Archives de catégorie : Israël

Une opportunité pour Israel

Une opportunité pour Israël

En pleine effervescence politique du monde arabe voisin, le gouvernement israélien, conforté par le soutien indéfectible des Etats-Unis, continue imperturbablement à autoriser l’implantation de colonies en Palestine. Son silence sur l’émergence de la démocratie à ses frontières cache mal son malaise après la chute des dictateurs Ben-Ali, Moubarak et Khadafi qui avaient en commun leur alignement pro-occidental et leur hystérie anti-terroriste. Se réclamant de la démocratie, comment Israël peut-il regretter ces dictateurs et se méfier des peuples qui tentent de retrouver leur dignité ? Israël devrait comprendre que sa politique de colonisation humilie l’ensemble de la communauté arabe et justifie leur légitime ressentiment. Leur gel serait un signe d’une volonté de rechercher la paix avec les nouvelles structures
démocratiques émergentes du monde arabe. Saura-t-il saisir cette opportunité ?

 

Indignez-vous

INDIGNEZ-VOUS

  

Stéphane HESSEL, l’auteur du livre « Indignez-vous » qui connaît un fulgurant succès, s’est vu interdit de conférence par une ministre-potiche du gouvernement de M. SARKOZY, au pitoyable prétexte de ne pas pouvoir assurer sa sécurité. Auparavant, le CRIF et deux intellectuels « d’opérette » Bernard-Henry LEVY et Alain FINKELKRAUT ont fait pression pour que Stéphane HESSEL , jeune homme de 93 ans, ne puisse pas exprimer son indignation vis-à-vis de la politique répressive israélienne, de l’extrême richesse d’une minorité arrogante, de l’extrême pauvreté d’une majorité et du cynisme des marchés financiers qui font actuellement « joujou » en bourse avec des produits alimentaires vitaux pour les plus défavorisés. En France, on muselle Stéphane HESSEL. A Genève, on accueille prochainement le grand criminel de guerre, G.W BUSH. Indignez-vous

Une période MOSSAD

Une période Mossad

  

Onze agents du MOSSAD ont participé à l’assassinat d’un dirigeant du HAMAS dans un hôtel à DUBAI. Considérés presque comme des « héros », ils ont eu droit à leur photo dans la T.G du 17 février 2010. Cette opération de « nettoyage » est rapportée avec un brin d’admiration pour l’efficacité des services secrets israéliens. Le commanditaire, l’Etat d’Israël, n’est critiqué que pour l’emploi abusif de passeports étrangers pour ses barbouzes. Inversons maintenant les rôles. Un Palestinien dont le fils a été tué dans son école à Gaza en 2009 par l’aviation israélienne, se fait exploser au milieu d’un groupe de pilotes de chasse israélienne. Quelle sera la réaction de la presse occidentale ? L’indignation, la condamnation de la lâcheté de cet acte terroriste (à comparer au courage des onze agents du MOSSAD !!!) et un regain d’islamophobie. Israël s’autorisera, en toute impunité, une réplique cinglante où les morts palestiniens ne compteront pas ou si peu. Les pays occidentaux, se réclamant pourtant des Etats de droit, légitimeront cette réplique comme ils légitiment ce lâche assassinat.

 

 

Durban II

Durban II : des questions en suspens.

  

La suppression de toutes mentions à Israël dans le texte   final de la conférence n’aura pas suffit à éviter le boycott et les atermoiements ridicules des pays européens. Il aura fallu les propos explosifs d’Ahmadinejad sur le racisme du gouvernement israélien pour justifier à posteriori leur désistement. Parmi tous les propos outranciers et scandaleux du président iranien, son dernier discours était le moins inaceptable. En effet, le gouvernement israélien, n’établit-il pas un statut de citoyenneté discriminatoire envers les Arabes ?. Ne pratique-t-il pas une politique d’expulsion, de colonisation et d’annexion au détriment des Palestiniens ? Ne confisque t-il pas un droit fondamental en s’opposant à la création d’un Etat palestinien ? N’abrite-t-il pas un ministre des Affaires Etrangères qui prêche l’expulsion des Arabes et l’avènement du Grand Israël ethniquement pur ? Ces questions sensibles méritent des réponses.   Et ce n’est pas le départ théâtral des représentants occidentaux durant le discours d’Ahmadinejad, ni l’humiliation de la Suisse par le rappel de l’ambassadeur israélien qui éluderont ces questions

1300 Palestiniens pour exemple

1300 Palestiniens pour l’exemple

  

Un récent livre de Jacques Chessex rencontre un grand succès. « Un juif pour l’exemple ».

 

Le crime abominable d’un juif par des jeunes nazis à Payerne en 1942 nous rappelle d’avoir toujours à l’esprit que toute société peut engendrer des monstres. La déshumanisation de l « Autre », sa soi-disante fourberie ou malfaisance, sa dévalorisation « raciale » conduisent à la banalisation de l’horreur. De la même façon il faut dénoncer la banalisation des morts de Gaza. La déshumanisation des victimes palestiniennes considérées comme des dommages collatéraux et la différence de « prix » entre une vie israélienne et palestinienne banalisent des crimes de guerre que le monde entier feint de ne pas avoir vu. La « correction » infligée à la population de Gaza appelée « Plomb durci » aurait du s’appeler « 1300 Palestiniens pour l’exemple »

Gaza Impasse totale

Gaza l’impasse totale

  

Le Hamas a interrompu la trêve en lançant des roquettes sur les villes israéliennes proches de la frontière. Cette reprise de la violence amène deux constatations. Premièrement, le Hamas a maîtrisé pendant six mois l’extrémisme de certains de leurs membres. Deuxièmement, cette trêve n’a permis aucune amélioration des conditions de vie des Palestiniens. Leur situation est restée dramatiquement inadmissible. Nourriture, électricité, essence, eau, médicaments distribués selon le bon-vouloir des Israéliens. Territoire sous embargo, enclavé, découpé et asphyxié qui ne survit qu’avec l’assistance internationale. Peuple humilié qui ne retrouve sa dignité qu’en élisant le Hamas. Comment peut-on imaginer et garantir que plus aucune roquette ne soit lancée contre Israël ? Ceux qui en font un préalable à toute négociation sont soit des naïfs, soit des hypocrites, soit de cyniques manipulateurs. En effet, à partir de combien de roquettes journalières le gouvernement israélien jugera-t-il que les conditions sont réunies pour arrêter leur expédition punitive ? 5, 3 ou 2 ? Très certainement, il exigera que plus aucune roquette ne frappe Israël. Exigence totalement déraisonnable en considérant les milliers de civils palestiniens qui pleurent un enfant, une femme, un père honteusement qualifiés de dommages collatéraux. Leur douleur ne pourra s’apaiser que par la vengeance. Et le cycle de la violence continuera.

L’insécurité qui en résultera cautionnera la politique israélienne d’occupation, expulsion, colonisation et d’annexion. Mis à part les Etats-Unis, celle-ci a été chaque fois   sanctionnée par l’ONU et la communauté internationale. Cela n’a pas empêché Israël de les ignorer avec indifférence.

La paix ne peut pas se faire si les deux ennemis ne se parlent pas. La mise à l’écart du Hamas, sous le prétexte qu’il ne reconnaît pas l’Etat d’Israël, est absurde. Il est évident qu’aucun Palestinien ne peut reconnaître Israël dans ses frontières actuelles. Cette reconnaissance impliquerait l’acceptation de l’occupation israélienne de territoires conquis lors de guerres dites de sécurisation. Il est certain que le retour aux frontières de 1967 garantirait la paix. Malheureusement, cette éventualité parait inimaginable pour l’Etat d’Israël.

Durban une conférence en péril

Durban II : une conférence en péril

  

  

Le 20 avril, le Conseil des Droits de l’Homme organise à Genève la conférence Durban II sur le racisme. Elle est boycottée par Israël, les Etats-Unis, le Canada et l’Italie. Elle est aussi menacée par le désistement des principaux pays européens dont la France qui est la patrie des droits de l’Homme. Cette frilosité des démocraties occidentales est dictée par la peur d’indisposer Israël avec l’évocation des droits des Palestiniens.

 

Pour Israël, cette conférence aurait pu offrir une opportunité d’expliquer le bien-fondé de sa politique. Tâche difficile, certes. En effet, comment justifier les opérations militaires punitives, les annexions, les expulsions, les colonisations, les embargos et le statut des Palestiniens ?

 

Si le boycott d’Israël relève de la politique de la chaise vide, celui des pays européens est la conséquence de l’amalgame diabolique qui assimile toutes critiques d’Israël à de l’antisémitisme. L’espoir de sortir de cette manipulation idéologique est porté par le nouveau président américain, OBAMA. Il a déclaré vouloir résister à la pression des lobbys et réintégrer les instances internationales des droits de l’Homme.

 

 

La terre ne tourne plus rond

Au Proche -Orient, Israël détruit le Liban avec le prétexte de libérer deux soldats. Son acolyte, les Etats-Unis, gendarme du monde autoproclamé, approuve cette avanie et cyniquement s’oppose à un cessez-le-feu. L’Etat Hébreu, conforté par son indéfectible comparse perd tout sens de la mesure, s’enferme dans ses certitudes et nargue la communauté internationale.

 

Au Moyen-Orient, la croisade anglo-saxonne qui devait apporter la paix et la stabilité de la région, a déclenché une effroyable guerre civile. Le procès de Saddam Hussein se transforme en une pantalonnade où ses avocats sont tirés comme des lapins. Pendant ce temps, la marionnette appelée « Premier Ministre irakien » se fait ovationner au Congrès américain pour qu’il oublie que, chez lui, ses déplacements ne se font que sous escorte militaire.

 

En sport, le pays de la magouille et de la tricherie remporte la coupe du monde de football. Le dernier vainqueur du Tour de France cycliste a en commun avec Lance Armstrong, sextuple vainqueur, qu’il est un bon américain croyant, ami de Georges Bush et qu’il se dope. Pendant ce temps, les riches deviennent plus riches, les pauvres plus pauvres, ce qui est le plus important.

 

Depuis que les Etats-Unis dirigent le monde, le fric a asservi toutes nos valeurs et tous ceux qui défendent d’autres valeurs sont des terroristes qu’il faut abattre.

 

Peuple américain, délivre-nous des irresponsables qui te gouvernent pour sauvegarder notre planète.

La légitimité du droit d’ingérence

 

Où le droit d’ingérence de la communauté internationale serait-il le plus légitime ? Au Moyen-Orient où l’affrontement israélo-palestinien dure depuis près de 59 ans sans qu’aucune instance internationale n’intervienne. Ce conflit gangrène toute la région, exacerbe les fanatismes et menace la stabilité mondiale. Le cycle violence – répression – humiliation accable dramatiquement les populations civiles. Alors, comment l’ONU, responsable de la création de l’Etat hébreu ne s’est-elle pas donnée les moyens d’imposer un règlement ?

Les Etats-Unis qui opposent systématiquement leur véto à toute résolution ou sanction contre Israel musèlent l’ONU et la communauté internationale.

Détruire le Liban au prétexte de libérer deux soldats est une avanie que seuls les Etats-Unis approuvent. Cette hyper-puissance, dont l’arrogance est proportionnelle à l’errance dramatique de sa politique étrangère, phagocyte toute velléité de résolutions. Le gouvernement israélien, conforté par son indéfectible et puissant allié, perd tout sens de la mesure, s’enferme dans ses certitudes, n’accepte plus aucune critique et ne voit le salut que dans l’option des armes.

Le Premier ministre israëlien, Yitzhak Rabin, avait compris que la paix ne passe pas par les armes. En 1995, un fanatique juif lui a fait payer sa courageuse quête de la paix.

Aujourd’hui, le droit d’ingérence devrait s’exercer pour imposer un cessez-le-feu et contraindre les deux parties à négocier un règlement inspiré par la démarche du « plan de Genève ».