pays à retrouver leur identité et leur fierté. L’islamisme est devenu le seul recours de ceux qui veulent s’affranchir du joug de nos valeurs matérialistes et consumériste. Aujourd’hui, les seules formations structurées et surtout structurantes sont les partis prônant un islamisme tolérant. La guerre au terrorisme a engendré l’islamophobie, a justifié les pires dérives et a fait perdre toute vision politique.

La Turquie qui fait cohabiter les valeurs islamiques avec la démocratie devrait nous servir d’exemple.

ALERTE, ils reviennent

ALERTE, ils reviennent

 

  

Aux Etats-Unis, le spectre du retour des ultraconservateurs ressurgit dans les prochaines élections à mi-mandat. Les Tea Party, émanation d’un populisme primaire, rassemblent les nostalgiques de BUSH, les illuminés de Dieu, les obsédés de la gâchette, les va-t-en-guerre, les fiscalophobes, les homophobes, les islamophobes, les maccarthystes, les créationnistes et les racistes.

 

Lors de ces réunions, des femmes dont la virulence est inversément proportionnelle à leur quotien intellectuel haranguent des foules débiles et attaquent le président en des termes haineux et racistes.

 

Ces mouvements sont soutenus par le milieu ultralibéral de la finance viscéralement allergique à toute fiscalité et aides sociales.

 

Ces ultralibéraux, décrédibilisés par la crise financière dont ils étaient directement responsables, n’avaient pas pu s’opposer en 2008 à l’élection de Barack OBAMA. Aujourd’hui, après seulement une année de « purgatoire » ils recommencent à engranger des milliards. Ragaillardis et arrogants, ils investissent et noyautent la politique américaine pour combattre leur président et défendre leurs privilèges.

 

Les citoyens américains, menacés de récidive bushiste, doivent réagir pour épargner à la planète une nouvelle catastrophe.

 

 

L’appareil sécuritaire américain

L’appareil sécuritaire américain.

La presse nous a appris que l’appareil sécuritaire américain employait 850.000 personnes !! Son hypertrophie en fait un véritable Etat dans l’Etat et le secret qui l’entoure le rend totalement incontrôlable. Au nom de la lutte contre le terrorisme, ce monstre bafoue les lois les plus élémentaires, autorise les pires dérives et cautionne n’importe quelle action militaire. Pour justifier son existence et un budget de fonctionnement de 75 milliards de dollars, il doit en permanence inventer des menaces et déjouer des pseudo- attentats : l’attentat de Time Square, le passager d’avion bricolant des explosifs sur ses genoux, les médecins-terroristes, le bio- terroriste de 16 ans, les semelles explosives, l’eau explosive, l’anthrax et toute sorte de scénarios. Les insurgés, les résistants ou, plus simplement, les opposants   sont traités de terroristes. La nouvelle gouvernance mondiale est basée sur la peur. Ce n’est pas nouveau. Au Moyen-Age, les seigneurs entretenaient la peur avec des histoires de loup-garou pour asservir la population et éliminer leurs ennemis. Les dramatiques événements du 11 septembre 2001, dont la version officielle est de plus en plus contestée, ont été instrumentalisés pour fabriquer un nouveau loup-garou, Al-Quaïda. La réouverture de l’enquête sur ces événements est essentielle pour sortir de cette dictature de la peur et pour échapper aux tentacules de la pieuvre sécuritaire.

De l’inertie à l’hystérie

2001 – 2010 : de l’inertie à l’hystérie.

  

Un épisode de l’hystérie anti-terroriste a échappé à notre presse locale. Le 7 avril 2010, durant le vol Washington – Denver, le steward a averti le policier embarqué qu’une odeur de fumée se dégageait des toilettes. Un diplomate qatari, qui avait fumé une cigarette, en est sorti. Interrogé par le policier, il a ironisé en déclarant qu’il tentait de mettre le feu à ses chaussures. Devant cette « menace terroriste », le pandore l’a plaqué au sol et a alerté la tour de contrôle. La sécurité a immédiatement fait décoller deux chasseurs F16 pour escorter l’avion. Quelle efficacité et quelle réactivité !! Cela n’a pas été toujours le cas. Le 11 septembre 2001 à 8h 13,   alerte de détournement d’avions . A 8h 45, crash d’un avion sur la première tour du WTC. A 9h 03, crash d’un deuxième avion sur la deuxième tour. A 9h 37, crash d’un prétendu avion sur le Pentagone. Pendant une heure et 23 minutes, aucun chasseur de l’armée américaine n’a décollé. Hypnotisés devant leurs télévisions qui transmettaient en direct les événements, les commandants de l’armée la plus puissante du monde n’ont pas jugé nécessaire de déclencher l’alerte ! Cette incompréhensible et coupable inertie et ce dysfonctionnement majeur n’ont pas été relevés dans l’enquête officielle et les responsables de ce « ratage » n’ont même pas été sanctionnés. Ce sont peut-être les mêmes responsables qui ont fait décoller deux F16 le 7 avril pour une plaisanterie déplacée ! Comment peut-on rester sans interrogation sur l’invraisemblable version de l’enquête sur le 11 septembre 2001 ?

La dérobade suspecte de Barak Obama

La dérobade suspecte de Barak Obama

  

En contradiction avec ses engagements de campagne et en rupture avec sa courageuse politique des droits de l’homme, le nouveau président a rétabli les tribunaux militaires spéciaux à Guantanamo. Ceux-ci ne devraient servir qu’à l’inculpation et la condamnation programmée d’une vingtaine de détenus sur les 800 « dangereux terroristes » incarcérés. Ils tenteront d’arracher des aveux à des prisonniers détruits physiquement et mentalement par des années d’incarcération et de tortures. Quelle raison peut justifier une telle justice ?. Très certainement, la raison d’Etat. L’implication totale des Etats-Unis dans la soi-disant lutte antiterroriste depuis le 11 septembre 2001 a profondément bouleversé nos valeurs et façonné un nouvel ordre mondial « sécurisé ». Au fil des années, le danger terroriste « type Ben Laden » s’avère avoir été une duperie manipulatrice. Pour ne pas être déjugé par l’Histoire, le gouvernement américain doit absolument dénicher d’obscures coupables. Ainsi, Khaled Cheikh Mohammed, (180 séances de simulation de noyade) sera jugé pour avoir organisé les attentats du 11 septembre. Qui peut croire une telle fable ? Son procès à huit clos ne peut être qu’une parodie de justice qui ne servira qu’à conforter la version controversée des attentats du 11 septembre 2001

OTAN

OTAN : ça sert à quoi

  

A l’occasion du soixantième anniversaire de l’OTAN, ses dirigeants ont été interrogés sur le statut, la légitimité et les buts de cette machine de guerre inféodée aux   Etats-Unis. Après les réponses lénifiantes telle que la défense de la démocratie dans le monde, ils ont évoqué l’argument-massue : la lutte contre le terrorisme avec son mythe fondateur du 11 septembre (dont la version est de plus en plus contestée). Que n’a-t-on pas fait au nom de cette lutte ? Guerres, massacres, occupation, emprisonnement arbitraire et torture. A Strasbourg, les Black Blocks ( pourtant connus de tous les services de police) ont continué de sévir en toute impunité. Leur vandalisme a permis de discréditer les mouvements pacifistes opposés à l’OTAN et justifier la répression de ceux-ci. L’arrogante armée de l’Occident échappe à tout contrôle démocratique. Elle ignore les résolutions de l’ONU et autolégitimise toutes   ses actions. Elle ressemble à celle des Croisés du 11ème siècle qui, au nom de la chasse aux Infidèles et aux Hérétiques,   n’a apporté que désolation et malheur. La mission civilisatrice que se donne l’OTAN en Afghanistan est un leurre pour masquer sa véritable mission. Celle de défendre un nouvel ordre mondial basé sur une dictature économique, culturelle et militaire.