Cristiano Ramadan ou une justice à géométrie variable

En 2009,  à Lyon, une jeune femme convertie à l’Islam suit Tariq Ramadan dans une chambre d’hôtel après une conférence. Avec un « consentement non- consenti », elle subit les ardeurs sexuelles de son mentor. En 2009,  à Las Vegas, Cristiano Ronaldo , à la sortie d’une boîte de nuit, fait son «  marché «  parmi ses nombreuses admiratrices. L’une d’elles monte dans sa chambre et subit des pratiques sexuelles violentes. Neuf ans après, les deux jeunes femmes déposent plainte. Ici, la similitude des deux histoires s’interrompt. Tariq Ramadan est jeté immédiatement en prison où il croupit depuis le début de l’année tandis que Cristiano Ronaldo continue de gambader sur tous les terrains de football avec un salaire de 2.500.000.-  Frs par mois ( sans les primes ) et continue d’être une idole  des enfants drogués de e-foot. Une justice à géométrie variable. Complaisante avec une icône commerciale de notre société de consommation et rigoureuse avec une personne qui la critiquait sur les plateaux de télévision.  Cette justice partiale est une parodie.  

 

Daniel Fortis

1231 Conches                                                                                              Genève, le 30 octobre 2018