Archives de catégorie : Etats-Unis

Un procès honteux

Un procès honteux.

  

 

Les attentats du 11 septembre 2001 vont enfin trouver leur épilogue au grand soulagement de l’ administration Bush. Le proces du soit-disant cerveau des attentats a débuté à Guantanamo.

L’accusé, arrêté au Pakistan en 2003, détenu secrètement et torturé pendant quatre ans, a été exhibé aux médias après avoir avoué pas moins de 31 attentats !.

Un de plus ou un de moins, qu’importe, l’essentiel c’est qu’il plaide coupable ! Comment peut-on croire, un seul instant, à cette sinistre affabulation ?

Ce procès est une pantalonnade qui fait suite à l’abracadantesque rapport d’enquête commandité par l’administration Bush sur les événements du 11 septembre. La directive « circulez, y’a rien à voir » a guidé cette enquête tronquée , fallacieuse et incroyable pour toute personne de bon sens.

Nous comprenons bien que cette administration décrédibilisée veuille clore le dossier avec une condamnation-bidon pour marginaliser la recherche de la vérité et diaboliser les questions des soit-disant « révisionnistes ». Cela n’empêchera pas que, dans le fond de la conscience publique, le doute et la suspicion continueront d’entourer cette machination qui aura permis la « mise au pas » de tous les peuples au nom de la défense du Bien contre le Mal.

 

Le monde financier n’aime pas OBAMA

Le mercredi 5 novembre 2008, alors que la planète entière saluait dans la liesse l’élection de Barack OBAMA, toutes les places financières clôturaient avec une forte baisse cette journée historique. La perspective d’un monde plus juste, d’un monde plus solidaire, d’un monde sans guerre, déplaisait aux financiers. Souvenez-vous le 7 octobre 2001 et le 20 mars 2003 !!! A la minute près où les agences de presse annonçaient les bombardements de l’Afghanistan et de l’Irak, tous les indices boursiers ont « décollé » et l’euphorie a saisi les financiers.

Aujourd’hui, ceux-ci sont inquiets. Et, avec les lobby puissants qui les noyautent, ils contrecarreront par tous les moyens la mise en œuvre d’un projet, porteur de l’espoir d’un monde meilleur.

Anthrax : la manipulation

L’invraisemblable histoire de l’anthrax va enfin être classée au grand soulagement de l’administration américaine. L’opportun suicide d’un suspect déclaré fou va définitivement enterrer cette sournoise manipulation de l’opinion publique dont les Etats-Unis sont coutumiers. Et, cela a pleinement réussi. En 2001, cette machination a alimenté l’hystérie anti-terroriste et a permis l’adoption de lois liberticides et l’invasion de l’Afghanistan. Et, encore aujourd’hui, pour la plupart des gens, l’anthrax est toujours lié au terrorisme. La persistance de cette grotesque affabulation est entretenue par la frilosité de nos médias qui relaient la version officielle assortie seulement de quelques conditionnels. Les journalistes ne font que reproduire l’information. Ils ne l’analysent plus et ne la critiquent plus. Leur suivisme est affligeant. La liberté, le courage, l’indépendance et aussi l’impertinence sont devenues des valeurs obsolètes.

OBAMA, au secours

Jusqu’à la fin , l’administration BUSH ne nous épargne rien. Après les invraisemblables, incohérentes et insignifiantes conclusions de l’enquête sur les événements du 11 septembre, le procès du soit-disant « cerveau « de ces attentats, Khaled Cheikh Mohammed (bizarre, je croyais que c’était Ben Laden) s’est ouvert à Guantanamo. Sous une juridiction militaire avec des magistrats nommés par Bush. Avec, pour seul public, soixante journalistes sélectionnés. Et la retransmission des débats sur écran avec un différé de vingt secondes. Comment la justice peut-elle être pareillement bafouée et ridiculisée ? L’accusé, arrêté au Pakistan en 2003, détenu secrètement et torturé pendant quatre ans, a été exhibé aux médias après avoir avoué pas moins de 31 attentats !! On se croirait au Moyen-Age quand l’Inquisition brûlait sur la place publique les sorcières qui avaient avoué sous la torture leur criminelle allégeance au diable. Comment la » Grande Démocratie Américaine » qui se targue de défendre les valeurs de liberté et de justice peut-elle accepter cette ignomineuse pantalonade ? Au secours, OBAMA

Une parodie de justice

Une parodie de justice

Saddam Hussein a été pendu le 30 décembre à la sauvette par des bourreaux cagoulés. Son attitude digne et courageuse devant sa mort et ses responsabilités restera dans les mémoires.

Une parodie de justice l’a condamné à une mort programmée à l’issue d’un procès grotesque durant lequel ses trois avocats ont été assassinés. Un tribunal, aux ordres des occupants américains, a prononcé son verdict sur un seul chef d’accusation : L’exécution de 148 villageois en représailles à un attentat contre le convoi présidentiel.

Ce verdict devrait en appeler un semblable pour les soldats américains qui ont massacré 24 civils irakiens en représailles à une attaque. Seront-ils pendus ou recevront-ils un blâme?

Ce verdict élude toutes les questions liées à la compromission des puissances occidentales dans le soutien au régime et prive le peuple Irakien de la Vérité.

La vérité est que Saddam Hussein a été adulé par l’Occident lorsqu’il achetait des armes et combattait l’islamisme et, a été diabolisé lorsqu’il s’est intéressé au pétrole koweïtien. Il aura été broyé par l’histoire de l’Irak victime de l’avidité et la fourberie des puissances occidentales pour le contrôle du pétrole.

La guerre illégitime de W. BUSH est le dernier épisode qui a fait bien plus de victimes que les exactions du président irakien. Pourtant, aucun tribunal n’aura le courage de l’inculper.

Une lueur d’espoir

Une lueur d’espoir.

Il aura fallu six ans pour que le peuple américain se réveille et condamne, de justesse, la politique de l’administration BUSH. On aurait souhaité une sanction plus cinglante en relation avec les dégâts à l’échelle mondiale que ce gouvernement a fait. Cependant, il serait réducteur de rendre cette administration seule responsable. Elle n’a fait qu’obéir à des commanditaires qui sont les lobby financiers, pétroliers et de l’armement. La sanction devrait aussi retomber sur ces sociétés qui ont outrageusement profité de la situation dramatique engendrée par la politique de ces cow-boys primaires.

Durant cette période, la bourse a décollé, les banques ont enregistré des bénéfices indécents, les compagnies pétrolières ont dicté leur prix, les industries d’armement ont inondé la planète au prétexte du terrorisme et nos glaciers ont continué à fondre dans l’indifférence et l’irresponsabilité américaine. L’intelligence, la tolérance, la diversité, l’ouverture et l’humanité ont été remplacées par l’obscurantisme, l’intolérance, le manichéisme et la barbarie.

Cela a été rendu possible avec la complicité de la plupart des médias américains. Ils n’ont pas hésité à relayer les plus énormes mensonges, à entretenir l’hystérie antiterroriste pour justifier jusqu’à la légalisation de la torture et à exacerber un patriotisme primaire.

Les dernières élections ont permis de « redresser la barre ». Il convient maintenant d’identifier et de sanctionner ceux qui sont responsables de cette dérive et ceux qui en ont profité. Les institutions et, surtout, le peuple américain en sont capables.

L’ignominie banalisée

L’ignominie banalisée.

L’administration américaine a légalisé la torture dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le président BUSH détermine le degré de douleur à infliger lors des « interrogatoires ».Une gégène à 10 , 20 ou 50 Ampères ? Jean Moulin, torturé et assassiné par la Gestapo doit se retourner dans sa tombe.

L’ignominie de cette légalisation trouble peu la conscience des citoyens de la « soi-disant » Grande Démocratie Américaine. L’opinion publique est plus intéressée par la sexualité de Mark FOLEY, élu républicain de la Chambre des Représentants. Les Etats-Unis ont vraiment perdu toutes leurs valeurs. Et, personne ne réagit. Les Eglises, Amnesty International, la Croix-Rouge et les ONG humanitaires ont très peu manifesté leur réprobation. Quant à l’union européenne et la Suisse, elles se plient aux exigences américaines de fichage des passagers en direction des Etats-Unis et prennent le risque que ceux-ci soient « interrogés » à leur arrivée sur la base de ces renseignements et de simples présomptions. Pour eux, le rêve américain se transformera en cauchemar.

La terre ne tourne plus rond

Au Proche -Orient, Israël détruit le Liban avec le prétexte de libérer deux soldats. Son acolyte, les Etats-Unis, gendarme du monde autoproclamé, approuve cette avanie et cyniquement s’oppose à un cessez-le-feu. L’Etat Hébreu, conforté par son indéfectible comparse perd tout sens de la mesure, s’enferme dans ses certitudes et nargue la communauté internationale.

 

Au Moyen-Orient, la croisade anglo-saxonne qui devait apporter la paix et la stabilité de la région, a déclenché une effroyable guerre civile. Le procès de Saddam Hussein se transforme en une pantalonnade où ses avocats sont tirés comme des lapins. Pendant ce temps, la marionnette appelée « Premier Ministre irakien » se fait ovationner au Congrès américain pour qu’il oublie que, chez lui, ses déplacements ne se font que sous escorte militaire.

 

En sport, le pays de la magouille et de la tricherie remporte la coupe du monde de football. Le dernier vainqueur du Tour de France cycliste a en commun avec Lance Armstrong, sextuple vainqueur, qu’il est un bon américain croyant, ami de Georges Bush et qu’il se dope. Pendant ce temps, les riches deviennent plus riches, les pauvres plus pauvres, ce qui est le plus important.

 

Depuis que les Etats-Unis dirigent le monde, le fric a asservi toutes nos valeurs et tous ceux qui défendent d’autres valeurs sont des terroristes qu’il faut abattre.

 

Peuple américain, délivre-nous des irresponsables qui te gouvernent pour sauvegarder notre planète.

La légitimité du droit d’ingérence

 

Où le droit d’ingérence de la communauté internationale serait-il le plus légitime ? Au Moyen-Orient où l’affrontement israélo-palestinien dure depuis près de 59 ans sans qu’aucune instance internationale n’intervienne. Ce conflit gangrène toute la région, exacerbe les fanatismes et menace la stabilité mondiale. Le cycle violence – répression – humiliation accable dramatiquement les populations civiles. Alors, comment l’ONU, responsable de la création de l’Etat hébreu ne s’est-elle pas donnée les moyens d’imposer un règlement ?

Les Etats-Unis qui opposent systématiquement leur véto à toute résolution ou sanction contre Israel musèlent l’ONU et la communauté internationale.

Détruire le Liban au prétexte de libérer deux soldats est une avanie que seuls les Etats-Unis approuvent. Cette hyper-puissance, dont l’arrogance est proportionnelle à l’errance dramatique de sa politique étrangère, phagocyte toute velléité de résolutions. Le gouvernement israélien, conforté par son indéfectible et puissant allié, perd tout sens de la mesure, s’enferme dans ses certitudes, n’accepte plus aucune critique et ne voit le salut que dans l’option des armes.

Le Premier ministre israëlien, Yitzhak Rabin, avait compris que la paix ne passe pas par les armes. En 1995, un fanatique juif lui a fait payer sa courageuse quête de la paix.

Aujourd’hui, le droit d’ingérence devrait s’exercer pour imposer un cessez-le-feu et contraindre les deux parties à négocier un règlement inspiré par la démarche du « plan de Genève ».

L’hystérie militaire

L’hystérie militariste.

Les dépenses militaires mondiales ont atteint en 2005 un niveau record de 1118 milliards de dollars ( 1.400.000.000.000.- Francs suisses ) soit un million quatre cent mille millions dont la moitié revient à l’hyperpuissance américaine.

Dans un monde, où la perspective d’une guerre mondiale s’est éloignée depuis la chute du communisme, cette escalade militaire est incompréhensible et absurde. Et, ce n’est pas l’argument récurrent et obsessionnel de la guerre au terrorisme qui peut justifier une telle dérive sécuritaire. L’instrumentalisation du terrorisme permet la mise en place de structures de contrôle et de répression des peuples en leur donnant l’illusion de les défendre contre la nouvelle forme du diable, Al Quaïda. Le terrorisme a toujours existé et continuera d’exister car il est le fait d’une infime minorité d’exaltés. On peut même s’étonner que l’humiliation et l’asservissement du monde musulman n’engendrent pas plus de terrorisme. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 ( dont on ne connaît pas les commanditaires et qui n’ont pas fait l’objet d inculpations sérieuses ) le nombre d’actes terroristes est insignifiant et résulte principalement de l’intervention et de l’occupation irresponsable et illégitime de l’Irak. Les innombrables et réguliers « coup de filet » dans les milieux islamistes dans tous les pays du monde servent à maintenir la pression sécuritaire. Cependant,la plupart des inculpations se dégonflent comme une baudruche et les « présumés-terroristes » sont discrètement remis en liberté (comme l’ « instigateur présumé » de l’attentat de Bali ) . Les résultats de la traque des réseaux financiers du terrorisme se sont révélés insignifiants. Ben Laden a été transformé en une marionnette que les médias ressortent régulièrement de sa boîte avec une vidéo bidonnée ou un message Internet « non identifié mais de source fiable » !!. Cet emblème du Mal Absolu sert d’épouvantail pour entretenir le délire sécuritaire.

La Suisse n’y échappe pas. M. Samuel Schmidt, conseiller fédéral en charge des affaires militaires, se sert du spectre du terrorisme pour justifier une augmentation des dépenses militaires. La « révélation » d’un projet d’attentat sur un avion israélien est tellement opportune qu’elle en devient peu crédible. Quand retrouverons- nous la mesure et le bon-sens pour nous libérer du carcan sécuritaire dans lequel le nouvel ordre mondial essaie de nous enfermer ?