Archives de catégorie : science

L’obsession de la course au vaccin

Des centaines de laboratoires dans le monde se lancent dans la course au vaccin contre le coronavirus. Est-ce la bonne voie ? En 1983 , la planète était confrontée au VIH ( virus du sida). A défaut d’un vaccin (qui n’a jamais été trouvé à ce jour ), le port du préservatif est resté longtemps le seul moyen de se protéger jusqu’au jour où les chercheurs ont mis au point un traitement ( la trithérapie) qui n’élimine pas le virus mais qui inhibe son action . Pourquoi n’en  tirerions–nous pas un enseignement avec une approche différente ?  La recherche forcenée et obsessionnelle d’un hypothétique vaccin est privilégiée sans répondre à de légitimes questions. Sommes-nous certains de trouver un vaccin ? Quand ? Le virus mutera-t-il ? Quel vaccin sera validé dans cette concurrence aux  enjeux financiers considérables ? Quel délai de certification ? Si l’unanimité se fait sur un vaccin, les Américains accepteront-ils un vaccin chinois ? Quelle capacité de production pour satisfaire la population mondiale ? A quel prix ? Quels seront les pays prioritaires ?  Comment la distribution du vaccin évitera-t-elle un scandale analogue à la distribution incohérente, chaotique,  et mafieuse des masques de protection ?   Toutes ces questions sans réponse devraient nous faire réfléchir sur une autre approche plus pragmatique. La découverte d’un  traitement contre l’évolution létale de la maladie permettrait de transformer celle-ci en  une méchante grippe saisonnière. L’administration de ce traitement aux seuls cas graves permettrait d’obtenir l’immunité par effet de troupeau sans passer par un confinement dévastateur. Pour des raisons évidentes, les laboratoires pharmaceutiques priorisent la recherche d’un vaccin. Cependant ils ne doivent pas systématiquement marginaliser les autres recherches sur les antiviraux et les antibiotiques.

Daniel Fortis

1231 Conches                                                                                         Genève , le 7 mai 2020

Le monde de la finance et la pandémie

La pandémie du coronavirus a terrassé l’économie mondiale pour une période indéterminée. La bourse, déconnectée de toutes références et perspectives, aurait dû être fermée pour éviter ses fluctuations au gré des déclarations débiles de Donald Trump. Alors que les petits investisseurs ont été ruinés, les grandes institutions financières se sont adaptées opportunément aux ridicules yoyos de la bourse.  Aujourd’hui, la bourse s’est stabilisée avec  l’engagement des banques centrales à soutenir les grandes sociétés financières, économiques et industrielles avec plusieurs milliers de milliards de francs. Spéculant sur un rebond , le monde de la finance attend le redémarrage d’une économie « as usual » basée sur la croissance, la productivité et la rentabilité. Ces dogmes sont pourtant  à l’origine de l’actuel désastre sanitaire, environnemental et social.  Il préconisera une plus forte croissance pour compenser les pertes et un  consumérisme effréné. Il s’alliera aux  GAFAM pour qui le confinement a été un véritable jackpot et défendra le principe du traçage généralisé des individus  au nom de la sécurité sanitaire . Les gouvernements, sous influence, n’oseront pas leur imposer la moindre taxe et seront ainsi dans l’incapacité de protéger les plus faibles . Ce scénario effrayant n’est cependant pas inéluctable. Avec cette pandémie , la Nature nous a montré qu’elle est bien plus forte que Nous . Elle nous donne un avertissement sur le danger de continuer à se comporter avec arrogance, cupidité et égoïsme.  Pour échapper au danger de notre autodestruction, nous devons contrôler et dompter le monde de la finance et chasser les «  marchands du Temple «.

Daniel Fortis

1231 Conches                                            Genève , le 29 avril 2020                                                                                          

Le message de Dame Nature

Comme vous avez pu le constater, je me suis faite belle pour le début du printemps. Un soleil radieux. Une température agréable . Un ciel immaculé. Un air pur. Un silence apaisant. Des chants d’oiseaux. Des animaux qui se réapproprient des  territoires . Des hérissons qui traversent les autoroutes. Des poissons  dans les canaux  de Venise. Une ambiance de paix et de béatitude. Pour parvenir à vous faire redécouvrir Ma beauté , il a fallu que j’emploie la manière forte. Une pandémie était la seule façon de vous faire réagir. Certes , ce moyen est cruel mais il est proportionné aux blessures que vous m’avez faites et à mes avertissements de détresse auxquels vous n’avez pas répondu. Vos jeunes ont pris conscience de ma souffrance  mais ils tardent à mettre leurs modes de vie en concordance avec leurs engagements. Vos gouvernements font de grandes déclarations qui ne sont pas suivies d’effets. Votre monde de la finance , enfermée dans son obsession de croissance, de productivité et de rentabilité , continue à soutenir les entreprises les plus nuisibles. Quant à vos religions , elles sont passives et leurs rares discours simplistes et surannés sont dénués de messages d’espoir d’un monde meilleur. Devant votre incapacité de vous préserver de votre propre autodestruction, j’ai décidé de vous ouvrir les yeux sur votre arrogance et votre égoïsme mais aussi sur votre fragilité en vous rappelant que vous n’êtes pas mes maîtres mais seulement mes invités durant votre court séjour sur cette Terre. En prenant soin de Moi , vous prendrez soin de vous.

Daniel Fortis

1231 Conches                                                                     Genève ,  le 7 avril 2020  

Conoravirus, le port du masque en question

Dans ces temps de grand désarroi face à la pandémie du coronavirus, le bon sens et la simple observation de l’expérience des autres pourraient nous inspirer. L’évolution favorable de la pandémie en Chine et en Corée du Sud nous donne un espoir de contenir le virus. Deux points communs lient ces deux pays dans leur réactivité. Un confinement rigoureux et une utilisation généralisée des masques dans la sphère publique. Concernant cette dernière mesure, nos autorités sanitaires ont manifesté peu d’intérêt à cette protection arguant d’une efficacité relative. Pourtant celle-ci a plusieurs impacts : se protéger , protéger les autres ,éviter de mettre en contact nos mains avec nos muqueuses et inciter nos interlocuteurs à se tenir à distance. Tous ces effets concourent à réduire la contamination , même si la protection n’est pas optimale. Cet évident bon sens n’a pas été retenu face à la pénurie de masques. Notre dépendance et notre imprévoyance ne doivent pas être des raisons pour renoncer à une protection qui a fait ses preuves en Chine et en Corée du Sud . Notre culture expansive et communicative ne nous prédispose pas à porter ce moyen d’isolement. Nous devons cependant nous adapter . A la place d’un sourire et d’une poignée de main, notre rapport à l’Autre peut se faire avec une main sur le cœur pour exprimer la paix, le respect et la solidarité dans l’épreuve.

Daniel Fortis

1231 Conches                                                                                    Genève, le 15 mars 2020

Une mesure onéreuse et polluante

A l’heure où l’on traque toutes les pratiques énergivores, les automobilistes sont obligés de rouler tout phare allumé en plein jour. Des études dans les pays scandinaves ( aux conditions hivernales et météorologiques particulières) auraient démontré une meilleure sécurisation de la circulation avec cette mesure. Justifiée dans ces pays , elle est abusive chez nous où le simple bon sens nous conduit à allumer nos phares lors de pluie ,de brouillard ou de pénombre. Alors que Genève a instauré une nuit sans éclairage publique pour réduire notre impact lumineux et environnemental , des technocrates soit-disant « éclairés » établissent des règles paradoxales qui impactent notre porte-monnaie et  augmentent la pollution . En effet, 2,4 % de notre plein d’essence est consacré à la production de l’électricité nécessaire aux phares. Cet éclairage diurne nous coûte près de 2 francs à chaque plein et est responsable d’émission supplémentaire de CO2 pour une illusoire augmentation de la sécurité. Nos dirigeants ne doivent pas accepter n’importe quelle mesure pour se mettre à l’abri de toute responsabilité. Il est essentiel que  le bon sens s’impose et que les enjeux environnementaux soient prioritaires.

 

Daniel Fortis

1231 Conches                                                                                                     Genève, le 3 octobre 2019

La Lune , 50 années de perplexité et de doutes

L’odyssée mythique de la conquête lunaire  ne ressemble à aucun autre événement de l’histoire de l’humanité. En 1492, Christophe Colomb découvre les « Amériques « qui sont immédiatement colonisées et pillées. Entre 1969 et 1972, les sept missions Apollo n’ont laissé sur la lune que des drapeaux, des voiturettes et des cannes de golf !  Et, depuis 47 ans , la NASA n’a jamais exploité l’énorme potentiel de la lune. Etrange. En 1953, Hillary et Tenzing font l’ascension de l’Everest. Aujourd’hui, celle-ci est tellement banale que des centaines d’alpinistes se suivent sur l’arête sommitale. Pour la lune, aucune autre expédition n’a été entreprise malgré les incroyables avancées informatiques et technologiques. Etrange. En 1961, Youri Gagarine fait une rotation autour de la terre et acquiert une notoriété mondiale. Les cosmonautes américains, quant à eux, disparaissent de la scène publique. Armstrong se terre dans une obscure banlieue américaine. Aldrin et Collins sombrent dans l’alcool et la dépression.  Wernher von Braun, le père de la fusée Saturne, quitte la Nasa et tombe dans l’oubli. Quant aux autres marcheurs lunaires , ils fuient les médias . Pourquoi ne partagent-ils pas leur fabuleuse expérience ? Leur discrétion  tranche avec le tapage médiatique que la NASA a organisé le 15 juillet 1969 pour le décollage vers la lune. Des milliers de journalistes ont été invités pour relayer l’événement. Comment la NASA pouvait-elle être sûre de la réussite d’une expédition jamais réalisée, complexe et avec un risque de  50/50 ? Etrange. Ces incohérences historiques s’ajoutent aux invraisemblables photos de la Nasa. Incapables de dissiper les doutes, les « debunkers » ( défenseur de la version officielle ) sont réduits à diaboliser ceux qu’ils appellent  » les complotistes ».  Cependant, lorsque nous irons prochainement sur la lune , la perplexité et le doute actuel risquent d’être légitimés.

 

Daniel Fortis

1231 Conches                                                                                                       Genéve,  le 15 juillet 2019

Comparaison interpellante

1.  Conquête de la lune.

               20 juillet 1969  le premier homme , Neil Armstrong , foule le sol lunaire
               Depuis 1972 , personne n’est retourné sur la lune.

2.  Conquête de l’Everest

               29 mai 1953, le premier homme Tenzing Norgay ( avec son client Hillary) foule le sommet de l’Everest.
                Aujourd’hui………..
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Vous avez dit bizarre ? comme c’est bizarre !

Notre-Dame et la version de 9-11

Décidément les lois de la physique sont différentes selon que l’on se retrouve d’un côté ou de l’autre côté de l’Atlantique.

Le 11 septembre 2001 , les 46 étages du WTC 7 (  structure métallique dont la température de fusion est de 1600 degré !) a été pulvérisé en 6,5 sec à la suite d’incendies éparses dans quelques étages.

Le 16 avril 2019, l’échafaudage de la cathédrale Notre-Dame (en aluminium dont la température de fusion est de 700 degrés) est intact après un embrasement total pendant plusieurs heures ( voir photo ).

Qui peut croire encore dans la version officielle du 11 septembre ?

Un drame moyenâgeux

Un incendie a réduit en cendre en quelques heures la charpente de l’un des joyaux de Paris. Les moyens dérisoires des pompiers pour sauver Notre-Dame nous rappelle notre impuissance face aux événements naturels. L’abattement et la résignation d’une foule sidérée , larmoyante et en prières nous rappelle notre condition humaine. Au Moyen-Age, la foule aurait fait une chaîne humaine pour acheminer des seaux d’eau . Aujourd’hui, hébétés , nous ne sommes capables que de sortir notre smartphone. Notre arrogance technologique est mise à mal. L’intelligence artificielle, la 5G, les algorithmes, les drones et les fusées n’ont rien pu faire . L’armée française, plus préoccupée à sillonner les mers avec ses porte-avions, a été inexistante.  Si un enseignement est à retirer de ce drame , c’est bien de rester modeste et d’admettre que les éléments comme le feu, l’eau, le vent sont les plus forts . Les climato-septiques et les forcenés de la toute-puissance de la science contre le réchauffement climatique devraient se poser des questions. Ce drame se révélera-t-il salutaire pour une prise conscience de la fragilité humaine ?

 

Daniel Fortis                                                                                               Genève, le 16 avril 2019

Une semaine déroutante

Notre conseiller d’Etat Serge Dal Busco découvre que CEVA n’a pas de WC et demande à ses services d’étudier en toute urgence des solutions alternatives . On pourrait croire  à  un poisson d’avril !

L’alunissage brutal de la sonde  israélienne ravi Netanyahu. C’est un grand pas vers l’annexion de la Lune.

Des  scientifiques, plus intéressés par une recherche métaphysique de l’ordonnance spatiale que par notre survie sur la terre, jubilent. Après deux ans de traque photographique et avec un grand effet d’annonce, ils ont présenté au « vulgus populus » un montage photographique sensé  représenter un trou noir.

Bafouant les principes de la liberté d’information, les Etats-Unis  avec leur comparse anglais ont arrêté Julian Assange pour piratage informatique. C’est vraiment «  l’hôpital qui se fout de la charité ».

On apprend aussi que les stars du football se livrent à une compétition de «  qui a la plus grosse ? » ( on parle de voiture ! ) Cependant une Rolls-Royce, une Lamborghini ou une Bugatti ne leur donnera  pas plus de neurones.

Pour finir sur une note plus optimiste, notre Darius Rochebin continuera à nous régaler de ses remarquables entretiens dans son émission «  Pardonnez-moi « .

 

Daniel Fortis                                                                                               Genève, le 11 avril 2019