Archives de catégorie : France

L’humiliation engendre la haine

L’humiliation engendre la haine

Le film et les caricatures anti-islam ont déclenché dans le monde arabe un déchaînement anti-occidental.
Comment peut-il en être autrement lorsque, d’un côté, les photos de la poitrine dénudée de Kate sont immédiatement censurées et, de l’autre, les dessins de Mahomet nu et sodomisé par un trépied de caméra se voient autorisés au nom de la liberté d’expression !
Qu’elle aurait été la réaction de l’église et des juifs si le pape ou un rabbin avait été l’objet d’un tel outrage?
La communauté musulmane française a démontré sa maturité et sa retenue face à cette humiliation. Celle-ci s’ajoute à toutes celles subies par les Arabes depuis la chute de l’empire ottoman.
Protectorats, découpages territoriaux, répressions des nationalismes, corruption des dirigeants inféodés à l’Occident, étouffement de toutes émergences de régime progressiste, implantation de l’Etat d’Israël, colonisations, annexions, expulsions, appropriation du pétrole par l’intermédiaire de pays arabes corrompus par l’argent, et, enfin, mensonges pour justifier les guerres d’Irak et d’Afghanistan.
Depuis plus d’un siècle, le monde musulman n’a pas cessé d’être meurtri par des humiliations et des défaites que l’Occident lui a fait subir. Le repli identitaire à travers la religion et la culture reste le seul motif de fierté et de dignité. L’Occident doit le comprendre et réorienter ses choix politiques : se retirer de l’Afghanistan et de l’Irak, cesser d’apporter un soutien indéfectible et aveugle à Israël, arrêter de se prendre pour le gendarme du monde, forcer les richissimes pays arabes à partager avec leurs voisins démunis et sanctionner l’islamophobie envahissante. C’est à ces seules conditions que l’on pourra arrêter la spirale infernale de l’intolérance.
Daniel FORTIS- Conches

Des zones d’ombre à Toulouse

Des zones d’ombre à Toulouse.

Après la « liquidation » d’une balle dans la tête du présumé terroriste par les forces du RAID, M. GUEANT, ministre de l’Intérieur, leur a adressé un chaleureux message. Il avait pourtant répété hypocritement son souhait de l’arrêter. Les médias qui ne relaient que les communiqués officiels ont occulté les questions légitimes sur l’incapacité de spécialistes du RAID à neutraliser un individu isolé. Les louanges du ministre adressées à tous les services de sécurité sont incompréhensibles devant l’échec flagrant de ceux-ci dans le renseignement et le fichage du suspect et dans leur incapacité à l’arrêter. La « liquidation » du criminel prive tout le monde des explications essentielles, sur les réseaux de propagande, d’endoctrinement et la déviance criminelle. Les nombreux témoignages de son avocat, de ses proches, des voisins et de ses amis sont en contradiction avec le profil islamiste du délinquant.
Cependant, seule la menace terroriste l’AL- QAIDA est retenue en écartant toute étude comportementale et individuelle du meurtrier. Cette menace et l’islamophobie engendrée serviront certains candidats à la présidence. Un excellent film diffusé en janvier 2012 sur Antenne 2 « Les hommes de l’ombre » décortique les manipulations insidieuses et mensongères des faits et la récupération politique d’un évènement tragique dans une campagne présidentielle.
A voir absolument avant l’élection du 22 avril 2012

Mali : la guerre « démocratique » de la France

Mali : la guerre « démocratique » de la France

Chahuté en France, le président français Hollande se fait une stature de chef militaire avec sa croisade contre le terrorisme au Mali. Il fait l’unanimité en prétendant que le territoire français est menacé, paraît-il, par un millier de gangsters pseudo- islamistes depuis le Mali ! Quelle belle occasion de sortir les avions Rafale pour de belles photos publicitaires et de montrer, avec une propagande bien orchestrée, l’armée française au secours des 16 millions de Maliens. Une question néanmoins se pose : comment le gouvernement malien issu d’un putsch militaire le 22 mars 2012 avec le soutien de la France est-il incapable de résister à quelques individus malsains qui se revendiquent faussement de l’islam ? La réalité est peut-être différente. Le soutien populaire et celui des Touaregs manquent à un gouvernement malien, inféodé aux intérêts français, pour fédérer une cohésion nationale . Il parait évident que l’exploitation des mines d’uranium du Mali, essentielle pour la filière nucléaire francaise, est la principale raison de cette intervention. Cela ressemble à une ingérence néo-coloniale qui ne dit pas son nom.

Un naufrage salutaire

Un naufrage salutaire

  

  

L’équipe de France de football a logiquement implosé. Le trou noir créé risque d’engloutir l’institution quasi-religieuse de ce sport qui n’est fondé que sur des valeurs vénales défendues par des fédérations corrompues. Devant ce naufrage, il est trop facile de pointer du doigt des joueurs « bronzés » mal éduqués, arrogants qui n’ont aucun sens des valeurs. Ceux-ci sont le pur produit du système. Depuis leur repérage sur un terrain poussiéreux d’une banlieue africaine ou française jusqu’à la Ferrari rouge et aux call-girls, toute la filière est impliquée. Des rabatteurs ont exploité les talents de ces jeunes au nom de l’immigration choisie. Des agents ont gagné des millions dans des transferts douteux avec des paiements par « petite » valise. Les dirigeants de fédération ont « négocié » des contrats faramineux avec des sponsors et des télévisions. Les grandes marques se sont payées la « bobine » de ces dieux de pacotille dans leurs publicités. Comment peut-on rester serein dans un environnement aussi délétère ? Ces joueurs façonnés et manipulés par l’argent sont plus des victimes que des coupables. Leurs propos arrogants et affligeants ne sont que le reflet de leur primarité et de leur confusion devant un monde qui les dépasse. M. SARKOZY, auteur du fameux « casse-toi, pauvre con » a eu l’outrecuidance de les trouver inadmissibles ! Le naufrage de l’équipe de France doit servir de révélateur de la décadence et des dérives du « Sport-fric».

 

 

Le Grand Monopoly ridiculisé

Le grand Monopoly ridiculisé

On nous raconte qu’un traider de la Société Générale a dilapidé 5 milliards d’Euros avec quelques clicks de souris. Alors qu’une somme de 500.- Euros de découvert sur un compte déclenchent immédiatement une avalanche de recommandés, les 5.000.000.000 Euros détournés passent inaperçu dans la même banque. On pourrait, tout aussi, nous raconter que la secrétaire de G-W BUSH a malencontreusement appuyé sur le bouton rouge pour bombarder l’Iran. On nous prend pour des C…

Au delà de l’énormité et du grotesque de la fable de l’employé « maladroit », c’est tout le monde financier qui touche le fond du ridicule ces dernières semaines.

Les yoyos absurdes des bourses complètement déconnectées de la vraie économie. Le suivisme des bourses européennes et asiatique aux soubresauts des valeurs américaines. La panique pathétique des places financières du monde entier lorsque Wall Street est fermé. Les commentaires des « gourous » de la finance expliquant doctement ce qu’ils n’ont pas vu venir. On se demande comment ce monde continue à nous diriger. Ce grand Monopoly dont les règles incohérentes et délirantes sont faites par et pour les Magnats de la finance, asservit avec arrogance le monde entier. Le ridicule aura-t-il raison de l’arrogance ?

L’image de la France mérite mieux

L’image de la France mérite mieux

Les anciens présidents français défendaient une certaine image de la France. Quelquefois surranée, quelquefois prétentieuse, cette image était toutefois globalement respectée dans le monde. Le nouveau président Sarkozy, quant à lui, a surtout une certaine image de lui-même au détriment de celle de son pays.Pour faire oublier l’image dégradante de la tente de Khadafi dressée au cœur de Paris ( du 10 au 15 décembre ), il commandite le 15 décembre, à « ses » médias la révélation de son idylle avec Carla Bruni à Disneyland. Quelques jours plus tard, le 20 décembre , l’hyperactif président, accompagné par son ami BIGARD, symbole du raffinement de la culture française, arrive en retard à l’invitation du pape pour recevoir le titre honorifique de chanoine. Le 22 décembre, à défaut de bombarder l’Iran, Sarkozy s’offre une petite bouffée de fierté en se rendant, escorté de trois Rafales, en Afghanistan pour discuter vingt minutes avec le président HAMID KARZAI. Enfin, le 24 décembre, il se rend en Egypte, en grande pompe avec sa conquête pour se forger une stature napoléonnienne. Ce tourbillon médiatique contribue à « saouler » et infantiliser l’opinion publique française et occulte les sourires et les ricanements du monde entier. Même les Américains sont interloqués et amusés par son américanisme primaire et servile.Cette quête effrénée à focaliser sur lui les projecteurs de l’actualité est indécente et indigne de la fonction présidentielle. L’image de la France mérite mieux que celle de son président.

La France

La France malade de ses médias

Obnubilés par la « grandeur » de la France et de son influence dans le monde, les médias français ne savent plus porter un regard objectif sur eux-mêmes et ignorent dédaigneusement les expériences hors de l’Hexagone. Si ils avaient les capacités de sortir de leur introversion franco-française, ils s’apercevraient du spectacle affligeant et pathétique donné par la dernière crise du C.P.E.

Le lycéen, à qui on prête une maturité politique exceptionnelle, descend dans la rue dans une allégresse post-pubertaire pour faire sa première manif. Les étudiants, qui aspirent majoritairement à une planque dans la fonction publique, soignent leur ego en se prenant pour des tribuns révolutionnaires. Les chefs syndicalistes, qui ne représentent pratiquement personne, se servent de la contestation pour parader devant les caméras de télévision. Le grand patronat, qui préférerait par principe une « juteuse » délocalisation au C.P.E, ne soutient pas le gouvernement. M. Sarkozy, qui ne pense qu’à discréditer son rival M. de Villepin, abandonne lâchement le bateau. Les présidentiables de la gauche-caviar, qui n’ont rien à proposer, descendent dans la rue pour raccrocher le wagon de la « révolution ».

L’absurde mise en scène par les médias de cette politique politicienne est lamentable et ne fait qu’attiser les conflits. Les micro-trottoirs tendancieux, les sondages-bidon, le choix des images-choc contribuent à manipuler l’opinion publique.

Les médias orchestrent depuis deux ans une campagne présidentielle obsessionnelle et perverse avec trahison, adhésion, reculade, ultimatum, invectives, petites phrases, sondage-bidon. Ce spectacle malsain transforme les hommes politiques en marionnettes et ne débouche que sur des affrontements verbaux dont la grandiloquence est directement proportionnelle à leur stérilité.

 

C.P.E

C.P.E

Obnubilés par la « grandeur » de la France et de son influence dans le monde, les médias français ne savent plus porter un regard objectif sur eux-mêmes et ignorent dédaigneusement les expériences hors de l’Hexagone. Si ils avaient les capacités de sortir de leur introversion franco-française, ils s’apercevraient du spectacle affligeant et pathétique donné par la dernière crise du C.P.E.

Le lycéen à qui on prête une maturité politique exceptionnelle, descend dans la rue dans une allégresse post-pubertaire pour faire sa première manif. Les étudiants qui aspirent majoritairement une planque dans la fonction publique soignent leur ego en se prenant pour des tribuns révolutionnaires. Les chefs syndicalistes qui ne représentent pratiquement personne, se servent de la contestation pour parader devant les caméras de télévision. Le grand patronat qui préférait par principe une « juteuse » délocalisation au C.P.E se terre dans le silence et ne soutient pas le gouvernement. M. Sarkozy qui glisse des peaux de banane sous les pieds de M. de Villepin, ne pense qu’à la chute de son rival. Les présidentiables de la gauche-caviar, qui n’ont rien à proposer, descendent dans la rue pour raccrocher le wagon de la « révolution ».

L’absurde mise en scène par les médias de cette politique politicienne est lamentable et ne fait qu’attiser les conflits. Les micro-trottoirs tendancieux, les sondages-bidon, le choix des images-choc contribuent à manipuler l’opinion publique.

Les médias orchestrent depuis deux ans une campagne présidentielle obsessionnelle et perverse avec trahison, adhésion, reculade, ultimatum, invectives, petites phrases, sondage bidon sur la popularité des présidentiables. Ce spectacle malsain transforme les hommes politiques en marionnettes et ne débouche que sur des affrontements verbaux dont la grandiloquence est directement proportionnelle à leur stérilité.

La stratégie de M. SARKOZY

La stratégie de M. SARKOZY

Sous le prétexte d’une menace terroriste imminente, le ministre de l’intérieur M. SARKOZY intensifie les arrestations de délinquants prétendument terroristes. Il essaie de créer un lien entre les émeutes des banlieues et la nébuleuse terroriste.

Alors que tous les rapports de police ont démontré que les émeutes ont été spontanées, sans chef, sans imam, sans organisation et qu’elles sont les conséquences de l’échec total de l’intégration sociale et l’errance identitaire de certains jeunes, M. SARKOZY persiste dans le mensonge en martelant que la menace terroriste est présente et qu’il faut l’éradiquer.

Cette croisade irresponsable ne peut qu’attiser les vocations terroristes de jeunes désœuvrés qui se prendront pour des héros. Mais à y voir de plus près, son calcul peut s’avérer juste pour son ambition de présidentiable. En effet, au plus fort des émeutes, son discours sécuritaire lui a valu des sondages favorables. Dans ces conditions pourquoi pas créer un sentiment d’insécurité en brandissant le spectre des terroristes ?

Son «courageux » combat du Bien contre le Mal lui vaudra le soutien des « braves gens » qui auront été manipulés. Mais son courage a des limites. La peur d’être sifflé et chahuté en Guadeloupe à la suite de ses propos incendiaires a été plus forte. Il a annulé son voyage. Quelle crédibilité peut avoir un présidentiable qui manipule les faits, et qui n’assume ses propos qu’entouré d’une escorte policière ?

Un mauvais film

Le résistant altermondialiste, JOSE BOVE, a été arrêté le dimanche 22 juin à 6 heures du matin. Une escouade de gendarmes et un hélicoptère ont investi sa ferme à MILLAU. Sans sommation, sa porte a été défoncée. Brutalement réveillé, le « criminel » est menotté et poussé dans l’hélicoptère pour être interrogé et incarcéré dans une prison. Ce scénario ressemble à celui d’un mauvais film relatant l’arrestation d’un résistant par la milice ou la Gestapo.

Non, nous ne sommes pas en 1944 pendant l’Occupation, mais en 2003, avec des gendarmes de la cinquième République plus préoccupés à arrêter un altermondialiste accusé d’avoir arraché quelques plants de riz transgéniques, que d’arrêter l’assassin du préfet ERIGNAC. Il n’existe aucune clémence pour ceux qui s’attaquent aux sociétés agroalimentaires qui contrôlent le marché mondial des O.G.M ( qu’on devrait appeler A.D.M : Aliment de Destruction Massive faute de trouver les armes ).

Nous ne savons pas s’il faut rire ou pleurer de cette justice bananière.

Une chose est sûre, les altermondialistes font peur à la classe politique inféodée au pouvoir de l’argent. La violence disproportionnée de cette arrestation est révélatrice du désarroi et de la panique des politiques devant la vague de fond altermondialiste qui ne cessera de grandir si l’homme et son environnement ne sont pas pris en compte.