La plupart des experts indépendants considèrent que la voiture électrique est l’avenir de la mobilité. Cependant les lobbys de l’industrie, du pétrole et de la finance tentent de contrecarrer son avènement pour préserver leurs intérêts. Les gouvernements qui prélèvent des taxes exorbitantes sur les carburants sont complices. Ce puissant cartel falsifie les expertises et oppose une mauvaise foi à tous les arguments en faveur de la voiture électrique. La contrainte de la recharge et l’autonomie sont constamment évoqués et sont présentés comme rédhibitoires. Comme pour le téléphone portable, cette contrainte est gérable et sans rapport avec les innombrables avantages qu’offre la voiture électrique. A eux seuls , les critères du bruit et de la pollution devraient être déterminants. Mis à part le prix d’achat actuel (dépendant du volume de production ) le critère économique est favorable en terme d’entretien, de fiabilité et de prix du kilowatt .Et, enfin, le critère de confort de conduite (souplesse, accélération et sécurité) est à l’avantage de la voiture électrique. En mettant tous ces critères en balance, il est incompréhensible qu’aujourd’hui la majorité des conducteurs privilégient encore le bruit, les gaz polluants et les saccades des moteurs thermiques poussifs. Cependant, il faut l’avouer, la voiture électrique a un handicap. Elle ne fait pas « vroum-vroum » et ne régale pas les oreilles des fans de décibels. Ne serait-il pas temps de changer de mentalité ?
Daniel Fortis
1231 Conches Genève, le 13 janvier 2018